"Play" ou comment mal débuter son année 2020 au cinéma. Sur la foi d’un bon paquet de critiques enthousiastes, je suis allé voir ce film qui sentait bon la nostalgie ado des années 90. Alors oui de la nostalgie Nineties il y en a à gogo dans ce film, ça déborde même, à tel point qu’au bout d’une demi-heure de film, on en a déjà ras la casquette de voir défiler à la chaîne des blagues potaches sans la moindre récit construit, sans le moindre enjeu dramatique. Car le vrai problème c’est qu’Anthony Marciano n’a pas écrit de scénario pour ce film, n’a jamais pris le soin de construire quelque personnage que ce soit, se contentant juste de mettre bout-à-bout des séquences, des rushes imaginaires souvent bien lourdingues, repiqués dans les cassettes vidéo de Max Boublil tournées au cours de ces 30 dernières années. Un énième film de Found Footage qui, en l’occurrence, est plutôt un foutage de gueule, un film qui transpire la vacuité du début à la fin. On n'échappe à aucun cliché sur l’adolescence dans les années 90, on a droit aux sempiternelles scènes de liesse durant la Coupe du Monde 98 mais aussi pour le soir du passage à l’an 2000 sans aucune mise en perspective, sans aucun lien avec le reste. Tout ça est noyé dans une romance à deux balles dont on se fout royalement car on attend qu’une chose c’est que le film se termine pour passer au suivant.
Max a presque 40 ans et doit prendre une décision importantissime. Pour être sûr de ce choix, il décide de revoir 25 ans de son existence stockée sur des bandes vidéos qu'il a entassées depuis ses 13 ans et ce fameux Noël où ses parents lui ont offert un caméscope. Nous allons donc revivre sa vie et celle de ses trois meilleurs amis (Mathias, Arnaud et Emma) à travers des morceaux de films récupérés de 1993 à la fin des années 2010. Ce feel-good movie à la sauce comédie romantique et proposé en mode found footage (comme "Le Projet Blair Witch", "REC" ou "Cloverfield" par exemple) est une véritable petite bulle de fraîcheur réjouissante permettant notamment à toute une génération de se replonger avec délice et nostalgie dans le passé. Le style hyperréaliste est magnifié par des comédiens étincelants pour chaque tranche d'âge et par une réalisation minutieuse et soignée. La seule mini déception est finalement de se dire que toute cette histoire n'est qu'une fiction : on aurait tellement aimé que tout soit vrai !! Un bon moment cinéma drôle et touchant permettant un peu de voyager dans le temps... Site www.cinemadourg.free.fr
Il y aurait mauvaise grâce à bouder son plaisir de l'instant devant Play, récit générationnel qui court sans s'essouffler tout au long des années 90. Le film sera vite oubliable, bien sûr, faute d'enjeux majeurs, passé l'aspect nostalgique relatif à l'insouciance de la jeunesse, mais gageons qu'il gardera son impact émotionnel, lors de visions futures, devant son écran de télévision. Et c'est valable même pour les plus âgés ou plus jeunes qui ne peuvent qu'être sensibles à cette évocation drolatique et romanesque d'une partie de l'existence où le champ des possibles est encore grand ouvert. L'idée de départ, reconstituer l'adolescence et le début de l'âge adulte via les souvenirs personnels enregistrés sur caméscope, est amusante et tenue jusqu'au bout ou presque, ce qui n'était pas gagné d'avance et dénote un certain talent d'écriture. Les partis pris sont acceptables : parler avant tout des choses agréables et passablement déconnantes, à de rares exceptions près, même s'il y a un côté égocentrique dans l'affaire, le monde extérieur et ses bouleversements restant hors champ (Le 11 septembre, la chute du mur de Berlin ...). Play résonne comme un hymne à la jeunesse et à l'amitié, une sorte de mur des merveilles, comme dans le morceau symbolique d'Oasis, juste avant de passer aux choses très sérieuses de la vie. Laquelle n'est certainement pas une comédie romantique mais préserve toujours ces souvenirs de jours d'avant la gravité, marqués par la désinvolture et la légèreté. Quel que soit son âge, cette periode-là est gravée pour toujours et c'est sur ce bouton un brin mélancolique que Play appuie avec justesse.
"Play" est un film qui m'a tranquillement bouleversé, l'air de rien. C'est une douceur pleine de romantisme, de poétique mélancolie et, pour tout dire, d'humanité dans ce qu'elle a d'intime et de naturel. Les acteurs jouent parfaitement; l'histoire est parfois imprévisible mais reste crédible; et Alice Isaaz (Emma), magnifique, résume, dans son aura, toute la force et la fragilité de nos premiers émois amoureux. Max Boublil, Arthur Périer et Malik Zidi complètent avec brio le groupe d'amis, et Noémie Lvovsky ne dénote pas. Ce film, sorte de journal intime filmé, où chaque figure est à la fois particulière et universelle (celles de la maman quinquagénaire à côté de la plaque, de l'amour de jeunesse qui s'envole, de l'éternel adolescent qui tarde à maturer, etc), est une fable tantôt sympathique, tantôt cruelle qui vient titiller nos coeurs d'enfant et nous rappeler un peu du bon sens de la vie.
Super film, j'ai trouver Max Boublil que je porte pas forcément dans mon cœur bon et efficace avec le clin d'oeil à la cité de la peur avec Alain Chabat. On nous met dans une époque 80's 90's que j'ai pas connue donc pour moi c'est une très bonne découverte.
Ce film rappellera en effet quelques bons souvenirs des années 80-90. Le sujet n'est pas tellement la vie d'une bande de copains, mais plus une histoire sentimentale, celle d'un ado attardé qui met 15 ans à accepter ses sentiments et commencer à agir en adulte. Le film joue à fond la corde affective, et il est impossible ne pas se sentir ému, sinon remué, mais insiste trop sur les clichés de l'adolescence, jusqu'à l'âge adulte où ça continue sur les mêmes potacheries et les mêmes rires débiles jusqu'à l'écoeurement. On est soulagé quand ça se termine, et un peu déprimé... de tout ce temps perdu dans la fausse joie et le rire creux, au coeur duquel est placé cette jeune actrice, Alice Isaaz, adorable, mais sous-exploitée; réduite à un rôle de faire-valoir pour les autres qui se perdent en stupidités. Je suis donc mitigé, ce n'est pas un ratage complet, c'est un film plein de sincérité, mais qui à la fin dégouline trop de bons sentiments et de clichés.
Alors mes Amis, ce film d'Anthony Marciano est un véritable bijou !! Sans doute serez vous nombreux comme moi à être subjugués par ces images collectionnées au fil de l'eau, qui ont marqué - sculpté même - notre jeunesse, notre adolescence et les personnes que nous sommes devenues !! Incroyable tour de force, grâce à la continuité d'acteurs reprenant les rôles, à deux acteurs phares : Max (Max Boublil) et Emma (Alice Isaaz) mais aussi à la bande unie, loufoque mais drôle à souhait. Le plus simple a du être le montage pourrait on croire ? Bien au contraire, l'enchainement et surtout le choix des séquences laissant apparaitre une fausse facilité, y est pour beaucoup dans un rendu pour moi magique, bouleversant, nous rappelant chacun à nos propres vécus... Ce film m'a fait danser dans ma tête ( ce n'est pas rien !) et amusé les plus petites particules de mon être. Magnifique !! **
Film superbe. Un des meilleurs films vus cette année. Film nostalgique, sensible, style et beau à la fois. Pour ceux qui auront 40ans en 2020, film hautement recommandé !
On démarre l'année avec ce petit film français vraiment sympa. Pour quelqu'un qui est né dans les années 80. Comme moi, c'est un incontournable. Drôle souvent, parfois émouvant, ce film original fait passer un bon moment et nous renvoie à notre propre vie et donne envie de ressortir ses propres vhs pour se replonger dans ses souvenirs.
Quel bon moment !!! Filmé avec une grande justesse Quand la lumière se rallume on dit encore !!! Tous les acteurs sont très bons dans leurs rôles L équipe "jeune" très bien choisie et vraiment ressemblante !!! Bravo et longue vie au film