Tous deux la fin de cinquantaine, ils se sont rencontrés ados sur les bancs d'une école catholique : un (à moitié - et pas la bonne) Ashkénaze, "Arthur" (Fabrice Luchini), médecin-chercheur à Pasteur (et universitaire), jamais remis de son divorce et plutôt introverti, et "César", un Séfarade 100 %, coureur de jupons impénitent, hâbleur et flamboyant, mais passant depuis toujours d'une entreprise foireuse à une autre (Patrick Bruel), brouillé depuis 20 ans avec son père. À la suite d'un quiproquo initial installé d'une manière déjà plutôt capillotractée, s'enchaînent tout un tas de "hasards et coïncidences", pas forcément fluides et/ou vraisemblables - et c'est là que pèche (passablement) ce nouveau film du talentueux duo Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière.... Par ailleurs un poil trop long. Mais le dialogue (de ces auteurs de théâtre, à la base) est toujours excellent. Et Luchini, comme Bruel, font des amis (improbables) "pour la vie" tout à fait convaincants. Et attachants. Globalement divertissant (et un peu plus, eu égard au thème abordé aussi, celui de la maladie), ce "Le Meilleur reste à venir".
Les deux personnages principaux incarnés par Bruel et Luchini sont trop caricaturaux pour qu’on puisse accorder ne serait-ce qu’un peu de cohérence à cette intrigue alambiquée. En découlent de vaines tentatives de comique de situation, trop incongrues pour faire mouche et parfois presque gênantes.
Par les auteurs du Prénom, on se doutait bien de la qualité du film, le résultat est conforme à l'attente: un formidable duo d'acteurs, qui d'ailleurs semblent vraiment s'amuser à jouer ensemble, avec leur bonne humeur communicative, et ce malgré un sujet grave: la maladie en l'occurrence le cancer. Le traitement de l'histoire est fait de telle manière qu'aucune scène n'est vraiment larmoyante, bien au contraire, le côté positif est toujours présent, ce qui n'empêche pas quelques moments plus graves avec forcément un peu d'émotion. Donc pour conclure un film à voir, ne serait-ce pour passer un bon moment avec ces deux amis d'enfance, à la vie, à la mort...
Film magnifique sur l'amitié Duo génial Luchini toujours au top et Bruel surprenant Que d'émotions on passe du rire aux larmes mais c'est de très bon niveau À voir absolument moment qui réchauffe malgré le sujet qui traite de la disparition d'un ami on en ressort serein et plus fort
Arthur (Fabrice Luchini) est un grand ponte de la médecine, timide et pondéré, père divorcé d’une adolescente boudeuse. César (Patrick Bruel) est un flambeur couvert de dettes et de femmes qui n’a jamais rien fait de sa vie sinon que d’en jouir. Arthur et César se sont rencontrés en pensionnat et sont les meilleurs amis du monde. Quand Arthur apprend à la suite d’un malentendu que son ami est atteint d’un cancer incurable, il ne trouve pas le courage de le lui dire mais décide de l’accompagner dans ses derniers moments.
Tout dans "Le meilleur reste à venir" me faisait fuir. Son pitch démago inspiré par un épisode de la vie de Alexandre de La Patellière qui a appris qu’il était atteint d’un cancer – finalement soigné – et qui ne l’a avoué qu’à son seul ami et coréalisateur Matthieu Delaporte. Son affiche racoleuse qui aurait pu tout aussi bien vanter un parfum pour hommes. Ses deux acteurs horripilants : je n’ai jamais trouvé Bruel beau ni Luchini intelligent. Son duo de réalisateurs dont le précédent succès, "Le Prénom", ne m’avait pas fait rire.
La première moitié du film allait me conforter dans mes a priori. Personnages caricaturaux, scénario pas crédible, humour pas drôle (« tu ne vas pas quand même pas en faire une affaire, Dreyfus ? »). Et puis, force m’a été de ravaler ma bile devant sa seconde moitié jusqu’à un épilogue qui m’a noué les tripes.
"Le meilleur reste à venir" réussit à parler de l’amitié et de la mort en étant drôle sans être vulgaire, en restant grave sans devenir pontifiant. Le défi était audacieux ; Delaporte et La Patellière le relèvent avec talent. Sans doute suis-je dans le cœur de cible : le CSP+ cisgenre quinquagénaire dont le meilleur ami ou lui-même a eu ou est susceptible d’avoir à brève échéance un cancer fatal. Pas sûr que le film ait autant d’impact en dehors de cette cible, mis à part les fans de tous âges, et ils sont nombreux – de Luchini (60+) et de Bruel (40+).
Mais toujours est-il que si la vie vous a donné la joie d’avoir un ami, un ami d’enfance auquel vous lie une amitié insubmersible, vous ne pourrez regarder qu’en pleurant ce film qui exalte la force de ce lien et la douleur de sa perte.
Un très beau film, touchant, sur l'amitié et sur la maladie. Fabrice Luchini montre qu'il est l'acteur français du moment, tandis que Patrick Bruel joue à la perfection son rôle de bobo dragueur et fauché. On peut regretter que cet excellent jeu d'acteurs occulte complètement celui des personnages secondaires qui traversent le film comme des fantômes.
Dans le même registre que « Intouchables », « le Meilleur Reste à Venir » traite avec une réelle sincérité d’un sujet grave qui ne se prête pas forcément à la légèreté. Débutant par un quiproquo, la seconde mise en scène commune du duo gagnant du « Prénom », Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, passe progressivement de la comédie au drame. La complicité et l’amitié qui unit, à la vie à la mort et de manière très naturelle Fabrice Lucchini et Patrick Bruel, favorise pleinement ce basculement inévitable. Bien qu’attendue, la fin procure une profonde émotion à laquelle il est difficile de résister.
FABRICE LUCHINI, touchant,, admirable, dans cette histoire qui traite sur le sujet grave de la mort programmée. PATRICK BRUEL croquant la vie à pleines dents, rempli de compassion devant son ami qui n'arrive pas à lui avouer le drame qui se profil devant lui. Une suite de quiproquos burlesques illustrant une comédie douce-amère. Nous sommes partagé entre sourire et larmes. Une fiction très bien interprété , un face-à-face remplie d'émotions.
Vu en avant-première à Angoulême il y a quelques jours, comment vous dire à quel point je vous recommande d’aller voir ce film ? Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patelliere ont concocté là un bijou, à mon sens encore meilleur que Le Prénom. Luchini est absolument génial, sans faire du Luchini à tout va, idem pour Bruel. Quand à Zineb Triki, elle est juste sublime et parfaite. Je ne suis sans doute pas objective, de par certains aspects du film me parlant particulièrement, mais j’ai rarement autant ri et pleuré récemment au cinéma. Je pense que ce film restera dans mon top 5 et deviendra l’un de mes films doudous (on en a tous, non ?)
Mouais, bon... Ce n'est pas vraiment désagréable (bien qu'un peu long, quand même!), il y a même quelques moments assez justes, et le tandem Fabrice Luchini - Patrick Bruel fonctionne plutôt mieux que prévu. Maintenant, je trouve ça quand même facile et prévisible, l'improbable point de départ pouvant « amuser » un temps, avant de devenir pesant, voire pénible tant ce double, voire triple quiproquo s'étire sur TOUTE la durée du film. Alors je sais bien que c'était le but initial et que tout le canevas de comédie dramatique repose là-dessus, cela ne m'empêche nullement de trouver ça lourd, voire sans grand intérêt à force, les dialogues souvent trop écrits manquant régulièrement de naturel. Après, il y a un certain savoir-faire : on a beau être loin de la (relative) réussite du « Prénom », l'emballage reste convenable et la belle Zineb Triki apporte pas mal de douceur au résultat, mais « Le Meilleur reste à venir » reste tellement enfermé dans sa logique quasi-boulevardière que son intérêt en devient vraiment limité. Passable.
Après LA BELLE EPOQUE, c'est au tour de LE PIRE… pardon, "Le meilleur reste à venir". Comment ne pas être frappé jusqu'au haut le cœur par cette pseudo comédie bobo, lourde, invraisemblable, interminable, macho, bêtement larmoyante sur la fin, sans aucune idée de mise en scène, avec une interprétation qui en fait des tonnes, etc. En faire une ode à l'Amitié ? A la Nostalgie ? Et pourquoi pas au Cancer ?!!! Un des pires navets franchouillards de l'année.