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kibruk
151 abonnés
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3,0
Publiée le 14 février 2024
Tsui Hark cède à la surenchère d'action et d'effets spéciaux numériques. Parfois c'est virtuose, mais souvent on dépasse le trop plein pour atteindre la lassitude (surtout dans l'interminable scène finale), d'autant plus que les effets numériques font très... numériques... Et la DA n'est pas là pour aider à avaler ce qu'on pourrait comparer à un énorme gâteau bien indigeste, parce que c'est souvent très moche. On est très loin de la poésie visuelle de beaucoup de films chinois d'avant l'aire du trucage numérique, où tout était fait en practical et où les chorégraphies millimétrées des combats étaient de véritables bonheurs visuels. Il reste une histoire très fonctionnelle mais somme toute distrayante, alors c'est quand même un film qu'on peut voir.
« Detective Dee : La Légende des Rois Célestes » est un film spectaculaire et inventif, marquant un point culminant dans la carrière du réalisateur Tsui Hark. Il mélange habilement action, fantastique et éléments de Wu Xia Pian, avec des effets spéciaux époustouflants et un rythme effréné. Le film brille visuellement, offrant des scènes d'action dynamiques et des combats épiques, tout en étant accessible même pour ceux qui n'ont pas vu les précédents volets. Tsui Hark utilise la technologie de manière innovante, se démarquant des productions occidentales standardisées. Bien que la complexité de l'intrigue et l'abondance des effets spéciaux puissent parfois prêter à confusion ou à l'ennui, le film reste un divertissement de qualité, témoignant de l'expertise de Tsui Hark dans la création d'un univers cinématographique captivant et unique. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
La série des « Détective Dee », dont c’est ici le troisième volet, a toujours eu un goût spécial. Comme si le chef Tsui Hark laissait mijoter chaque épisode sur un lit d’épices parfumés. On le sent y mettre son cœur, sa passion et toute sa générosité de réalisateur. Plus d’actions et moins d’enquêtes que dans le premier opus – Il faut signaler que le deuxième et ce troisième volet sont des préquels du premier film, mettant en scène un Dee plus jeune - néanmoins le grand cerveau du brillant détective sera mis à rude épreuve dans ce déferlement de faux-semblants et de manipulations. Mais aussi plus d'effet spéciaux peut être même trop pour ce troisième opus . Pour ce troisième volet l’on délaisse l’enquête fantaisiste pour aller vers une intrigue plus linéaire et basique. Certes on y retrouve la patte de Tsui Hark et un léger grain de folie, mais le souffle inventif et épique des précédents semblent ici s’épuiser mais les personnages sont toujours aussi bien travaillés.
B.O 77 090 Je pensais pas qu'il mettrais ce film au Pathé et j'ai été agréablement surpris de voir que si, bon 3 séances par jour mais moi cela me suffit puisque vu!^^ Nouvelle enquête pour Dectective Dee qui empêcher la chute de l'empire. Complot, magie,aventure et action sont au programme en apparemment en 3D c'était l'idéal pour voir cela. Bon alors déjà la 3D je pense que vraiment mon oeil n'est pas adepte de ce système car encore une fois ben hormis le générique du début et 1-2 scène le reste me laisse de marbre...sinon l'histoire avec les complots et pièges pas mal, sa bouge, les combats sont toujours aussi bien fait mais un peu déçu des moments en image de synthèse. Je m’attendais a plus de ce genre de combat surtout en lisant le titre (les rois célestes!!!) et l'affiche...meuh non grrrr. En tous moment sympa quand même à voir. NOTE: 6.75/10
Comme les précédents volets, je suis toujours fascinée par la qualité du film. On est dans la même trempe, le même humour, les mêmes combats qui défient la nature tout en étant magnifiques et avec des effets spéciaux qui sont juste superbes. Je vais sûrement me répéter si je devais reprendre ce qui sont, pour moi, les points forts de ce film qui est une réussite après les 2 premiers Détective Dee. Je dois avouer que cette trilogie est une belle découverte, je ne m'y attendais pas en le choisissant totalement au hasard sur Prime Vidéo. Je n'avais plus regardé de films d'action chinois de cette trempe et j'ai pris un vrai plaisir à les regarder.
Je suis vraiment partagé sur ce film. Nouvel exemple de développement des blockbusters chinois, ce nouvel opus de Detective Dee est un grand spectacle ambitieux pas dénué de défauts. Si la maîtrise du cinéma d'action de Tsui Hark n'est une nouvelle fois pas à prouver, si le film est d'une beauté plastique indéniable, j'ai une nouvelle fois eu beaucoup plus de mal avec les effets spéciaux numériques pas franchement folichons et qui m'ont fait déconnecter à chaque fois que ces derniers étaient trop voyants. C'est vraiment dommage car le reste était franchement emballant.
un excellent opus . les scènes d'art martiaux aider par les fx , sont génial . le coté magie aussi de ce film apporte un peut de féerie . un très bon moment passé devant ce film .
Dernier volet de la trilogie de Tsui Hark dans la même lignée que les deux précédents chapitres. On y retrouve le Détective Dee et ses acolytes aux prises avec des sorciers. Rien de nouveau par rapport au précédent... SAUF... les effets visuels ne sont plus ceux de Bollywood mais cette fois ci digne des films Hollywoodiens. Ce long métrage reprend clairement les codes des mangas japonnais avec des soldats lambda sans pouvoir face à des guerriers plus puissants et possédant des dons particuliers. Voilà, cette trilogie se termine comme elle a commencé sans jamais se trahir dans ce qu'elle voulait présenter.
Autant le premier était bien, surprenant... Mais finalement, ce troisième film est poussif, les acteurs...? Parce que il parait qu'il y a des acteurs? Bref c'est sur joué, mal interprété, long, très long, trop long. Des "pseudos" émotions qui relève plus du gag que d'un film. Pompeux , on dirait même une parodie des Power rangers niveaux dialogues et répliques ! exemple : " je suis le suprême, vous êtes des nulos" "Idiots, sombres cretins je suis le...." " Bandes d'incapables, je suis gnia gnia gnia" Bref, non franchement, c'est un véritable nanare .
Tsui Hark semble un peu se perdre dans cette superproduction chinoise qui ressemble à un gros gloubiboulga de légendes venues d'orient. Restent la maestria du réalisateur et son talent pour mettre en scène les arts martiaux. C'est coloré et on ne s'ennuie pas mais cela manque d'âme et de sens.
Troisième volet des aventures du Détective Dee, qui comme son prédécesseur se déroule avant les événements du premier et avec un acteur principal plus jeune que Andy Lau, La Légende des Rois Célestes est un film d'action-fantasy mêlant magie, combats martiaux aériens et un soupcon de Sherlock Holmes à la sauce Impériale. Tsui Hark, comme à son habitude, tente de repousser les limites de la virtuosité et propose des chorégraphies franchement réussies qui raviront les amateurs (dont je fais partie). Malheureusement le film reste particulièrement kitsch (on atteint des sommets !) et ne fait pas montre d'une grande ambition scénaristique: l'histoire très convenue multiplie les facilités et converge vers un final démesuré qui m'a laissé assez perplexe. Question de gout, certes, mais le fantasque réalisateur est malgré tout capable de mieux à tous les niveaux.
Un film satisfaisant qui vous plonge en plein cœur de la Chine des Tang où nous reconnaissons des personnages historiques importants tels que Tang Gaozong ou Wu Zetian pour ne citer qu'eux. J'ai en outre beaucoup apprécié l'escouade d'assassins y compris la vieillasse sorcière ricanante. Le personnage de Dee est bon . 13.5/20
Pour sa troisième apparition consécutive à l’écran (et il s’agit encore une fois d’un préquel au ‘Mystère de la flamme-fantôme’, premier et de loin meilleur opus à ce jour), le Détective Dee, personnage historique devenu héros littéraire, est toujours à la tête de la franchise populaire la plus “exportable” du cinéma chinois contemporain. Ce Sherlock Holmes de l’Empire du milieu est l’arme secrète de l’empereur Gaozu et parvient à déjouer systématiquement les complots qui menacent le trône grâce à d’impressionnantes capacités de déduction et à l’attention qu’il porte aux détails les plus infimes. Outre ses talents de combattant, son rationalisme et son approche scientifique des enquêtes qu’il mène lui permettent également de remettre en cause l’origine prétendument magique ds menaces : ainsi en est-il, dans ce troisième épisode, d’un clan de prétendus magiciens dont la maîtrise de la chimie et des substances hallucinogènes compense avantageusement des pouvoirs magiques inexistants. Contrairement aux habitudes du cinéma d’action américain, la série des Detective Dee aime se perdre dans différentes sous-intrigues, pas toujours essentielles à la bonne marche des événements, mais suffisamment bien agencée pour que le scénario n’en perde pas sa lisibilité. Pour le reste, ce troisième épisode, comme les deux autres, met toujours un point d’honneur à livrer un résultat protéiforme parfaitement équilibré, avec de l’aventure et des combats, une enquête et du mystère, de la romance et un bestiaire fantastique tout droit venu du folklore chinois : Tsui Hark, qui s’autorise comme toujours une discrète critique du pouvoir pour qui sait lire entre les lignes, parvient à offrir quelque chose qui s’inscrit dans une logique d’ouverture au public international, grâce à un “polissage” des éléments qui constituent généralement une barrière culturelle difficilement franchissable : les étapes de la romance, l’humour et la connaissance du contexte historique local. Au final, pour peu qu’un brin d’exotisme ne vous fasse pas reculer, ‘Detective Dee 3’ n’a pas grand chose à envier à un blockbuster américain de niveau équivalent : il est tout aussi efficacement calibré (même si les priorités restent différentes) mais il se montre dans l’ensemble plus inventif, plus original et d’un dynamisme moins stérile. On regrettera quand même qu’à vouloir à tout prix tenir la dragée haute à ses rivaux hollywoodiens, qui continuent à recueillir les faveurs du public chinois, le cinéma chinois à grand spectacle succombe ici plus que jamais à l’obsession du tout-numérique. Il en ressort des décors trop proprets, donc trop artificiels, et des créatures légendaires et autres effets spéciaux dont l’intégration dans ces mêmes décors offre un rendu un peu factice. Plutôt que de soigner leur spécificités esthétiques, Tsui Hark et ses confrères s’emparent d’une technologie pas encore vraiment mûre côté chinois, dont ils font pourtant un usage immodéré : il n’y a pas là de quoi faire oublier la poésie des combats et des cascades artisanales du ‘Secret des poignards volants’ ou de ‘Tigre et dragon’.
Les effets spéciaux sont corrects, mais très loin d'être splendides. Le scénario est un patchwork d'idées brouillonnes. Le film se coince aussi dans un dilemme entre illusion et magie étrange, l'illusion est réservée aux méchants (parce qu'ils sont méchants) et la magie est réservée aux gentils (parce qu'ils sont gentils). Enfin le plus gros point faible ce sont des personnages sans reliefs avec peu ou pas de personnalité.