A dix-huit ans, Angel sort déjà de prison. Elle n’a qu’une chose en tête, chercher un pistolet et retrouver sa petite sœur pour savoir où vit son père. En effet, il aurait assassiné leur mère et elle souhaite se venger. Prix du Jury au Festival de Deauville, « Long Way Home » est un premier film. Le road trip cherche à aborder de nombreux sujets tels que les violences conjugales ou l’enfance en foyer. Mais le film repose essentiellement sur les épaules des deux jeunes comédiennes Dominique Fishback et Tatum Marilyn Hall. La mise en scène est trop pâle et le rythme assez lent, malgré la force du scénario. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Angel, 18 ans, sort de prison et rentre dans sa famille d’accueil à Philadelphie. Son retour lui permet de renouer les liens avec sa petite sœur Abby, et démarre une histoire de vengeance sur les traces de leur père, responsable de la mort de leur mère.
Long way home aborde les grands schémas typiques d’un certain pan du cinéma américain indépendant contemporain : liens familiaux marqués par le drame, dénonciation de tares de la société, représentation d’une minorité. Mais au lieu de se contenter d’une succession de lieux communs, le cinéma se joue ici, constamment, dans la marge des clichés. Le retour à la vie normale d’Angel donne lieu à des scènes ancrées dans la réalité, révélatrices de la situation que peuvent vivre de nombreuses femmes noires aux États-Unis, sans jamais tomber dans le piège de la complaisance. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/02/21/long-way-home/)
Film militant mais très bien réalisé avec des personnages féminins attachants et justes. Il manque peut être une intrique un peu mieux scenarisée Bon film indépendant américain.
Les relations fraternelles sont aussi brutales que douces parfois et ce film l'illustre à la perfection. Long Way Home est un désir déchirant de vengeance où la figure maternelle est une ombre. Gwennaëlle Masle
Long way home (Night comes on en V.O) trace sa route avec grâce dans une douceur de ton qui suit une longue période de violence pour sa jeune héroïne. Toutes peines confondues, parviendra t-elle à l'étape de la résilience ou succombera t-elle à une sorte de déterminisme social, tout l'enjeu du premier long-métrage de Jordana Spiro tient dans cette alternative. Un exemple de cinéma indépendant américain, dans un sens assez stéréotypé, que la minceur de son scénario n'aide pas mais qui se trouve rehaussé par une mise en scène agile et délicate et surtout une direction d'acteurs, d'actrices en l'occurrence, largement au-dessus de la moyenne. Long way home aurait pu se laisser aller à des flashbacks signifiants, il n'en est rien et l'on sait gré à la réalisatrice d'installer son personnage principal sur une courte durée pendant laquelle, on n'en doute guère, se joue sa vie future. Le film ne cesse jamais de jouer la carte de l'humilité, refusant de s'engoncer dans des explications psychologiques superfétatoires lui préférant une captation naturaliste dans une atmosphère presque ouatée, parfois poétique, préservant malgré tout une tension sous-jacente qui devra éclater ou finalement s'apaiser. Cette première réalisation est plutôt aboutie sur le plan du style et fait oublier un manque d'étoffe narrative. A voir si, à l'avenir, Jordana Spiro réussira l'alliance de la forme et du fond pour nous donner une oeuvre mémorable. On peut raisonnablement parier là-dessus.
Énorme surprise que ce film dont je n'attendais pas forcément grand chose. Partant de la trame classique d'un road movie entre deux sœurs apprenant à s'aimer, le film puise toute sa force dans sa sobriété et sa délicatesse, faisant ainsi de cette oeuvre un bijou de tendresse et d'émotion
Un film bouleversant, deux actrices épatantes, Long Way Home pose un regard doux sur l'Amérique de ceux qui sont nés du mauvais côté de la chance. Pour autant, les deux jeunes filles ne baissent pas les bras et continuent d'avancer. Certaines scènes sont hyper belles avec une super musique. Ça change des films où il y a des gentils et des méchants, là il faut un peu plus réfléchir. La réalisatrice est aussi actrice dans Ozark.
Suite à sa réinsertion dans la société, Angel retrouve sa sœur Abby dans sa famille d'accueil à Philadelphie, et les deux femmes décident ensemble de prendre la route. Si le premier long métrage de la réalisatrice Jordana Spiro s'avère doté d'une humanité certaine et d'une bienveillance à l'égard de ses protagonistes, celle-ci s'enlise dans des sujets certes bien documentés (le port d'arme à sa tête), mais trop peu controlés au niveau de la tehnique et du rythme. Long Way Home narre une solitude touchante et minimaliste qui conduit toutefois à un trop plein de bons sentiments et enlève une part de maturité qui aurait été la bienvenue au long métrage. En plus d'un scénario extrêmement restreint, Long Way Home laisse en suspend de nombreuses interrogations sans toutefois les résoudre. En effet, lorsque le générique de fin se dévoile, le spectateur se retrouve hébété tant le film laisse une multitude de questions qui auraient mérité des réponses. Si au départ, les thèmes peinent à se mettre en place, ceux-ci trouvent leurs places une fois que le road trip entrepris par les deux sœurs se met en route. Malgré une relation entre les deux personnages féminins qui reste attachante, les protagonistes pris à l'unité restent trop peu approfondis, et survolés. Le mal être des deux femmes, bien qu'expliqué reste trop peu fouillé et possède une partie qui reste dans l'ombre et qui aurait aussi mérité une analyse plus poussée. Long Way Home est un long long long parcours intiatique,trop peu approfondi et doublé d'une lente reconstruction dont on voit le bout mais qui tarde à arriver.
Un film indépendant trop indépendant justement, ennuyant et lent au possible. On suit deux sœurs à la vie compliquée, mais il ne se passe presque rien pendant l'histoire, meublant de plans séquences parfois inutiles et n'apportant rien à l'histoire. A oublier. cinephile-critique.over-blog.com