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Redzing
1 166 abonnés
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4,0
Publiée le 27 juillet 2018
"The Right Stuff" retrace le début de la conquête spatiale US, du franchissement du mur du son à la fin du projet Mercury, et ce du point de vue des pilotes. Ceux-ci sont par ailleurs interprétés par un solide casting (Dennis Quaid, Ed Harris, Scott Glenn...). Tandis que le scénario, inspiré des faits réels, rend leur aventure réellement passionnante, développant leur personnalité, leurs envies, et leurs femmes pouvant vivre difficilement avec tout ceci. La mise en scène de Kaufman offre quelques très belles scènes entre deux touches d'humour efficaces, et traite avec profondeur la frontière entre ego et héroïsme, et le courage dont on fait preuve des pilotes hors du commun. Sans oublier la jolie BO de Bill Conti. Ainsi, "The Right Stuff" est un beau film, et un must à voir pour les amateurs de la conquête spatiale.
Véritable épopée dépassant les trois heures, "L'Etoffe des héros" est une aventure à part entière nous dévoilant les évènements constituants le groupe des Original Seven à travers la conquête spatial.
Se situant en pleine Guerre Froide, on remarque premièrement que le film a très bien su mettre en avant le contexte historique et y intégrer des personnages aussi variés que travaillés. Mené par Ed Harris absolument grandiose dans son rôle d'homme modèle, son charisme légendaire fait déjà ses preuves devant la caméra de Philip Kaufman en cette année 84. L'équipe se voit également comblée par un jeune Dennis Quaid plein de fougue, un Sam Sheppard très convaincant, un Scott Glenn cru comme on les aime et j'en passe... sans oublier les femmes des pilotes astronautes qui sont très bien représentées par Pamela Reed, Mary Jo Deschanel et Barbara Hershey.
En clair, un casting de rêve mis en jeu dans un scénario long certes mais d'un intérêt infatigable. Abordant des détails que l'on n'apprend pas en cours d'histoire, "L’Étoffe des héros" nous instruit pour notre bonheur le plus intense. Des sélections aux tests d'entrée à la Nasa, rien ne nous est omis. La psychologie de chaque personnage est parfaitement réussie tout comme l'implication des médias dans de telles situations. Car c'est en cela que réside l'un des points essentiels du film : Les atouts mais aussi les difficultés d'être un héros. Très bien représenté sans devenir trop encombrante pour le spectateur, le harcèlement exercé par la presse n'en est pas moins extrêmement convaincant. Mais c'est grâce à une fraternité sans faille que les Original Seven parviennent à bout de tous les défis. Chaque interactions est une régal pour les yeux grâce à une mise scène très bien équilibrée entre rigidité et souplesse.
Grâce un formidable script, un montage quasi parfait et des acteurs forts sympathiques, "L’Étoffe des héros" se place aux côtés du célèbre "Appolo 13" en mettant en avant un contexte historique de qualité, des moments de tension extrême et des instants de pure découverte autours de la planète bleue.
Excellent film (couronné de 4 Oscars quand même, donc c'est pas un scoop), l'un des meilleurs films sur la conquête spaciale américaine. Contrairement à certaines critiques, j'ai trouvé que les 3h passent étonnamment vite! Par contre, même si c'est vrai que par rapport à d'autres films du genre ils ont fait beaucoup d'efforts, ils auraient quand même pu éviter les éternels passages patriotiques, tellement clichés, avec l'arrivée au ralenti du héro survivant sur fond d'hymne à la trompette avec en arrière-plan les couleurs de la bannière étoilée... Heureusement, bien qu'énervants, ces passages ne sont pas trop présents, contrairement aux films comme "Armaggedon". Enfin bref, très bon film historique avec un petit fond comique bienvenue et dans lequels les acteurs sont également très bons. Je le conseille vivement!
Une ode générationnelle sur l'une des périodes les plus fascinantes de l'aéronautique. Jouissant d'une ovation honorable, L’Étoffe des héros témoigne de façon tantôt romancée (mise-en-scène classique) tantôt réaliste (images d'archives, les plans en intérieurs des engins) tout le chemin parcouru par les nombreux acteurs Américains de la Course à l'Espace depuis le franchissement du Mur du Son jusqu'aux premiers vols orbitaux. Philip Kaufman ne suit pas le tracé d'un seul personnage mais celui de l'avancée de l'histoire et de la technologie, le véritable fil rouge de son film étant tout simplement la volonté de s'affranchir des frontières Terrestres. De ce point de vue-là, le travail de reconstitution est absolument remarquable, en particulier les séquences de vol qui place chacun des personnages tous caractérisés mais animés de la même soif d'exploration du ciel et au-delà, que ce soit en avion (qui se fera dépassé par le bond technologique monumental provoqué par l'engouement de la course) ou en module spatiale (engin révolutionnaire qui se doit d'être surpassé par les pilotes au facteur humain déterminant). Deux défauts viennent s'inviter dans cette histoire, le premier de ne concentrer son point de vu que du côté Américains face aux Soviétiques et le second une très longue durée justifiée mais qui se ressent. Plus qu'un film, L’Étoffe des héros est une véritable ode à l'optimisme de l'esprit de découverte humain, à sa capacité à pouvoir dépasser les frontières du possible en s'élevant plus haut qu'il ne l'a été dans toute son existence.
Malgré les années, "L'étoffe des héros" reste un spectacle visuellement très impressionnant. Cette très belle reconstitution historique n'a donc pas pris une ride. Long, mais passionnant, le film est truffé d'excellents moments et d'une grosse dose d'humour. Souvent émouvant, distrayant sans jamais sacrifier sa crédibilité, la reconstitution historique est en tout point remarquable. C'est sans aucun doute le meilleur film sur la conquête spatiale (mais il n'a pas beaucoup de concurrence) et c'est aussi un vrai régal pour les amateurs d'avions.
L'épopée de la conquête spatiale très bien filmée. Les scènes de vols sont très belles et prenantes. Beau casting, le film est aussi drôle avec une pointe de dérision.
Une vraie réussite malgré la longueur du film. Une distribution de rêve, mention spéciale à Dennis Quaid jamais aussi bon que dans ce film. L'histoire est effectivement très "Américanisé" mais on se prend au jeu, ce film relate des faits réels ce qui explique l'absence de drame qui aurait rendu le film encore meilleur.
Un film trés singulier pour connaitre à peu prés les enjeux ceux qui ont poussé à leur limite l'aviaton et les programmes spatiaux , les ricains sont des conquérants un brin retardés mentaux par moment avec leur bravoure et leur patriotisme mais les russes leur ont lattés les couilles en premier j'ai toujours aimé les soviets qui ont lattés les couilles aux nazis pas comme les français les salope de l’Europe et ça continue de nos jours , j'ai vraiment accroché superbe images c'est très sobre et j'ai pas vu le temps passé
Un bon film très patriotique mais qui ne reprend heureusement pas les codes du film spectaculaire hollywoodien. En effet, malgré un budget imposant de 27 millions de dollars, ‘Létoffe des héros’ reste basé sur des faits historiques mis en scène de manière simple. Par exemple, les plans d’avions dans le ciel ne sont pas si impressionnants du fait d’effets spéciaux relativement modestes (surtout des effets visuels pour simuler des troubles de la vue), quelques plans sont composés en réalité de maquettes filmées par une caméra tremblante. Cependant, ceci est tout à fait correct pour l’époque et les quatre Oscars reçus ne sont pas là pour rien. L’idée de Kaufman était -en dehors de montrer le patriotisme, la foi du peuple américain dans ces astronautes et la détermination des dirigeants (en premier lieu les Présidents américains et Chefs d’état-major)- de mettre en scène les relations familiales des astronautes et de leurs épouses face à la pression médiatique très forte. Ceci passe par des scènes de ménage assez contenues (années 50 et 60 obligent) ainsi que des scènes d’angoisse de peur de ce qui pouvait arriver aux maris casse-cous. D’ailleurs, tous les rôles féminins sont justes mais trop plats (on ne ressent pas vraiment l’indépendance des femmes en ces années) et côté masculins, rien à redire si ce n’est que parmi les acteurs (Sam Shepard, Scott Glenn, Ed Harris, Dennis Quaid ou encore Fred Ward), nombre d’entre eux ont été révélés au grand public par ce film. Philip Kaufman est le veritable maître d’œuvre dans l’histoire puisqu’il tient à la fois le rôle de réalisateur mais aussi de scénariste en reprenant l’oeuvre de Tom Wolfe. Son travail de recherches est étoffé et pas mal d’images d’archives ont été utilisées ce qui rend crédible la part historique du film. En revanche, mieux vaut ne pas s’attendre à un documentaire romancé mais plutôt comme une fresque plutôt efficace sur les débuts de l’ère spatiale. Cela n’a d’ailleurs rien à voir avec la rigueur du documentaire puisque l’humour est omniprésent et les différentes scènes de test que subissent les futurs ‘astronautes-pilotes’ le prouvent. Le spectateur obtient des informations progressivement et par ordre chronologie entre le record à Mach 1 de Chuck Yeager Bell-X1 en 47 et le début de la conquête spatiale avec le Spoutnik, Ham le chimpanzé en 61 puis le fameux programme Mercury. Evidemment, Mercury est un programme spatial de grande envergure mais il ne faut pas oublier, comme il est montré dans le film, que ce sont les Russes qui ont été les premiers acteurs voire les précurseurs en la matière avec deux faits marquants : le Spoutnik le 4 octobre 1957 et le premier homme à voler dans l’espace à savoir Youri Gagarine le 12 avril 1961. En tout cas, c’est tout de même fou de voir les sommes d’argent colossales englouties dans cette course à la conquête spatiale, tout cela pour que les Etats-Unis puissent obtenir simplement une image de marque supérieure face à la menace soviétique en pleine guerre froide. De la même manière, les vols d’essai dans le but de faire des records par des pilotes fondus montrent à quel point -‘Tp Gun’ le montre encore mieux- le budget de la Defense amricaine est balancé par les fenêtres sans grande préoccupation. Pour preuve, Sam Shepard joue les cow-boys ‘à l’arrache’, un chewing-gum en bouche et sans plan de vol… Un peu ridicule et peu crédible donc ! Bref, un bon film peu hollywoodien malgré les apprences et qui reste bien rythmé même si les 3 heures peuvent évoquer le contraire.
On peut considérer la conquête de lespace à deux niveaux : Tout dabord au niveau mondial puisquelle fut un enjeu de la guerre froide, et le film met constamment en parallèle les évolutions des deux blocs en matière technologies (quelques dates et images darchives forcément bienvenues ). Ensuite au niveau humain puisque létablissement de tous ces records (vitesse, premier homme dans lespace, etc ) ne sest pas fait sans sacrifice, quil soit humain, le mur du bar décoré de photos de pilotes décédés est à ce titre emblématique, ou relationnelles car les risques du métier empêchent souvent une vie de couple équilibrée. Un film donc particulièrement dense où le réalisateur ( Philip Kaufman) non content de retracer les moments phares en matière de développement spatial et doffrir des séquences de vols captivantes, arrive a trouver le temps de critiquer son pays. Que ce soit les médias qui sont représentés comme de simple diffuseur de propagande ou les institutions puisque le gouvernement est ici incapable de prendre des initiatives (symbolisé par ce vice président impuissant face à la volonté dune jeune femme) pour devancer les russes et qui fait plus attention à son image quà sa politique (limportance des apparences nest dailleurs par leur apanage). Trois heures durant lesquelles les péripéties de sept astonautes américains se mêle à un regard lucide sur le passé, où le cinéma devient une leçon dhistoire, sans aucun doute létoffe des grands films.
Comme le dit une des critiques d’un journal ce film se place hors des canons d’Hollywood. Film à l’ancienne avec des longueurs qui met en évidence les relations entre ces hommes hors norme qui surgissent loin des caméras, du fin fond de leur désert et de leur passion dévorante jusqu’au sommet de la gloire. La relation également avec leurs femmes, le rôle des médias grandissant au milieu d’un monde américain en pleine ascension est marquée par la compétition issue de la guerre froide plus que par la guerre économique.
On n’y découvre également un monde assez éloigné des clichés que nous pouvons nous en faire de nos jours. Une époque où le progrès avait autant besoin de la folie de l’homme que des prouesses technologiques. L’attrait de l’argent est présent chez certains mais ce n’est pas son attrait qui l’emporte, ce qui rend la performance d’autant plus sensible chez ces hommes parfois immatures que la passion des dépassements animait.
Un film déroutant, tour à tour drôle, émouvant, spectaculaire, passionnant. Une mine d'informations assez incroyable sur l'histoire de la conquête spatiale des Russes et des Américains. Un bijou avec Ed Harris, Sam Shephard, Lance Henriksen, John Glenn et Dennis Quaid.
Divertissement aux qualités imparables et à la bonne humeur contagieuse, the Right Stuff est un film historique retraçant le parcours des Hommes du ciel, de la découverte du mur du son jusqu'au premier envol spatial... A voir si vous aimez l'espace, la scène où John Glenn fait le tour de la terre est juste un inoubliable...