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    Synonymes
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    clement22
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    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Quand un cinéaste israélien bouscule le cinéma français. Nadav Lapid livre un film que j'ai trouvé très inventif, parfois transgressif... et souvent bouleversant dans ce qu'il révèle, par petites touches. à voir!
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Voilà un film bien étrange. A la fois fort, brut et sensible et d'un autre côté expérimental, maladroit et abstrait, "Synonymes" suscite un intérêt mi-figue mi-raisin. Le réalisateur raconte ici l'histoire de son arrivée en France alors qu'il ne pouvait plus supporter la folie de son pays. Il y a donc une empreinte culturelle et politique très forte qui n'est pas forcément accessible et compréhensible par tous. Ce récit d'une errance pose les questions de l'exil et de l'accueil, des immigrés qui fuient leur pays en horreur. Mais le regard de Nadav Lapid est bien plus spécifique car il se concentre sur la nationalité israélienne et donc sur son Histoire et son mode de vie. C'est ce prisme-là que j'ai eu du mal à vraiment cerner. Beaucoup de scènes, dont les flash-back et celles avec le personnage de Michel, m'ont paru floues voire incompréhensibles. Et pourtant, l'Israël justifie la fougue intrépide de ce personnage principal. Mais oui, je me suis senti pommé et peu concerné par la plupart des scènes qui relevaient d'avantage d'un grand n'importe quoi guignolesque.
    Heureusement, "Synonymes" propose en contre-partie des scènes vibrantes et marquantes. Les images de cet étranger en proie à l'envers du décor de la culture française est parfois très parlante. Les scènes sont souvent violentes, dérangeantes ou étonnantes. La séquence d'ouverture tout comme la dernière scène véhiculent une réflexion intéressante sur notre place dans le monde. Une touche d'humour non-négligeable est apportée par Léa Drucker dans le rôle d'une professeur des valeurs françaises totalement bidon. Mais surtout, le film ne serait rien sans Tom Mercier, qui, par sa force sauvage et sa grande présence, secoue, rendant ainsi ce film incontrôlable. Il est épatant tout en restant très simple. Son maniement de la langue française est très singulier et surplombe ses deux partenaires de jeux qui s'écoutent parler et ont eu le don de m'exaspérer. La façon de parler irréaliste de Quentin Dolmaire est insupportable tout comme Louise Chevillotte qui minaude plus qu'autre chose.
    Les parti prix de mise en scène m'ont aussi dérangé. C'est très expérimental si bien que le réalisateur opte pour une caméra tremblante pour figurer le point de vue du personnage principal. On a donc plusieurs plans de son errance dans Paris, filmés en GoPro, majoritairement en gros plans et visant le sol. C'est... conceptuel et ça ne sert nullement le film. Une fois sorti de la salle, on a l'impression d'avoir assisté à une succession de scènettes, plus ou moins marquantes, rendant compte de la vie d'un exilé en France, mais sans que l'ensemble soit homogène. Le scénario est imprécis et il manque un ciment pour consolider chacune de ses scènes entre elles. Pour ma part, je ne suis pas rentré dans le film mais j'ai été captivé par ce jeune acteur qui impose une vraie rage de vivre.
    ericboulais
    ericboulais

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2019
    mal filmé, mal joué, je ne comprend pas l’intérêt d'un film ce personnage complétement malade, un thérapie peut être, mais ça aurait été bien sans nous
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2019
    À la fin de son service militaire, Yoav (Tom Mercier, révélation du film) a quitté Israël pour s'installer en France. Il y fait la connaissance d'un jeune couple, Émile (Quentin Dolmaire découvert chez Desplechin) et Caroline (Louise Chevillotte, remarquée chez Garrel), qui prend le jeune homme sous sa coupe. Yoav tire le diable par la queue dans un minuscule studio situé près de la place de la république. Il pose pour des photos X, trouve un emploi au consulat général d'Israël, tente de fuir son père venu le ramener en Israël.

    "Synonymes" est inspiré de la vie de Nadav Lapid, enfant terrible du cinéma israélien, qui, en rupture de ban avec son pays, est venu vivre en France au début des années 2000. "Synonymes" est un film sur l'exil, sur la haine de soi, sur le désir d'ailleurs. C'est un film profondément français, au point parfois de reproduire les tocs d'un certain auteurisme germanopratin, tourné par un étranger à Paris. C'est une œuvre d'une incroyable énergie, qui divisera les spectateurs : on l'adorera ou on le détestera.

    J'appartiens hélas à la seconde catégorie. Si, bien sûr, j'ai été impressionné par la puissance du jeu de Tom Mercier que la caméra ne quitte pas d'une semelle de tout le film, j'ai trouvé assez vaine la surenchère de saynètes, pas toujours crédibles censées résumer son exil parisien. On le voit successivement manquer mourir de froid dans un immense appartement de la rue Saint-Dominique après le vol de son sac à dos (sic), ouvrir grand les portes du consulat d'Israël au nom d'une idéologie sans-frontiériste, mimer un orgasme en hébreu (re-sic) pour satisfaire les fantasmes d'un photographe lubrique. C'est beaucoup. C'est trop. Et au bout d'un moment, tandis que le scénario fait du sur place, on décroche sans attendre la scène suivante, qu'on imagine déjà plus audacieuse, plus scabreuse - ce sera un compatriote de Yoav qui remonte une rame de métro, kippa vissée sur la tête en fredonnant la Hatkiva devant des voyageurs tétanisés (dénonciation de l'antisémitisme ambiant ? critique du sionisme ?).

    Le plus gênant peut-être est qu'à aucun moment Yoav ne nous touche. Il nous impressionne. Il nous dérange. Mais il ne nous touche jamais. Ce manque d'empathie nous interdit définitivement de partager sa douleur et d'en comprendre les motifs.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2019
    Synonymes est un film qui parle de l'exil et de l'accueil en France à travers un jeune israélien Yoav écœuré par son pays .Dans sa recherche de quête de sens faite d'incompréhensions , Yoav fait preuve d'audaces avec des scènes parfois dérangeantes mais l'ensemble reste trop abstrait trop confus avec de nombreuses incohérences .
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2019
    Synonymes de Nadav Lapid ne cesse de marcher sur un fil où la construction identitaire côtoie avec véhémence la renaissance et la perdition. Un homme s’enfuit d’Israël pour la France et se retrouve sans rien, nu comme un ver dans un luxueux mais vide appartement de Paris. Alors qu’on vient de lui voler toutes ses affaires, un jeune couple (Émile et Caroline) va lui venir en aide et va l’accompagner dans sa quête.

    Sébastien Guilhermet
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Vu et avis le 20190328

    Au moins, ce n est pas tout à fait désagréable

    A mes yeux, c est un film prétentieux. Il y a des effets de caméra, des tentatives de mises en scène complexes. Cela me semble trop démonstratif. Par exemple, vers la fin, pour nous montrer deux couloirs, la caméra est placée à au croisement et une rotation nous fait voir les deux couloirs. Sauf que c est fait à la caméra à l épaule, le travelling n est pas aussi bien maîtrisé qu il aurait pu l être, et la façon de tourner, l intention de faire un effet de caméra se voit.

    De toute façon, il y a beaucoup trop de caméra à l épaule, l image ne semble pas mauvaise, c est juste que que c est comme expliquer l humour, lorsque l on voit la façon dont un film est tourné, la plupart du temps c est qu on est sortit du film, que le film a une loupée.

    De toute façon, il y a beaucoup de scènes dont je n apprécie pas la mise en scène. Les gens présents ne savent pas trop quoi faire, les réactions des participants ne sont pas naturelles, ça ne fonctionne pas. Déjà dès le début, il meure de froid et il ne ferme pas les fenêtres ? D ailleurs, on ne voit pas de buée, on n a pas l impression qu il ait froid, encore moins froid à en mourrir.

    Les exemples de réactions pas naturelles des acteurs sont nombreux et on les oublie vite. Je me souviens de l après concert, à la fin, une telle dispute où chacun peut s exprimer. Ou une personne empoigne une autre personne sans que personne n intervienne. Ou la personne véhémente crie toute seule dans son coin et les gens présents l écoutent sagement. Et le coup de violent pour terminer. Je trouve cela ridicule.

    Autre exemple : en pleine nuit visiblement, quelqu un tambourine à la porte, vous mettez du temps à aller voir, mais vous avez quand même pris le temps de vous équiper d un marteau il n y a personne, vous descendez quand même l escalier jusqu à l étage du dessous, vous constatez que la porte du voisin est ouverte et vous allez explorer ledit appartement en laissant la porte de votre appartement grande ouverte. J ai un peu de mal à l imaginer ainsi. Je n apprécie pas non plus l ambassade porte ouverte à cause de la pluie, ni la scène de bagarre dans le bureau avant d aller casser du néonazi le week-end suivant. La scène de La Marseillaise me semble boiteuse aussi.

    Pour mon goût, le film ne raconte quasiment rien qui m intéresse, je trouve qu il le fait mal, je me suis ennuyé et ai hésité à partir avant la fin (d ailleurs, il y a eu je pense un peu moins de 10% de spectateurs qui m ont semblé partir avant la fin. Ce qui sauve le film je crois, c est qu il ne provoque que peu de désagréable, qu on espère jusqu à la que la fin rattrape le film.
    lea r.
    lea r.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 avril 2019
    Film mal écrit, mal joué, mal réalisé... bref j'ai passé un moment très désagréable. Un manque de profondeur qui agace. Il faudra m'expliquer l'ours d'or...
    FaRem
    FaRem

    8 601 abonnés 9 506 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Troisième long-métrage de Nadav Lapid qui nous fait suivre l'exil de Yoav, un homme profondément dégoûté par son pays qui arrive en France pour être français. Pour embrasser son nouveau pays et sa nouvelle culture, il fait tout pour se détacher de ce qu'il était en Israël en rayant notamment l’hébreu de son langage. Sur place, il peut compter sur un couple qui va beaucoup l'aider que ce soit émotionnellement ou financièrement. Avec ce film, le réalisateur aborde les thèmes de l'exil, de l'intégration dans un autre pays, de la transmission et d'héritage avec Yoav qui a beaucoup d'histoires à raconter, et de cette quête d'identité qui s'apparente à une crise identitaire avec le passé du personnage qui refait systématiquement surface ce qui complique son envie de repartir à zéro. Si les thèmes sont intéressants, le problème du film réside dans toutes les scènes qui accompagnent le récit. Le 3/4 du film est quelconque avec des scènes d'une grande banalité ou inintéressantes. Le triangle amoureux n'apporte pas grand-chose tandis que cet érotisme forcé que le réalisateur essaie absolument d'intégrer à son film est parfois grossier. Le film flirte trop souvent avec le voyeurisme alors que la scène du casting est vulgaire. Tom Mercier se débrouille bien pour son premier grand rôle seulement, son personnage ne dégage rien de bien sympathique. Un frein pour moi, car je n'ai pas réussi à m'intéresser à son parcours et par conséquent à l'histoire du film. Au final, "Synonymes" est un film assez déroutant et particulier qui n'est pas mauvais, mais qui n'était pas fait pour moi.
    Betty B
    Betty B

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2019
    un navet? Non, un champ de navets. Mal filmé, camera qui bouge de manière insupportable, des gros plans inutiles, de quoi sortir avec une migraigne, mal joué, avec un acteur visiblement amoureux de son propre corps, dont le talent en matière de jeu est très discutable.
    L'histoire aurait pu être intéressante, mais c'est tellement mal développée que les deux heures du film semblaient interminables.
    Allégorie de la violence, maladie mentale collective impasse où se trouve la société israelienne? Sans doute, mais
    il faut du talent pour faire un bon film.
    Scaar Alexander Trox
    Scaar Alexander Trox

    14 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Synonymes de Synonymes : assommant, aberrant, absurde, clownesque, creux, pontifiant, prétentieux, ridicule, stérile, superflu, vain, vide.
    Je n'avais pas été à deux doigts de quitter la salle depuis le Pinocchio de Benigni. Soyons plus clairs : ce truc est une des pires expériences cinématographiques que j'ai vécues. Je n'ai pas vu les précédents films de Nadav Lapid, mais son troisième long est une aberration. En fait, il est encore moins que ça : une aberration, ça reste en mémoire, or j'aurai oublié Synonymes dans 5, 4, 3, 2, 1... Il n'est rien, dans le sens où il ne vient de nulle part de vraiment définissable, tout juste l'insignifiante mégalomanie de son metteur en scène qui n'en a pas les arguments artistiques, et ne va nulle part, puisqu'aucun de ses propos (l’ambiguë réalité de l'appartenance à une terre, la complexité de l'assimilation, le langage comme marqueur d'identité, la légitimité de la frontière, l'immigration, Israël !) ne dépasse le stade embryonnaire, Lapid étant trop occupé par sa régurgitation nauséeuse de films de la Nouvelle Vague (de Godard à Eustache) à laquelle il n'a clairement rien compris (avec son Antoine Doisnel de supermarché joué par l'insignifiant Quentin Dolmaire), et par son besoin compulsif de faire dans le "cinéma coup de poing". En résulte un enchaînement abrutissant de scénettes-happening ridicules qui croient retourner le cerveau sauf que non, aussi saoulant que confus, dévoué corps et âme au one-man-show d'un acteur certes habité, mais potentiellement insupportable, et à qui Lapid a confié un des premiers rôles les plus antipathiques du cinéma, en plus d'être clairement obsédé par sa bite (dès la première scène, où il prend TROP son temps à le filmer à poil, on sent qu'on va voir un film d'auteur "radical"...). Désolé, gars, mais c'est pas en agitant ta caméra dans tous les sens et en faisant brailler ton acteur que tu vas faire un film coup de poing ; ce sera tout au plus une petite branlette. L'hystérie de Synonymes ne cache pas sa nature d'immonde pensum bouffé par la théorie, négligeant son chouïa d'intrigue (plombée par au moins UNE grosse incohérence) et la nécessité élémentaire de personnages attachants (c'est proche du zéro d'un point de vue dramaturgique).
    À mes yeux, la Berlinale ne se remettra JAMAIS de cette débâcle intégrale, même en prétextant l'hallucination collective. Pour s'exciter sur ce pensum, il faut être complètement à la ramasse.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 avril 2019
    A part 1 ou 2 scènes réussies, et un certain magnétisme du comédien principal (dont on découvre, dès la première scène, les talents), c'est super ennuyeux et répétitif, froid et incompréhensible. Le moment le plus gênant est la scène du métro, d'une violence hallucinante, lorsqu'un ami du monolithique immigré israélien, joue un jeu de domination sur un vieil arabe... Comment interpréter cette scène ? Mystère. Le personnage principale en est complice mais, comme pendant 2h, il n'a aucune réaction. Je ne le conseille pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2019
    J'ai beaucoup aimé ce film pour les raisons suivantes, il a une facture très moderne qui m'a plu, et un esthétisme gracieux, c' est très beau. J'ai aimé le manteau jaune du personnage. Mais c'est aussi dérangeant par moment, mais dérangeant et nécessaire. Ca me fait penser à du cinéma et des films de la nouvelle vague. Le héros entier, curieux de tout, sincère en recherche de lui-même, et qui vient bousculer les certitudes du spectateur. C'est touchant, pas forcément facile mais ce film ouvre des fenêtres sur l'humain, la souffrance, l'identité, la rupture, la loyauté, l'amour, l'entraide. C'est un héros de roman on a peur pour lui, on veut le sauver dont ne sait pas quoi et on l'aime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Un très beau film dense, intense, complexe et parfois dérangeant mais jamais gratuitement. Une plongée dans les méandres parisiens et une critique acerbe des dérives de l'état israélien.
    eocen
    eocen

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2019
    Je n'ai pas compris la subtilité du film. Et pour cause, l'accent fort marqué de l'acteur principal nous enlève de la compréhension. Pour le reste, les jeux d'acteurs et la mise en scène sont vraiment, vraiment très bas. 2h, c'est long en fait..
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