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Ykarpathakis157
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3,5
Publiée le 29 janvier 2021
We The Animals est un drame sur la maltraitance tant physique qu'émotionnelle sur les enfants qui grandissent et se font de fausses idées sur la vie et les relations. C'est aussi le manque de contrôle parental et d'enfants qui grandissent trop vite. Avec ces ingrédients le film avait le potentiel pour être vraiment bon mais au final il n'a pas atteint ce potentiel. Le jeu des acteurs n'était pas mauvais mais c'était en fait une bonne chose dans ce film. Mais le cinéma et la caméra n'étaient pas au top. Trop de plans de caméra tremblants, de plans flous et pas le meilleur travail non plus en jouant sur le contraste entre l'obscurité et la lumière. Tout cela aurait pu être bien mieux. Les dessins psychédéliques par contre étaient une belle touche de ce film. Dans l'ensemble ce n'est pas du tous un mauvais film mais il avait tellement plus de potentiel...
Film doux amer comme l'enfance de cette fratrie. Proche dans le rythme comme dans la singularité des interactions sociales des personnages du film primé à Cannes en 2011. Ici nous sommes dans l'Amérique pauvre quand le second est chez les Wasp.
Jonah a dix ans à peine. C’est le cadet d’une fratrie de trois garçons. Sa mère d’origine italienne et son père portoricain se sont rencontrés à Brooklyn et ont laissé derrière eux des familles, qu’on imagine volontiers hostiles à leur rapprochement, pour vivre à la campagne dans le nord de l’État de New York. Dans la torpeur de l’été américain, les trois garçons sont quasiment abandonnés à eux-mêmes par deux adultes absents, trop occupés à s’aimer passionnément et à se déchirer violemment. Le jeune Jonah a une passion : le dessin.
"We the Animals" est l’adaptation d’un court roman autobiographique de Justin Torres publié en français sous le titre Vie animale. Comme le livre, le film raconte l’histoire de cette famille atypique du point de vue de son cadet, témoin involontaire des disputes qui opposent ses parents et acteur inconscient d’une lente maturation qui l’amène à découvrir son homosexualité.
"We the Animals" est à cheval entre plusieurs genres : le documentaire, le drame familial, l’onirisme poétique des belles séquences animées inspirées des dessins au Crayola du jeune Jonah. Censé se dérouler dans les années quatre vingts, il est filmé, comme l’étaient les œuvres de l’époque, dans un beau 16mm qui rompt agréablement avec les tics de cadrage à l’épaule qui affectent la plupart des films américains indépendants.
Les distributeurs du film l’inscrivent dans la filiation écrasante de quelques chefs d’œuvre : "Moonlight" (pour la douceur de filmer des réalités violentes), "Les Bêtes du sud sauvage" (pour la description de jeunes enfants élevés en quasi liberté dans une nature complice), "The Tree of Life" (pour les envolées panthéistes de Terrence Malick). C’est sans doute lui faire trop d’honneur et nourrir de trop hautes espérances.
"We the animals", s’il peine à trouver son rythme et manque parfois de plonger le spectateur dans l’ennui, réussit toutefois à le toucher par sa grâce, son élégance. Il sera sensible à son refus du misérabilisme. La dernière scène le marquera immanquablement.
Tourné à Utica au nord de Yew York, « We the Animals » décrit une famille qui vit loin de la ville. Les parents s’aiment, mais leur amour est aussi passionnel que violent. Ils laissent leurs trois jeunes garçons livrés à eux-mêmes. Jonah le cadet, se sent différent. Peu à peu, il se découvre une orientation sexuelle singulière. Sans chercher le limpide récit, Jeremiah Zagar impose une ambiance sensorielle et complexe. Mais cette étrange mise en scène poétique et graveleuse rend « We the Animals » un peu inconsistant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je vous invite à voir et a revoir ce film car c’est un excellent film sur la vie, sur l’amour et sur la famille. De base attirée par les comédies et films grands publics, ce film indé américain m’a littéralement transportée. Je suis sortie de la salle chamboulée, retournée, émue, pensive, nostalgique, à fleur de peau, les larmes aux yeux, touchée, avec une envie de vivre et une rage que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. C’est une magnifique histoire qui ne laissera personne indiffèrent.
Allons-y gaiement avec les poncifs : oui, We the Animals est une histoire vue à hauteur d'enfant(s) ; oui, c'est un récit d'apprentissage où le personnage principal s'aperçoit qu'il est différent ; oui, c'est un film dont l'étiquette d'indépendant américain est on ne peut plus fragrante. Une fois tout cela dit, il faut reconnaître que le premier film de fiction de Jeremiah Zagar, documentariste chevronné même s'il n'a pas encore la quarantaine, ne manque pas de style, bien au contraire. Il en aurait presque trop, avec une forme très peaufinée entre voix off, séquences d'animation et, plus globalement minimalisme teintée d'onirisme et de poésie. Très bien, mais la vie de ces trois jeunes frères qui se ressemblent étonnamment et doivent se débrouiller sauvent par eux-mêmes est un peu dépourvue d'intensité dramatique alors que les situations et la tonalité générale font penser au mémorable Les bêtes du sud sauvage, sans doute plus mélodramatique mais davantage prenant, également. C'est vrai que s'est filmé à hauteur d'enfant mais on regrette quand même que le portrait du père soit aussi rapide et celui de la mère quasi inexistant. We the Animals séduit par bribes, par sa délicatesse et ses légers dérapages irréels mais ce n'est pas vraiment le nouveau Moonlight promis abusivement par son affiche.
Bien réalisé, bien interprété, We The Animals aurait pu être la claque de ce début 2019. Pourtant, le film manque de souffle émotionnel, et ne parvient pas totalement à décoller, malgré son potentiel. Et finalement, on s’ennuie relativement.
Un premier film étonnant de la part de Jeremiah Zagar qui dresse le portrait d'une famille et de ses jeunes membres. Adapté du roman de Justin Torres, "We the Animals" nous propose à travers plusieurs instants de vie, une immersion au sein d'un famille dans laquelle les enfants tentent de grandir du mieux qu'ils peuvent dans ce chaos entre les disputes des parents et le manque d'argent. Beaucoup de manques à tous les niveaux qui les obligent à souvent se débrouiller seuls et à faire des choses que des enfants ne devraient pas faire ou même ne pas avoir à l'esprit. Si Manny et Joel se transforment en des mini versions de leur père, ce qui est troublant quand on voit certains comportements et terrifiant vu le modèle en question, le plus jeune, Jonah, est différent, mais a dû mal à afficher et affirmer sa singularité. Si dans un premier temps, on peut vouloir quelque chose de plus explicite, car il n'y a aucun ressenti personnel autre que les dessins pourtant très parlant du plus jeune, on finit par avoir ce que l'on veut au fur et à mesure que l'histoire se dévoile. C'est en fait un film plein de subtilité avec une histoire parfaitement façonnée et ficelée. Un film également profond et qui aborde pas mal de choses même si dans un premier temps, je trouvais que ça manquait d'enjeux. Les personnages ne sont pas forcément attachants, c'est même parfois l'inverse, par contre tous les acteurs sont excellents ce qui participe à rendre l'ensemble vraiment authentique. C'est ce que j'ai aimé dans ce film, un drame familial réaliste et naturel dans lequel on retrouve des petites pastilles d'animation pleines de fantaisies qui permettent au petit dernier de s'exprimer tout au long du film. L'ambiance générale qui est à la fois très calme malgré ce qui se passe et teintée de nostalgie est très agréable. La seule chose qui m'a manqué dans ce film, c'est que le récit manque de puissance et d'émotion, ce qui ne nuit pas à l'ensemble qui a beaucoup à offrir, mais quand même. Au final, ce "We the Animals" est un bon film.
Pas grand chose à dire mis à part que c'est ennuyant au possible. Il ne se passe presque rien mis à part la fin, dont on s'y attendait. Plein de scènes inutiles qui n'apportent rien dans une histoire qui ne raconte presque rien.