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    Notre-Dame du Nil
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    22 critiques spectateurs

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    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    140 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Je me suis coulée dans ce film, dans cette Afrique toute en POESIE, en BRUME et en RIVIERES, dans ces pensionnaires ravissantes et (faussement) pieuses et dans cette Vierge dont le nez ressemble davantage semble-t-il à celui d'un tutsi...
    Cette histoire de nez, ce petit détail tout simple et tout insignifiant (que l'on a déjà connu par ailleurs), va permettre aux uns et aux autres de donner libre cours à leur haine et j'ai trouvé que tout cela était habilement mené... A diffuser d'urgence dans les collèges et lycées me semble-t-il!
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2020
    Les deux premiers longs-métrages de fiction d'Atiq Rahimi étaient des adaptations de ses propres romans, lui l'écrivain qui a obtenu le Prix Goncourt en 2008 avec Syngué Sabour. Pour la première fois, avec Notre-Dame du Nil, il tire son argument du livre d'une autre, Scholastique Mukasonga, Prix Renaudot 2012. Ce changement, augmenté par un tournage dans un pays dont le contexte lui est moins familier, explique-r-il le sentiment d'inachevé que l'on est en droit de ressentir à l'issue de la projection ? Peut-être. De manière assez claire, le film se veut une démonstration que le futur génocide au Rwanda détient des racines bien antérieures à 1994 et même avant l'indépendance, avec la colonisation. Une argumentation qui n'est sans doute pas contestable mais que Notre-Dame du Nil étaye d'une manière assez maladroite en forçant sur l'esthétisme (aïe, les ralentis) et le lyrisme (ouille, la voix off) avec un scénario qui oublie d'approfondir ses portraits de jeunes femmes, préférant miser sur le collectif. Oui, c'est sûr, ce poison nommé Rwanda entre les deux communautés existait déjà 20 ans avant les exactions que l'on sait mais pourquoi alors ne pas avoir focalisé davantage sur les deux jeunes tutsis qui sont de plus en plus ostracisées par leurs petites camarades dans cette école destinée à former la future élite du pays ? Le problème est que le film ne peut pas vraiment s'attarder sur telle ou telle protagoniste vu le caractère très inégal de l'interprétation, et c'est un euphémisme. Pascal Greggory, pour sa part, incarne un personnage plutôt ambigu dont on se demande qui il est réellement, ce qui n'est pas trop gênant, mais aussi quel est son rôle et son utilité véritable dans le film, ce qui est plus embarrassant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 février 2020
    L’institut catholique Notre-Dame du Nil est un pensionnat qui forme les jeunes filles de l’élite rwandaise. En 1973, les tensions qui minent la société, divisée entre Hutus et Tutsis, s’y font déjà sentir.

    Le roman de Scholastique Mukasonga a obtenu le prix Renaudot en 2012. Largement autobiographique, il racontait la vie des jeunes pensionnaires d’un établissement catholique dont l’innocence se brisait sur le racisme qui monte. Atiq Rahimi le transpose à l’écran. Cet artiste d’origine afghane, qui circule entre littérature et cinéma, est lui aussi un réfugié installé en France. Son roman "Syngué Sabour" avait obtenu le prix Goncourt en 2008. il en avait supervisé l’adaptation à l’écran en 2012. On comprend ce que le Franco-afghan a trouvé dans le roman de la Franco-rwandaise : le dévoilement d’une violence atavique jamais exorcisée.

    Le génocide rwandais a déjà donné lieu à plusieurs films : "Hôtel Rwanda" de Terry George, "Shooting Dogs" de Michael Caton-Jones, "Un dimanche à Kigali" de Robert Favreau, "Lignes de front" de Jean-Christophe Klotz…

    "Notre-Dame du Nil" ne se déroule pas en 1994 pendant le génocide, mais vingt ans plus tôt. L’idée du film et celle du livre est de dénoncer l’idéologie raciste qui fera vingt ans plus tard le terreau du drame et de la dépister jusque dans les rangs innocents d’un pensionnat de jeunes filles. On y voit quelques adolescentes archétypiques, plus ou moins insouciantes : Gloriosa, la meneuse de bande, fille de ministre, Veronica, la rêveuse, Frida, la starlette, Modesta, la métisse….

    Le film est gravement handicapé par deux défauts rédhibitoires. Le premier est la médiocrité de son interprétation. Les jeunes actrices ânonnent leur texte sans charme ni talent. Le second est la confusion du scénario qui essaie sans y réussir de suivre le destin de trop de caractères sans nous permettre de nous attacher à aucun sinon à celui de la « méchante » Gloriosa.
    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2021
    Adapté du roman autobiographique de Mukasonga, prix Renaudot 2012, un drame historique qui tente de montrer les racines du mal du génocide rwandais, plutôt séduisant visuellement, mais au scénario super confus qui ne permet de développer aucune empathie envers les personnages, si bien qu’on se demande toujours qui est qui et qui fait quoi !
    gene B.
    gene B.

    10 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2020
    Démarrage beaucoup trop lent, je me suis ennuyée. La fin du film est top. Certains critiques ont été gênés par le mauvais jeu d'acteur des jeunes filles. Pas moi... C'était juste trop mou... Déçue.
    Blablacinema1234
    Blablacinema1234

    6 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2020
    Très beau film avec de belles images ! Une adaptation réussie qui nous parle de jeunes filles rwandaises formées à l'institut Notre Dame du Nil pour devenir l’élite du pays. Bien écrit et bien réalisé.
    Ma fille et moi avons passées un bon moment devant ce film !
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2020
    De l'écrivain et réalisateur franco-afghan Atiq Rahimi, j'avais énormément aimé "Terre et Cendres", présenté dans la sélection Un Certain Regard de Cannes 2004 et sorti dans les salles françaises début 2005, ainsi que "Syngué Sabour - Pierre de patience", sorti en 2013. Deux adaptations de romans qu'il avait écrits, le second ayant obtenu le Prix Goncourt en 2008. Tout ce qu'il faut pour aller voir en confiance "Notre-Dame du Nil", même si, cette fois ci, le roman adapté au cinéma n'est pas de lui, mais de l'écrivaine franco-rwandaise Scholastique Mukasonga, roman ayant obtenu le Prix Renaudot en 2012. Sauf que l'interprétation des comédiennes non professionnelles de ce film est d'une telle médiocrité qu'il est impossible, du moins pour moi, de donner un avis serein sur cette réalisation. Toutefois, le film, dont l'action se déroule en 1973, présente l'intérêt non négligeable de nous rappeler ou de nous apprendre (cela va dépendre de l'âge et du degré de connaissance de la géopolitique africaine des spectateurs) qu'au Rwanda, les "problèmes" entre les tutsis et les hutus existaient bien avant les événements de 1994. A mettre aussi au crédit du film, l'excellente musique du trio Aldo Romano, Louis Sclavis, Henri Texier.
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2020
    Le réalisateur franco-afghan Atiq Rahimi signe ici une œuvre qui se veut prémonitoire puisqu'elle se déroule en 1973, au Rwanda, où les prémices de la guerre entre Tutsis et Hutus sont déjà présents. Il faut se l'avouer, le film est assez maladroit avec une multitude de personnages (en l'occurrence les jeunes filles pensionnaires de l'Institut Notre-Dame du Nil), et au milieu de tout ça, l'homme blanc (Pascal Greggory). Le film, très léger au début, monte en intensité avant de basculer dans la violence. Malgré ses imperfections, le réalisateur filme avec élégance ce que l'on pourrait appeler l'origine du mal. Intéressant.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    98 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2020
    Ce film retrace la menace subie par les Watutsi en 1973. Soit 20 ans avant la solution finale totalement planifiée est totalement avalisée par les défenseurs de la francophonie.
    Les malheureux avaient dejà en mémoire les pieds et les mains effilées flottant sur les eaux du Nil en 1963.
    Il fallait raccourcir les géants, n'est-ce pas ?
    Quand la beauté souligne la cruauté…
    Mais qui est à même de comprendre les sous-entendus de ce magnifique film
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    Atiq Rahimi a bien du talent. Nous le savons depuis la parution de "Syngué sabour", évocation sobre et douloureuse d'un Afghanistan en proie à la folie des hommes et à l'obscurantisme religieux, que l'écrivain a adaptée à l'écran quelques années plus tard avec la complicité de Jean-Claude Carrière. Cette fois, c'est à nouveau de l'adaptation d'un roman qu'il s'agit, celui de la Rwandaise Scholastique Mukasonga, "Notre-Dame du Nil", qui a obtenu le prix Renaudot en 2012. Atiq Rahimi l'Afghan a installé sa caméra en plein cœur d'une Afrique meurtrie par le génocide de 1994. Preuve que cet écrivain-cinéaste en parfait humaniste sait être sensible aux misères de peuples certes profondément différents, mais ayant en commun d'appartenir à la race la plus perverse qui soit, la race humaine. Nous voici donc plongés dans un Rwanda d'avant le génocide, celui du début des années 70, lorsque les prémices du conflit entre Hutus et Tutsis se font sentir. Scholastique Mukasonga avait ému ses lecteurs en évoquant le quotidien d'un pensionnat catholique situé au cœur des montagnes du Rwanda, un institut s'étant donné pour mission de former de bonnes citoyennes doublées de chrétiennes exemplaires et qui sauront devenir des mères modèles. C'est bien sûr une élite sociale à qui s'adresse cette formation comme en témoigne le ballet des voitures de grand luxe sillonnant les routes de terre battue lorsque vient le temps des vacances et que ces jeunes demoiselles doivent réintégrer leurs demeures familiales. Tout semble au début évoluer dans une parfaite harmonie : la nature est luxuriante à souhait ; on y entretient un culte qui tient autant du paganisme - la vénération des sources du Nil - que d'une présence mariale aussi artificielle que le noir de la statue de la Vierge qui est ainsi honorée et dont la couleur et les traits relèvent de la falsification la plus maladroite. C'est précisément ce dernier point qui va attiser la curiosité et la témérité de deux jeunes filles dont les mensonges auront des effets désastreux. Le film est incontestablement une réussite d'un point de vue formel. Les images témoignent d'une indéniable poésie et d'une lumière admirablement distribuée. On y reconnaît la patte d'un des plus grands chefs opérateurs du moment, Thierry Arbogast, qui avait déjà signé la photo dans la version filmique de "Syngué sabour". Par ailleurs, le rythme infiniment lent concourt à cette belle harmonie d'un monde où les hommes et les femmes ont tout (ou presque) pour vivre comme dans un éden. Mais la fin du film rompt avec cette vision idyllique : le paradis est désormais perdu par la faute des humains. On pourra sans doute reprocher à Atiq Rahimi d'être peu à l'aise dans l'évocation de la violence et même de se montrer confus sur la fin dans les enjeux en présence. La faute à un scénario quelque peu déséquilibré ? Sans doute. Ce qui est certain, c'est que l'on préfère Atiq Rahimi dans son art de l'évocation poétique - et cependant dénonciatrice - plutôt que dans celui de la description réaliste. Il n'en demeure pas moins que le film mérite d'être vu et salué, ne serait-ce que pour l'interprétation des jeunes actrices noires qui évoluent avec une belle élégance et une grande subtilité.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    229 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Un beau film sur le conflit Hutu Tutsi au Rwanda. De jeunes actrices prometteuses. Un scénario très travaillé.
    Grain2Sable
    Grain2Sable

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Le spectateur reste un peu sur sa faim ... pourtant les images et la photographie sont de bonne qualité, le jeu des acteurs convaincant, les allusions aux racines du génocide avenir sont à la fois claires et justement posées. Beaucoup de qualités pour ce film qui résulte à la fin inégal. Peut-être l'adaptation un peu trop scolaire du roman est trop apparente et aurait mérité d'être retravaillée pour le support cinéma ; certains personnages et actrices ne demandaient qu'à être étoffés pour donner plus de puissance et d'homogénéité à l'ensemble.
    Mais il ne faut pas être si sévère, nous voyons tellement de films marquetés et creux que même un peu sur la retenu, il faut soutenir ce type de cinéma.
    Maev46873
    Maev46873

    6 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2020
    Je dois avouer que ce n'est pas du tout mon style de film donc j'y suis allée avec un peu d'appréhension... Et quelle belle surprise ! Le film a un véritable charme. Le réalisateur a un regard très juste sur la situation ! Je conseille !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2020
    On ressort bouleversé par ce magnifique film: il y a de la délicatesse, de la pudeur. une question autour de l''équilibre: comment l'harmonie glisse vers la violence de façon aberrante.
    Des images et musique somptueuses, qui nous accompagnent vers une tension de plus en plus sensible.
    Merci
    Iletaitunefoismavie
    Iletaitunefoismavie

    31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2020
    Un histoire profonde qui montre simplement les choses de manière à la fois réaliste et poétique. Je ne suis pas déçue et je salue le fait d'avoir pris des actrices peu (voir pas du tout) connues, une prise de risque qui fait que le film en ressort d'autant plus vrai !
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