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BamboMF
76 critiques
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5,0
Publiée le 28 février 2021
Shadow of a doubt est un film américain réalisé par l’anglais Alfred Hitchcock de 1943. Son originalité tient dans le fait qu’il se déroule presque en huit clos (exit les grands effets spéciaux dont le réalisateur est coutumier), et qu’il est une satyre désenchantée d’une petite ville provinciale américaine aveuglée par les bonnes apparences, accueillant et glorifiant un criminel. Un tueur de veuves dispendieuses se réfugie en effet dans une famille dont les membres sont l’archétype de plusieurs paradigmes sociaux (mère au foyer, fille qui lit, garçon turbulent…). Le film est très intelligemment construit sur l’unité des deux personnages principaux, portant le même prénom mixte, mais aux faces diamétralement opposées ; tel le dieu Janus, les deux Charlies représentent respectivement l’innocence gardant sa foi en l’éthique, et l’âme sombre, même noire, d’un très grand cynisme quant aux valeurs morales de la société. Charlie et Charlie incarnent la dualité de chaque homme, et son combat intérieur dont on ignore si le bon ou le mauvais sortira vainqueur ; en cela L’ombre d’un doute, outre de nombreuses qualités qu’il serait trop long d’énumérer, est un pur chef d’œuvre cinématographique, et très clairement l’une des meilleures réalisations d’Alfred Hitchcock.
Alfred Hitchcock avait pour coutume de dire que, parmi tous ses films, c'était cette "Ombre d'un doute" qu'il préférait. D'accord, très bien. Hitch avait ses goûts, mais moi, j'ai aussi les miens. Je ne vais pas tourner autour du pot pendant trois plombes : pour moi, c'est le plus mauvais film du maître que j'ai pu voir jusqu'à présent. Même "Les enchaînés" et "La maison du Docteur Edwardes" ne m'avaient pas autant ennuyé. C'est dire. Pourtant, le début laissait augurer quelque chose de pas mal du tout (spoiler: Charlie poursuivi par deux mecs dont on ignore encore que ce sont des flics , la façon dont c'est filmé, c'est du pur Hitchcock), mais bien rapidement, le soufflet retombe et s'enlise dans des bavardages ininterrompus et creux au possible. Même si ça m'est arrivé une fois, j'ai pour règle de ne jamais abandonner un film avant la fin, mais je ne vous cache pas que l'idée m'a traversé l'esprit. Au bout de trois-quarts d'heure, je n'en avais plus rien à cirer et j'avais envie de passer à autre chose. L'histoire est inintéressante. Aucune tension, aucun suspense. Tout est toujours trop court (à ce titre,spoiler: la scène du train est complètement bâclée) ou toujours trop long. Dix doigts seraient absolument insuffisants pour compter le nombre de longueurs. Si l'histoire n'a déjà rien à offrir, je ne parle même pas des personnages. Tous, à l'exception de l'Oncle Charlie, sont soit fades au possible (grands gagnants : Charlotte et son père) ou insupportables (la palme revenant à Anne, Roger leur maman). Et forcément, le casting est proprement affligeant, seul Joseph Cotten arrive à surnager tant bien que mal. Bref, en trois mots comme en un : un vrai navet.
Je suis mitigé, le film a des qualités comme la réalisation et la mise en scène, concernant l'histoire dès le début elle est assez mystérieuse et ça me plait bien, on se pose pas mal de questions à savoir si Joseph Cotten est le coupable ? Quel acte a t'il commis ? Puis plus l'histoire avance moins on a de doute sur ça culpabilité, et cela me gêne car le suspens est plus trop présent, puis vient des invraisemblances, comme par exemple la fin de l'enquête car on a arrêté un autre suspect, en vrai l'enquête ne s'arrête pas de manière subite comme cela. La fin m'as déçu car je la voyais venir, elle aurait pu être plus recherchée, bref sinon l'histoire en elle même et orignal et sort un peu des standards des films habituels des Hitchcock, malheureusement elle n'est pas assez aboutie à mon sens.
Traqué par deux mystérieux individus, Charlie se réfugie chez sa sœur en Californie, où il est adulé par toute la famille, en particulier sa charmante nièce. Mais ses airs sympathiques cachent-ils un sombre passé ? Ceux qui s'attendent avec "Shadow of a Doubt" à un polar haletant seront déçus. Ici, on est presque dans le drame familial, avec toutefois une atmosphère légèrement anxiogène (voire malsaine) qui prend de plus en plus de place au fur et à mesure que l'intrigue avance. Joseph Cotten y est pour beaucoup. L'acteur se révèle assez incroyable en homme confiant et secret, qui jouit de l'adulation de sa famille, mais matraque à l'occasion sa haine du monde... et de ses occupants. Sa relation très ambigüe avec sa nièce (convaincante Teresa Wright), avec les nombreux sous-entendus amoureux voire sexuels impliqués par la mise en scène, constitue par ailleurs l'un des points principaux du scénario. En tout cas le plus vénéneux, et celui qui amène le plus de suspense dans le dernier acte ! La mise en scène d'Alfred Hitchock n'est pas en reste, le réalisateur jouant beaucoup avec les intérieurs de la maison (ombres des barreaux, plans débullés dans les escaliers...) pour imposer son climat dérangeant, et l'aspect trouble du protagoniste. Et nombre de plans métaphoriques ou de jeux de rappel sont d'autres preuves de sa maîtrise technique. "Shadow of a Doubt" est donc une œuvre très appréciable du "Master of Suspense".
En 1943, Alfred Hitchcock réalise l’un de ses rares films où le faux-coupable s’avère être finalement le meurtrier. Lorsque l’oncle Charlie (Joseph Cotten) se réfugie dans la famille de sa sœur tout le monde est ravi, en particulier sa nièce Charlotte (Teresa Wright). Peu à peu, le passé trouble du jeune homme émerge. Même si le film est doté d’un suspense efficace, l’approche psychologique des personnages n’est pas assez approfondie. Bref, une œuvre intéressante qu’Alfred Hitchcock lui-même considérait comme l’une de ses préférées.
Voilà un bon thriller comme savait les faire Alfred. Je lui reprocherai juste cette continuité dans le film, sans réel rebondissement à tel point que le titre parait bizarre, car a aucun moment il n'y a de doute quant à la culpabilité de l'oncle Charlie. A voir par les amateurs de thriller, et bien sur de M. Hitchcock.
“L’ombre d’un doute” suit une famille américaine à Santa Rosa, une petite ville de Californie qui est aussi celle du réalisateur Alfred Hitchcock. Le père est employé de banque, la mère est femme au foyer de trois enfants, dont la belle Charlie. Un jour son oncle débarque à la maison pour s’installer, il se nomme également Charlie. Il semble être recherché pour l’assassinat de plusieurs veuves. Charlie qui vouait une admiration presque aveugle à son oncle, commence à pressentir qu’il cache quelque chose. En effet, un agent de police qui se fait passer pour un journaliste lui révèle que son oncle est l’un des principaux suspects. Peu à peu, leur relation va être troublée par le doute et les soupçons. Hitchcock filme sa petite ville avec charme et symbolisme de tranquillité. En y introduisant l’énigmatique suspect, il y installe également une dimension noire et violente. Le contraste est de toute finesse et le machiavélisme est encore plus fort. Grâce à des personnages bien écrits, le réalisateur livre une analyse tout en nuances des idéaux américains avec ses nombreuses complexités. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un bon Hitchcock, pas le meilleur mais dans la lignée du maître du suspense. Le personnage incarné par Joseph Cotten est particulièrement convaincant dans son ambiguïté et sa complexité. Son passé et sa personnalité font la force du film. Son rapport avec la jeune et naïve Charlie crée un climat qui tend vers l’oppression même si le coté désuet l’emporte parfois. Le scénario est intéressant, la fin se devine un peu et est un peu expédiée mais on ne boude pas cette histoire qui a la charme de ces films d’un autre temps.
Présenté comme le film préféré d'Alfred Hitchcock, ce thriller à tendance dramatique m'a clairement laissé sur ma faim. La faute à une histoire un peu mollasonne et pas toujours emballante.
Oeuvre plus mineur en comparant cet "ombre d'un doute" aux autres film d'hitchcock comme "psychose" "la mort au trousse", rebecca et les autres grand classique d'hitchcock. Mais il y a la patte d'itchcock dés les première minutes du film... quand Joseph Cotten pourchasser par la police arrive a se refugier chez sa famille éloigné. Commence un suspense efficasse mais qui a du mal a rebondir dans la deuxième partie du film. La fin est limite baclé, quand les deux protagoniste se retrouve dans le train.
L'ombre d'un doute, sorti en France le 26 septembre 1945, serait le film préféré d' Alfred Hitchcock ? J'en doute. Si cela aurait été le cas, il se serait empressé de retourner avec Teresa Wright. Ce qu'il n'a jamais fait. Sans doute a-t-il dit cela car l’héroïne du film est une des rares héroïnes d'un film d'Hitchcock à être brune, alors que si le terme « blonde hitchcockienne » est entré dans la mémoire, ce n'est pas pour rien. Certes de faire venir le mal dans une paisible bourgade américaine, est un projet assez astucieux et pervers de la part d'Hitchcock, mais on remarque des failles dans le scénario. Si la scène du dîner en famille se distingue par le fascinant gros plan sur le visage de Joseph Cotten. Le cadrage du visage de l'acteur est un admirable exercice de style. Les dialogues de la scène par contre, laissent à désirer. On se demande comment oncle Charlie, soupçonné d'être un criminel par sa nièce, peut-il dire de telles horreurs en présence d'enfants ? Alors qu'il pourrait faire profil bas. De même avec la scène du journal. Mais qui sérieusement pourrait faire le rapprochement avec un article de presse assez évasif ? Cela ne tient pas la route. De la même manière, une fois que les autorités trouvent un coupable providentiel, qu'a le besoin le personnage d'oncle Charlie de vouloir absolument supprimer sa nièce ? Cela n'est pas crédible. La scène du train où Teresa Wright se transforme en Wonder Woman, tant elle ne contrôle pas sa force pour pousser son oncle, rajoute à l'incohérence du scénario, et à des scènes absurdes. L'ombre d'un doute est un film bancal.
Un film d’une grande maîtrise, surtout dans l’écriture des personnages, avec cette famille à laquelle on s’attache en l’espace d’une seule scène. Hitchcock apporte une tension qui paraît moins forcée que dans d’autres films de l’époque, surtout grâce à ce qu’il fait de la relation entre les deux Charlie (l’idée de leur donner le même nom est déjà géniale en elle-même): il transforme cet affrontement entre la jeune fille et son oncle en une sorte de corps-à-corps où on devine la violence, voire l’érotisme, et lui donne une portée symbolique, comme si le bien et le mal se rencontraient sous le même toit. C’est ça qui donne au film une certaine avance sur son temps: on pressent déjà les films de Lynch et leur obsession pour l’innocence en danger dans les familles tranquilles de l’Amérique des banlieues. C’est aussi ce qui fait oublier certains défauts, comme un montage parfois maladroit ou un scénario qui ne récolte pas toujours ce qu’il sème (la trame policière est un peu inégale à mon avis).
Bon Hitchcock. Le héros (superbement joué par Joseph Cotten) est un pourri et ça rend d'autant plus le film intéressant et original. Il y a aussi une intéressante réflexion sur le bien et le mal et la séduction mutuelle qu'ils peuvent avoir entre eux. Il y a comme souvent chez Hitchcock, la question de la sexualité suggérée, mais avec cette fois une troublante dimension incestueuse. La caricature de la famille modèle américaine est assez drôle. Et le dénouement inverse la tendance générale des Hitchcock.Très agréable à mater.
Grand film, un classique signé Alfred Hitchcock, où l'on trouve tous les ingrédients favoris du cinéaste : un scénario bien ficelé, un suspense haletant, une brochette d'acteurs excellents, une héroïne au minois charmant, une belle musique, un léger humour noir et la grande classe du noir et blanc de l'époque.
Un Hitchcock un peu plus "bavard" par rapport à ses films que je connais.
Je ne le connaissais pas. J'ai été surpris de voir un film s attacher autant à présenter des leçons de vie, avec autant de discours. Le film ne m'en a pas paru meilleur ou moins bien, juste inhabituel. On devine en transparence un air du temps que j ai peu ressentit jusqu'à présent dans ses films mais je ne suis même pas sur d avoir vu 10 de ses longs métrages, toujours les mêmes.