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Shirokuromelt
25 abonnés
356 critiques
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3,0
Publiée le 23 avril 2020
Histoire de gros bras au coeur tendre. Le réalisateur n'est pas particulièrement doué pour filmer et mettre en scène l'action et c'est un peu dommage car le film tourne bcp autour de ça: "ça fait bagarre bagarre bagarre", c'est lambda, un peu maladroit mais c'est rattrapé par l'humour, les dialogues, et une characterization qui détone en subtilité par rapport au reste du film: on s'attache à ces brutes nonchalantes et abîmées. Et l'idée de montrer le quotidien des journées de "travail" de collecteur de dettes est intéressante. Le scénario n'est certes pas bien épais mais le film a son petit capital sympathie.
Un professeur d'arts martiaux recoit la viste d'un concurrent decide a lui racheter son club pour 10.000 dollars, somme derisoire a ses yeux. Un combat a un contre trois s'en suit. Suite a cette mesaventure, il se trouve sur la paille et fait equipe avec un ancien boxeur pour recuperer des dettes chez des debiteurs recalcitrants. Malheureusement, excepte les deux premiers, pris pa surprise. Les autres debiteurs ont chquque fois des gardes du corps impressionnants. Un film de castagne dont le scenario est somme toute assez leger, mais les deux comparses sont sympathiques et rendent l'histoire passionnante car on aimerait les voir sortir indemne
Ce film est à prendre pour ce qu'il est : un film de baston. Mais pas que. Il a le mérite de sortir des codes habituels. Bien sûr, les cascades sont perfectibles, le scénario et fragile, le réalisme est nul MAIS il y une certaine dimension dans ce duo French-le-gentil et Sue-la-crapule. On s'attache à cette équipe improbable qui enchaîne les rixes pour atteindre ses propres limites morales. Sans doute pas un grand film, mais un film qui porte en lui une certaine grandeur.
Ouais, le jeunot qui prend des baffes pour le vieux complètement blasé, mais qui au final a un grand coeur, à regarder pour la baston car les dialogues sont très limites, en faite on ne leur a pas demandé d'être intelligent mais d'user de ce dont ils savent maîtriser, pas les neurones mais leur muscle.