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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 4 janvier 2011
Le scénariste d’Indiana Jones réalise ici une fresque épique adaptée du roman de Tom Wolfe, dans laquelle il revisite le premier programme spatial américain, celui-la même qui précéda les premiers pas de l’homme sur la Lune. Le programme Mercury visait à envoyer des hommes en orbite, chacun leur tour, ils s’offrirent ainsi le voyage de leurs rêves, après les nombreuses tentatives infructueuses de la NASA. Si Philip Kaufman réalise là une très belle œuvre, elle ne sera pourtant pas l’œuvre de science-fiction auquel on s’attendait. Tout d’abord parce que ses 190 minutes sont d’une longueur exaspérante, le film commence réellement à prendre son ampleur et à devenir intéressant qu’à partir de la seconde partie et pour cela, il faut patienter 60 minutes. A partir de là, le film nous offre une alléchante distribution dans laquelle on retrouve Sam Shepard, Scott Glenn, Ed Harris, Dennis Quaid, Fred Ward & Lance Henriksen. Si la mise en scène est très répétitive, on pourra tout de même féliciter les excellentes reconstitutions (et images d’archives) ainsi que les très belles prises de vues aériennes. Mais malgré cela, le film est bien trop lent, long et redondant pour permettre d’y adhérer totalement et pleinement.
D'emblée on aime l'atmosphère, tourné avant tout comme un film d'aventure avec cette dose de nostalgie bienvenue. Le film débute rapidemment en entrant dans le vif du sujet avec ce franchiseement du Mur du Son et cette effervescence qui va aller toujours plus forte. On aime aussi la façon dont on fait connaissance avec les personnages, sans que ce soit rébarbatif ou trop explicatif. Par là même, si on entre un peu dans l'intimité de certains ce n'est jamais trop long ou trop ennuyeux. Par contre, on s'aperçoit que la partie du franchissement du Mur du Son par Chuck Yeager est trop courte et sous-exploitée. Heureusement il y a assez d'événements pour meubler un récit qui reste captivant de bout en bout. Sur le fond le film a aussi vocation à être ludique même si c'est évidement très orienté patriotisme américain. Néanmoins, on notera que la dimension politique (Guerre Froide) est un peu laissé en arrière-plan alors qu'elle est un paramètre essentiel de la quête de l'espace. Site : Selenie
Une épopée riche, réaliste et spectaculaire admirablement servie par une réalisation visiblement très inspirée alliant à merveille lyrisme et poésie. On sent bien le cinéaste Philip Kaufman totalement passionné par le sujet de son film et il n'a aucun mal à faire partager cette passion au spectateur. La reconstitution est particulièrement soignée, il suffit de voir comment par exemple des images d'archives ont été superbement intégrées au reste du film sans qu'on s'en aperçoit sur le moment, et la distribution quand à elle est impeccable comme si c'était les véritables protagonistes de l'histoire qui jouaient leurs propres rôles. Trois heures et dix minutes de véritable cinéma comme on aimerait en avoir plus souvent. En tous les cas, une chose qu'est sûr c'est que ce film à l'étoffe d'un chef d'oeuvre.
Avec un réalisme saisissant, Philip Kaufman s'intéresse aux débuts de la conquête spatiale américaine. Il en résulte un film de trois heures passionnant dans lequel le réalisateur s'attache à nous montrer, sans fioritures et sans patriotisme pompeux, le travail effectué par les techniciens et les astronautes afin qu'ils puissent réaliser leur rêve et toucher les étoiles du bout des doigts. Montrant la bravoure des astronautes aussi bien que le calvaire de leurs femmes qui restent dans l'ombre mais qui angoissent tout le temps, le film impressionne par son réalisme et son travail effectué sur les décors. Mis en scène avec talent par le trop peu reconnu Philip Kaufman, "L'étoffe des héros" est sans doute le meilleur film jamais réalisé sur la conquête spatiale, bénéficiant d'un travail de recherche admirable et d'une interprétation de qualité.
Il faut je crois s'intéresser un peu à l'histoire de l'astronautique pour apprécier cette épopée, Si Kaufman montre l'héroïsme de ces hommes qui n'ont pas eu peur d'affronter la mort, (une belle part d'inconscience peut-être) il est intéressant de découvrir la côté caché des choses, spoiler: Alan Shepard et son envie de pisser, John Glenn envoyant bouler le vice-président Johnson, la femme de Grissom faisant une crise car elle ne pourra pas papoter avec la femme de Kennedy, les journalistes faisant n'importe quoi… Côté distribution c'est presque un sans-faute, malheureusement Denis Quaid qui cabotine en nous la jouant kéké est une erreur de casting. La réalisation est soignée avec un effort de reconstitution étonnant. On regrettera aussi la séance australienne que j'ai renoncé à comprendre. La musique est un peu pompier mais ça va bien avec le film. Du bon cinoche !
Jamais l'héroïsme n'a été aussi vertueux que dans "L'étoffe des héros".Aventuriers des temps modernes partant à la conquête de l'espace,ces 7 astronautes-pilotes vont faire entrer les Etats-Unis et le monde par-là même dans une nouvelle ère.Une ère sans limites spatiales.Le contexte politique de la Guerre Froide est largement mis en avant,et traité avec une insolence rafraichissante.D'ailleurs,le film entier distille un recul humoristique admirable.N'ayant rien d'un classique mastodonte,le film de Philip Kaufman se démarque par un montage judicieux et des métaphores magnifiques.Les séquences de vol restent à ce jour inégalées.Un rêve de gosse que de toucher du doigt l'atmosphère aux commandes d'une navette spatiale."L'Etoffe des héros" est aussi une réflexion sur l'utilisation que l'on fait des héros.Les médias,la sphère politique,la famille.Tous transfèrent leurs espoirs dans ces valeureux conquérants.Têtes brûlées vivant dans une bulle,ils voient accourir une célébrité qu'ils n'ont pas cherchés,soudés comme des frères.A comparer avec les records anonymes de Yaeger,pilote d'essai d'avion de chasse sensationnel,courageux chevalier d'une époque révolue,où la fierté de l'exploit était la seule récompense.Le casting de vraies gueules(Scott Glenn,Ed Harris,Sam Shepard,Dennis Quaid...)n'ajoute qu'au plaisir procuré,alors que la BO de Bill Conti se révèle fantastique.Oui,ce sont de vrais héros,les précurseurs à Neil Armstrong,de fascinants drilles,surpassant leur simple conditionnement humain.Stratosphérique.
Ce film retrace Les débuts de la conquête spatiale américaine. Si le film est plutôt bien fait dans son ensemble il n arrive pas à éviter une glorification pénible par moment même si ces hommes ont effectivement vécus des choses extraordinaires. En revanche le rythme est franchement bien tenu car les trois heures passent sans ennui. Si le film porte un regard aussi critique sur le programme et l époque il le fait avec une touche de pastiche qui n aide pas cet aspect.
L'histoire américaine de la conquête spatiale avec les premières capsules, l'entraînement des pilotes et quelques touches d'humour de situations non pensées par les techniciens comme les problèmes d'ordre urinaires... Un peu long mais pas mal. Encore que j'aurai aimé que le film aille plus loin dans le temps. Il s'arrête aux premiers américains dans l'espace parmi 7 heureux élus. Bon divertissement avec la propagande habituelle, les clappements de mains et la musique d'ambiance dramatique pendant le suspens.
Le début du film est fastidieux et long. La conquête spatiale est un sujet intéressant et on ne peut qu'apprécier les moments où ils volent mais c'est à terre que ça se gâte: les sélections, les préparations, des dialogues insipides dans des bars ou des discussions inintéressantes ternissent le propos pourtant passionnant.
Un must de des films sur la conquête spatiale qui aborde très clairement l'aspect psychologique et les sentiments des héros. On ressent la tension, le stress, la joie, le courage de ces hommes. Il fait toujours plaisir à voir et à revoir!!!
"The Right Stuff" retrace le début de la conquête spatiale US, du franchissement du mur du son à la fin du projet Mercury, et ce du point de vue des pilotes. Ceux-ci sont par ailleurs interprétés par un solide casting (Dennis Quaid, Ed Harris, Scott Glenn...). Tandis que le scénario, inspiré des faits réels, rend leur aventure réellement passionnante, développant leur personnalité, leurs envies, et leurs femmes pouvant vivre difficilement avec tout ceci. La mise en scène de Kaufman offre quelques très belles scènes entre deux touches d'humour efficaces, et traite avec profondeur la frontière entre ego et héroïsme, et le courage dont on fait preuve des pilotes hors du commun. Sans oublier la jolie BO de Bill Conti. Ainsi, "The Right Stuff" est un beau film, et un must à voir pour les amateurs de la conquête spatiale.
Prenant soin de faire preuve d’un sens du réalisme digne du plus précis des documentaires, Philip Kaufman (connu pour avoir signé un remake de Body Snatchers et le scénario d’Indiana Jones) nous livre une des fresques les plus spectaculaires jamais réalisé sur l’histoire de la conquête spatiale en prenant le point de vue des pilotes de ligne devenus les premiers astronautes américains mis en orbite. Véritable apologie aux efforts du personnel ayant contribué au succès du programme Mercury, L’étoffe des héros brille, sur un plan formel, par la qualité de ses scènes de vol et de son utilisation des images d’archive. Mais on retiendra surtout les prestations des acteurs, Dennis Quaid, Sam Shepard et Ed Harris, pour ne citer qu’eux, qui réussissent à faire de leurs personnages des incarnations intemporelles de l’héroïsme patriotique, tant dans leurs scènes de vie quotidiennes que dans les reconstitutions des lancements de navettes spatiales. Evidemment, le chauvinisme pro-américain est omniprésent du début à la fin, mais n’est finalement pas si gênant tant l’immersion ultra-documentée dans les couloirs de la NASA, l’humour que suscite le comportement souvent impertinent des personnages principaux et la réflexion sur la récupération médiatique et politique de leurs réussite rendent le scénario captivant, et que les longueurs narratives sont harmonieusement distillés tout au long de ces trois heures de grand cinéma que l’on ne voit finalement pas passer.