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Juliette S
12 critiques
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1,5
Publiée le 14 avril 2019
Vraiment pas d’intérêt. On ne sait pas où veut en venir le réalisateur. Des scènes sans sens avec des acteurs pas toujours bons. Un peu d’hystérie de temps en temps, des scènes qui ne servent à rien. Je n’aime pas non plus la réalisation avec caméra à l’épaule ça donne le tournis parfois Parfois j’ai ri tellement c’est barré comme film mais pas dans le bon sens du terme Bref j’ai pas aimé
Un choc. Un film "ofni" qui vous bouscule, qu'il est préférable de voir à 2 ou pour tenter de comprendre les dessins du réalisateur. Les comédiens sont excellents, la manière de les filmer du réalisateur proche, en beauté, crue aussi. Quelque chose de la Nouvelle Vague. Trois vies écorchées qui se rencontrent, s'entrechoquent, s'emmêlent, se démêlent... Critique forte du système israélien. Paris dans sa beauté et ses errants... Si vous êtes cinéphile, ne manquez pas ce film.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 3 août 2020
Film sans doute réalisé par un lycéen prétentieux lors d'un stage. Inconvénients : 1. Yoav s'enfuit d'Israël parce qu'Israël est je cite littéralement, "méchant, obscène, hideux" et il arrive à Paris pour travailler au sein de l'ambassade d'Israël et devinez quoi il y arrive. 2. Yoav ne parle pas mais Yoav hurle ou crie constamment et inutilement. Car c'est un film ennuyeux. 3. Yoav s'imprègne, paresseusement et avec condescendance des coutumes et des traditions des Parisiens pour combler le vide de sa propre vie et c'est déprimant. 4. Yoav joue de la musique avec une mitraillette sur une chanson française interprétée par le groupe Pink Martini. C'est presque drôle mais non en fait. 5. Yoav est parfois filmé avec une caméra basique tenue par une personne qui manifestement souffre d'épilepsie : droite, gauche, haut, bas rapidement et au hasard. J'avais presque le mal de mer. 6. ... 7. ... et ainsi de suite. Donc finalement aucun point positif absolument aucun dans Synonymes. C'est deux longues heures d'un mauvais film d'art conceptuel et j'aurai du mettre zéro car c'est bien cette note qu'il mérite...
Je me connecte rarement pour rédiger des critiques mais ça je ne pouvais laisser passer. Un Our d'Or pour ça???
Premièrement, qu'est-ce que cet acteur principal ? Son amourette avec la fille n'est pas crédible, il est tellement maniéré, comment peut-il être un hétéro ? Il aurait vraiment fallu qu'il retravaille son personnage. Au contraire une histoire avec le mec aurait été bien plus crédible, je la sentais la tension entre les deux acteurs. Ensuite, avec son accent, on ne comprend rien (il aurait fallu le sous-titrer) à ce qu'il dit, à ses "histoires" décousues, sans intérêt, incompréhensibles. Puis il y a ce truc, où il faut aussi blâmer le réalisateur : cette poésie prétentieuse ne fait que nous sortir du film. Les monologues de l'acteur principal exaspérants. A la fin du film je n'ai toujours pas compris ce qu'il fuyait en Israël !
Autre chose : oser montrer son sucre d'orge pendant 1/4 du film n'a jamais fait un bon acteur ou un bon personnage. C'est déjà coûteux à regarder, si en plus ça ne se justifie pas ... C'est bien le courage, mais c'est comme de critiquer Israël; "courage" n'est pas synonyme (puisqu'on en parle) de "talent". Sinon, Si je n'ai rien à reprocher à celle qui jouait Caroline ou aux autres acteurs (excepté le principal), celui qui jouait Emile était d'une manque de profondeur ! Et enfin, je ne ressentais rien, et n'étant pas juif / israëlien, les chansons qu'il y a pu avoir ne me parlaient pas. Et le film durait des plombes !
Pourtant il y avait tant à faire sur ce film, le pitch était bon. Vraiment dommage. Pour moi ce traitement bâclé ne méritait pas le sacre à la Berlinale.
Un film extrêmement dérangeant, incompréhensible, mais des acteurs magnifiques. Le message passé reste flou, et je n'aime vraiment pas ces films qui vous poussent vers la sortie, si ce n'était la politesse d'arriver au bout de la pellicule. Les scènes de nu sont tout aussi dérangeantes, si ce n'est qu'il a un très beau fessier cet acteur! On se concentre la dessus pour ne pas subir le reste.
Bien que partageant pas mal des idées de Nadav Lapid, j'ai rencontré pas mal de problèmes avec son cinéma : "Le policier" m'avait globalement déçu, j'avais détesté "L'institutrice" et seule la dernière demi-heure de "Le genou d'Ahed" avait trouvé grâce à mes yeux. "Synonymes" ? Je ne m'étais pas déplacé en salle pour le voir, malgré son Ours d'Or à Berlin (Et, pourtant, j'ai en général plus d'affinités avec les palmarès de Berlin qu'avec ceux de Cannes !). Eh bien, j'avais eu tort car "Synonymes", film inspiré par un épisode de sa propre vie, "rattrapé" à la télévision, est incontestablement, pour moi, le film le plus abouti de Nadav Lapid.
C'est parce qu'il a remporté le fameux Ours d'Or en 2019 que "Synonymes" a attiré mon attention. Je dois admettre, après visionnement, que j'aurais préféré qu'il n'en fut pas le cas. Ce film israëlien représente tout ce que je déteste dans le cinéma et dont la Nouvelle Vague en fut une triste représentation. "Synonyme" est d'ailleurs fortement inspiré de ce mouvement cinématographique et aurait eu parfaitement sa place aux côté d'un Godard, Resnais ou Varda. De ma part, ce n'est malheureusement pas un compliment.
"Synonymes" est une oeuvre pédante, prétentieuse et profondément soporifique. Les acteurs alternent textes platement récités et surjeu; rythme irrégulier que l'on retrouve aussi dans la mise en scène. Idem, pour le scénario et ses différents messages et propos qui sont le plus souvent confus et inintelligible.
Pas pris une once de plaisir durant le visionnement et rarement un Ours d'Or ne m'aura autant déçu. A éviter.
Sous couvert notamment, d'intégration, de rejet des racines (...), du cinéma fait de petits riens, prétentieux dans les dialogues, les attitudes. Une histoire qui ne prend pas, sur une forme vite lassante.
"Synonymes" oscille constamment entre dénonciation politique et problématiques sociétales. Il est entendu que ces deux thématiques sont intimement liées dans le cas de ce réfugié, mais à trop vouloir en dire, le message se brouille et en devient inaudible. La qualité d'interprétation du rôle principal est à saluer pour sa justesse et la transmission émotionnelle au spectateur. C'est indéniablement la force de ce film.
Ours d’Or à la Berlinale 2019, “Synonymes” met en scène l’arrivée d’un jeune Israélien à Paris. Avec l’espoir que la France le sauvera de la folie de son pays, il va vite déchanter et prendre conscience que le pays n’est que faux-semblants ni la terre d’asile idéale. Après “Le Policier” et “L’Institutrice”, Nadav Lapid emploie un style singulier où se mêlent séquences dérangeantes et beauté des dialogues. La mise en scène ne cesse d’étonner elle non plus, mais c’est surtout la prestance incroyable du charismatique Tom Mercier qui crève l’écran. “Synonymes” laisse néanmoins hagard à force d’entendre dénoncer sans répit tout ce qui ne va pas dans notre pays. Le film devient alors plus abstrait que descriptif et finit par laisser le spectateur dans la confusion. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Malgré une réalisation parfois audacieuse faite de caméras tremblantes ou près des corps et un acteur principal investi, véritable révélation du film (superbe et intense Tom Mercier), on reste trop souvent à distance de ce qu’il se passe à l’écran, perdu entre confusion et incompréhension. Calibré pour les festivals, « Synonymes » restera malheureusement trop hermétique par sa mise en scène, les propos des personnages et certaines séquences singulières (cf. celle avec le photographe), même s’il constitue un OVNI dans le paysage cinématographique.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agit là d’un film atypique qui va diviser pas mal de spectateurs. Inspiré de l’expérience vécue par son réalisateur Nadav Lapid, l’histoire suit un militaire déterminé à faire une croix sur son ancienne vie en Israël. Un scénario qu’on finit par mettre de côté à la découverte d’une succession de scènes toutes plus décalées les unes que les autres. Un homme qui renifle les passagers du métro, des tirades sorties de nulle part ou encore une étrange séance de casting ; voilà un extrait de ce que vous réserve Synonymes. Malgré la performance de Tom Mercier pour ce qui est son premier rôle, ça reste aussi un cinéma auquel je ne suis pas du tout sensible.
Deux heures de masturbation pseudo intellectuelle, deux heures d'enchainement de scènes mal jouées et souvent sans queue ni tête, deux heures de dialogues creux, deux heures de plans approximatifs. Bref, deux heures de perdues.
Le cinéaste Nadav Lapid réalisait en 2019 ce film dans lequel il mettait en scène un double de lui-même, le charismatique et quasi-christique Tom Mercier, acteur inconnu au bataillon, dans le rôle d’un jeune Israélien débarquant sans un sou à Paris, afin dit-il de fuir son pays et de devenir Français. Fable politique cynique et impertinente sur les notions d’appartenance à un pays et sur les récits collectifs inventés par les nations, Synonymes est un petit ovni bourré d’humour froid, qui prend la forme plus ou moins consciente d’une message d’amour à Paris autant qu’à un certain cinéma hexagonal en partie fantasmé. En miroir, Israël, pays natal du cinéaste, en prend pour son grade, même si les paradoxes et les fragilités de la France contemporaine finissent aussi par se faire jour. Parfois un peu agaçant, Synonymes est à voir, ne serait-ce que pour son étonnant parti pris narratif.