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Kevin dioles
45 abonnés
681 critiques
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3,5
Publiée le 29 décembre 2019
FABRICE LUCHINI, touchant,, admirable, dans cette histoire qui traite sur le sujet grave de la mort programmée. PATRICK BRUEL croquant la vie à pleines dents, rempli de compassion devant son ami qui n'arrive pas à lui avouer le drame qui se profil devant lui. Une suite de quiproquos burlesques illustrant une comédie douce-amère. Nous sommes partagé entre sourire et larmes. Une fiction très bien interprété , un face-à-face remplie d'émotions.
Très beau film avec une morale à la fin et 2 acteurs qui jouent d'une manière formidable même si la fin de Bruel est pas tout à fait la réalité ... Un autre grand rôle de Bruel après le Prénom et Fabrice Luchini est aussi superbe dans ce rôle.
belle surprise ! un duo improbable et qui marche pourtant fort bien. Nous alternons du rire aux larmes (perso, j'ai bcp pleuré à la fin) et tous les mystères de l'amitié sont abordés ( la différence, la complémentarité, l'amitié à vie, les coups de rire, les coups de gueule…) Oui, l'amitié c'est de l'amour et ce film le montre bien - Un ami c'est celui qu'on connait bien et qu'on aime encore !
Dans notre époque où le cinéma est un grand parc d'attraction où l'on vénère l'insouciance, pas facile de parler de la mort, et encore moins de la maladie. La dégradation du corps et de l'esprit est aux antipodes des valeurs contemporaines. Becker s'y était risqué avec "Deux jours à tuer", un film déjà poignant où Dupontel renversait la table, avant de se cacher loin du monde. Les deux brillants auteurs du "Prénom", sans doute excités par le challenge, ont souhaité aborder le thème sous la forme d'une comédie. Avec l'idée astucieuse de départ d'une confusion dans les diagnostics pour arriver à un résultat bien trouvé : la maladie n'est plus un parcours désespérément solitaire, mais une aventure à deux où chacun s'oublie pour prendre soin de l'autre. C'est très subtil de troquer ainsi le misérabilisme pour l'empathie. Quand on y ajoute le sens des dialogues bien léchés du tandem du "Prénom" ( Ah cette fameuse tirade de Valérie Benguigui ! ) et le jeu très nuancé d'un Luchini absolument parfait, aux côtés d'un Bruel bien dans son rôle, on parvient à un film doux et amer qui enchante. Un film plus léger que son sujet, en particulier dans sa réponse à la question "que faire de ses derniers mois de vie", une question où les réponses sont loin d'être consensuelles, comme on le voit chez ces deux hommes que tout oppose. C'est aussi pourquoi le film est si touchant. Il nous parle de notre propre angoisse face à la faucheuse, et à la nécessité de vivre pleinement, en n'oubliant pas de dire à nos proches qu'on les aime. L'émotion est là, qui nous saisit, notamment dans les dernières images. Et la formidable actrice Zineb Triki joue un ange revenu de l'enfer pour apporter son sourire au partant et à celui qui reste... Un très joli film qui raconte la mort avec le sourire, soit une sacrée démystification de ce qui fait plus que jamais partie de la vie...
Très bon film avec mon idole et un luccini fenomenal une belle histoire d amitié j ai passer un excellent moment avec ma meilleure amie on passe des rires aux larmes
Pas grand chose à ajouter, le titre est suffisamment explicite. Bruel et Luchini forment un duo amusant mais leur road-movie macabre manque d'intérêt. Boîte de nuit et resto sans payer l'addition, ça sent plus la soirée d'ado que l'apogée d'une vie. On peut attendre le passage à la télé.
Grand sourire au sortir du cinéma tout en ayant été profondément touchée. On se partage entre rires et larmes sur un rythme parfaitement mené. Film agréable où les dialogues exquis sont parfaitement orchestrés. L’histoire est propice aux gags et quiproquos et la fin est attendue mais tout fonctionne parfaitement (malgré quelques petites invraisemblances). On se laisse prendre au jeu grâce au duo excellent : F. Luchini égal à F. Luchini et P. Bruel fait du P. Bruel ; l'un n'écrase pas l'autre. Les seconds rôles féminins sont tout autant savoureux : Pascale Arbillot et Zineb Triki. Pas un chef-d’œuvre dans l'absolu mais un très bon moment de cinéma, à savourer sans modération
Un très beau film, oscillant entre comédie, humour noir et mélodrame, sur le fil du rasoir et dont le scénario avance à partir d’un point de départ classique, à savoir un quiproquo où 2 amis d’enfance [s’étant connu au collège à Biarritz, il y a 43 ans, l’un chercheur à l’Institut Pasteur (Arthur Dreyfus, joué par Luchini), l’autre menant une vie de patachon (César Montesiho, joué par Bruel)] croient l’autre atteint d’un cancer avec une espérance de vie de 3 mois. Un film, bien sûr, sur l’amitié, la séparation dans un couple mais aussi le mensonge, la perte des proches et le temps qui reste à vivre (d’où le titre du film). Une mention particulière au personnage de Randa (Zineb TRIKI), rayonnante, après avoir surmonté son cancer du sein. Le sujet rappelle celui de « Truman » (2016) du catalan Cesc Gay avec Ricardo Darín et Javier Cámara, plus dramatique.
Dans l'ensemble on passe un bon moment en regardant ce film. Tout n'est pas parfait notamment avec Bruel un peu lourd par moment , et avec quelques blagues à 2 balles. Mais finalement on oscille entre une comédie à la fois assez drôle, et triste quant au sujet de la maladie pour ceux qui l'ont connues. A noter : Luchini réalise une belle prestation.