Votre avis sur Les Traducteurs ?
1,0
Publiée le 4 février 2020
Pour garantir la confidentialité de la sortie du dernier tome d'une trilogie à succès, oeuvre d'un romancier anonyme, l'éditeur Eric Angstrom (Lambert Wilson) réunit dans un bunker coupé du monde neuf personnes chargées de sa traduction.
Malgré ces mesures de sécurité draconiennes, les dix premières pages du roman sont bientôt mises en ligne gratuitement. Le hacker réclame une rançon faramineuse sous la menace de dévoiler le reste du roman. Le coupable se cache nécessairement parmi les neuf traducteurs.

Le pitch des "Traducteurs" met l'eau à la bouche. On escomptait le même plaisir à ce Cluedo que celui qu'on a pris, il y a quelques semaines, devant "À couteaux tirés". Las ! la déception est aussi grande que l'attente était forte.

Rien ne marche. À commencer par l'interprétation grand-guignolesque de Lambert Wilson qui semble, depuis Matrix, condamner à interpréter des rôles de méchants Mérovingiens, grands seigneurs et grandiloquents. Le reste du casting, très cosmopolite, n'est guère plus convainquant. Les neuf acteurs caricaturent les nationalités qu'ils représentent : l'Italien est beau parleur, l'Allemande maniaque de l'ordre et le Grec…. homo. Soupirs. Même la toujours excellente Sidse Babett Knudsen, l'héroïne de "Borgen", réussit à mal jouer. [Au passage, on se demande bien pourquoi le roman serait traduit en danois et en grec et pas en arabe, en japonais ou en turc]

L'intérêt d'un "whodunit" repose sur deux ingrédients : l'épaisseur de l'énigme et la subtilité de sa résolution. Hélas, les deux font défaut. L'énigme se réduit au résumé que j'en ai fait tout à l'heure. Sa résolution qui essaie pathétiquement de multiplier les rebondissements - y inclus une scène d'action sur la ligne 6 du métro dont on apprendra plus tard qu'elle ne servait à rien - défie l'entendement et n'excite jamais l'intelligence.

Une catastrophe pathétique...
1,5
Publiée le 5 mai 2020
Les Traducteurs, ce n’est que structure, dédale de fausses pistes qui s’enchaînement piteusement et s’emboîtent laborieusement, jusqu’à une sensation de satiété, de trop plein, de déglutition pénible avec moult haut-le-cœur. Assis sur leur chaise ou pendus au plafond, percés d’une balle qui ne traverse que le temps perdu, les personnages s’agitent comme des poissons dans un bocal qu’on saupoudrerait de mort-aux-rats. Le long métrage fait sien un thème – le best-seller, sa diffusion de masse, la question de sa valeur littéraire et de celle que les traducteurs font émerger ou étouffent sous les coups répétés de leur plume malheureuse – sans que ce thème ne le conduise à interroger sa propre valeur artistique : quel sens revêt ici le geste, quelle réflexion sur l’image ou sur les mots ? Les séquences se suivent, se ressemblent ; elles sont recouvertes de nappes musicales hétérogènes ; elles sont agencées un peu n’importe comment. La fabrique du mystère liquide ses stocks selon des schémas prototypiques et condamne les acteurs à des rôles unidimensionnels et dépourvus de profondeur véritable. Alors, certes, le spectateur s’avère incapable de prédire les retournements scénaristiques à venir. Mais arrivé à ce point de non-retour qu’atteint rapidement le long métrage, il n’en a que faire. Quoi de mieux, pour résumer Les Traducteurs, que cette question frontale que pose l’auteur (ou prétendu auteur) de la saga à son éditeur véreux : « t’as perdu tout sens de l’humain ? de la création ? ». Le film pose la question, et y répond de lui-même.
1,5
Publiée le 10 mai 2020
Il y a des films où vous cherchez le petit quelques chose qui ira le sauver , et puis d'autres où le naufrage est total.
Du scénario artificiel qui s'enfonce irrémédiablement entre grotesque et grand-guignolesque, au surjeu de l'acteur principal en passant par la navrante évolution dramaturgique jamais crédible à aucun instant. Le tout, monté dans un méli-mélo de flashback maniéré. Cela donne " les traducteurs ", un film indigeste tape-à-l’œil dont le scénario, version moderne d'un huis-clos à la Agatha Christie, qui aurait pourtant pu être bon avec son pitch original. Une perte de temps.
1,5
Publiée le 24 mai 2020
Le cheminement du film est trop sinueux et trop peu intéressant pour transcender un script tiré par les cheveux. Lambert Wilson surjoue et le reste du casting n'a pas grand chose à défendre...
1,5
Publiée le 4 février 2020
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu au cinéma un film aussi… médiocre. Rien n’y fait, « Les Traducteurs » ne fonctionne pas, et plus les minutes passent, moins je me suis sentie intéressée ni même concernée par les rebondissements incessants du scénario, et pourtant j’aime la littérature et les films qui en parlent. Techniquement, c’est du travail appliqué si je mets de coté cette musique encore une fois trop forte et trop envahissante qui est l’apanage des thrillers. Le film est parsemé de flash back et de flash forwards, censés nous plonger dans un abîme de circonspection mais qui s’avèrent vite être à l’image du film, décevants. Néanmoins, je ne veux pas noircir inutilement le tableau et j’ai apprécié la scène en quasi-plan séquence dans le métro, plutôt bien filmée, ainsi que la « fuite » en voiture qui lui succède, elle aussi bien filmée. Mais sinon, rien de transcendant à signaler du côté de la réalisation de Régis Roinsard, elle très académique et bien sage. Le casting aurait pu, je dirais même aurait du, être le point fort du film. Avec des comédiens confirmés comme Sara Giraudeau, Lambert Wilson, Fréderic Chau, Eduardo Noriega, Sidse Babett Knudsen, Patrick Bachau ou encore Olga Kurylenko, la mayonnaise aurait pu prendre si seulement on leur avait donné des vrais rôles à jouer. A part peut-être Sidse Babett Knudsen, spoiler: émouvante en auteure contrariée et mère de famille malheureuse
, les autres font ce qu’ils peuvent avec ce que le scénario leur a donné à jouer. Leur rôle sont caricaturaux, parfois outranciers et même parfois à la limite du cliché, avec un italien hâbleur, un grec homosexuel et anticapitaliste, un asiatique propre sur lui et consciencieux, etc… La palme revenant aux deux fans absolu de « Dedalus » dont la malheureuse Olga Kurylenko, dont l’outrance et le côté fan exaltée prête plus à rire qu’à autre chose ! Quant à Lawther, qui joue le traducteur anglais, son rôle de jeune geek glandeur et revenu de tout nous le rend antipathique au bout de 10 minutes de film, spoiler: ce qui complètement contre productif au regard de l’intrigue.
Et puis il y a Lambert Wilson, qui surjoue tellement que lui-même a l’air de ne pas y croire, c’est désolant de le voir gâcher ainsi son talent, en forçant à ce point le trait de l’éditeur tyran et cupide, j’en avais mal pour lui… L’intrigue, évidemment il ne faut pas trop en dire car cela reste un thriller et en termes de rebondissement, celui-ci n’a pas peur d’en faire trop. Les coups de théâtre se multiplient à partir de 40 minutes de film environ, certains sont un peu prévisibles, d’autres sont carrément improbables, certains sont un peu éventés spoiler: par les premières minutes de film (si on est un peu malin et observateur),
d’autres font presque sourire. « Les Traducteurs » est un thriller qui n’a pas peur d’en faire des caisses, c’est certain ! Plus le temps passe et moins on s’intéresse aux trois questions fondamentales des films à suspens : Qui, Comment et Pourquoi ? Qui ? Le scénario nous a sagement laissé entendre que tous pouvaient avoir de bonnes raisons : qui a des problèmes d’argent, qui est fan de l’auteur au point d’en perdre le sens commun, qui au contraire déteste cette littérature de best seller, tous sont des coupables potentiels, forcément, comme au Cluedo. Pourquoi ? On se doute que l’argent est une motivation mais qu’il doit y en avoir une autre, sinon, c’est trop simple. Comment ? C’est sans doute la question la plus intéressante et même la seule qui suscite encore l’intérêt. Du coup, quand on a la réponse du « Comment », et bien on commence à trouver le temps un peu long. A ce moment là, on a déjà répondu au « Qui » et le « Pourquoi », on s’en fiche déjà un peu. Je ne sais pas si « Les Traducteurs » aura du succès en salle, si il fera de l’audience pour son passage TV, mais ce dont je suis quasiment sure, c’est qu’il sera bien vite oublié. Quand on aime les thrillers, en tous cas dans mon cas, on aime la crédibilité, pas forcément la surenchère, on aime la psychologie des personnages, pas leur outrances. C’est une occasion manquée, celle d’évoquer l’importance des traducteurs dans la littérature d’aujourd’hui, qui ont une place prépondérante dans l’amour des livres et certainement pas celle qu’ils méritent. Malheureusement, ce film ne leur rend pas justice.
1,5
Publiée le 6 février 2020
le début du film est plutôt intrigant et nous met dans une atmosphère que n ' aurait pas renié Agatha Christie mais la suite !!! mal joué , souvent surjoué et d ' une complexité invraisemblable , les coups de théâtre se succédant à grande vitesse , et la fin prétend tout expliquer !
1,5
Publiée le 18 mai 2020
Un film français assez médiocre, la faute à un scénario complètement cliché, prévisible et bourrés d incohérences absurdes et peu crédible du début à la fin.C'est dommage car le casting européen est plutôt réussi notamment l anglais qui joue dans the end of the fucking world et black mirror. Lambert Wilson surjoue un peu dans ce film même s'il arrive à être détestable quand même. Un ratage complet...
1,5
Publiée le 5 janvier 2021
Cela se voudrait haletant il n'en est rien. Plus les minutes du film s'égrènent, plus le tout devient plombant et tellement prévisible. Ce qui l'est moins et plus surprenant c'est la prestation grotesque et désagréable de Lambert Wilson. Boulevardducinema.com
1,5
Publiée le 9 mars 2022
Le scénario des traducteurs aurait certainement permis de faire un bon film mais celui de Regis Roinsard n'y est pas du tout parvenu. La distribution, Lambert Wilson en tête, sur joue, la réalisation et le montage sont d'une maladresse gênante... Il ne suffit pas de convoquer les maîtres de la littérature policière (A.Christie en tête) pour réussir une intrigue. Le film enchaîné les clichés et déconstruit inutilement une narration bien empesée. Pas grand chose à sauver malheureusement....
1,5
Publiée le 14 avril 2020
Pas bon très lent et prévisible super mauvais jeu d'acteurs surtout l'acteur principal Alex Lawther n'est pas convaincant...sinon Lambert Wilson on se demande il se demande ce qu'il fait dans cette pâle copie d'un film d'Agatha Christie à la Française...y a que La Belle Olga Kurylenko très bien habillé dans son tailleur blanc qui tire son épingle de ce film soporifique...À éviter allez plutôt voir " À couteaux tirés" bien mieux...
1,5
Publiée le 17 mars 2024
Vraiment bof bof. franchement déçu. Plus les minutes passaient dans ce film plus je me sentais de moins en moins intéressé
1,0
Publiée le 27 août 2022
C'est une eurodaube pesante, engoncée, tournant autour d'elle-même, très mal jouée (avec mention spéciale wilson qui surjoue wilson méchant méchant), mal montée. Heureusement la fonction fast forward existe...
1,0
Publiée le 6 juin 2020
Les polars sont désormais vides de personnages. Les thrillers sont sans histoires. On les a remplacé par des films à twists multiples, où la vitesse prend le pas sur toute crédibilité. C'est ce que j'appelle un film parfait pour faire le repassage.
1,0
Publiée le 5 février 2020
Ce cluedo littero-financier m'est apparu très décevant : le scénario est improbable, mais surtout non crédible , beaucoup d'incohérences et un pseudo suspense. Le film m'est apparu très ennuyeux. Les acteurs et surtout Lambert Wilson qui surjoue, ne sont pas convainquant. Seul le dénouement de l'énigme éclaire un peu ce film. Que ce fut pénible.
1,0
Publiée le 17 septembre 2022
Il y a des films comme celui-ci qui ont le don d'énerver. Les Traducteurs est la définition parfaite du film "foutage de gueule". À l'inverse de ce que son récit et son lieu clos laissent paraître, on nous fait passer le film pour une version européenne d'un Cluedo haletant dans lequel il faut se remuer les méninges et démasquer le coupable. Mais en réalité, il n'en est rien.

L'intrigue, simple mais prenante, des Traducteurs est rapidement balayée et dépassée par un grand n'importe quoi qui pense faire de ce charabia indigeste un tour de force cinématographique : ces pseudos rebondissements bien trop nombreux faisant croire au spectateur que le récit a une longueur d'avance sur lui, et ses personnages caricaturaux largement critiqués dans d'autres avis AlloCiné (le Grecque anticapitaliste, l'Allemande rigoureuse, l'Italien trop fier de lui, j'en passe et des meilleurs). Un film choral oui, une co-production européenne d'accord, mais avec des protagonistes creusés et fouillés et non pas une pléiade de clichés réducteurs auraient été bien plus intéressant.

On comprend rapidement les chemins caractériels à venir des personnages à cause de leur écriture pathétique dépourvue d'authenticité. Par exemple, le fanatisme de la (méchante ?) Russe pour cette saga à succès et qui pourrait bien être la coupable idéale, nous fait-on croire. Ben oui, parce que les autres sont bien trop polis, respectueux et obéissants/ soumission (clichés du film !) pour prétendre être les vilains de l'histoire. Ou bien le traducteur anglais, (Alex Lawther, très bon), mais qui au fil du récit devient de plus en plus antipathique, à l'instar des autres personnages. Finalement, aucun des protagonistes ne se détache du lot. Ah si, le coupable évidemment, qu'on nous fait passer pour un génie qui, comme tant d'autres personnages avant lui, avait soixante-dix mille coups d'avance sur tout le monde !

Ces trop nombreux twists à répétition m'ont quelque part fait penser au tout aussi "foutage de gueule" Anna de Luc Besson. Les Traducteurs, vide de forme, d'inventivité et d'idées comme son comparse de Europacorp, prend le prétexte de flashbacks incessants pour tenter d'expliquer de façon pitoyable les tenants et aboutissants (aux mobiles franchement secondaires expliqués plus tard) de tout ce plan. Car au final, quand on y pense, ce qui a poussé le coupable à agir de telle sorte est futile, spoiler : spoiler: si Alex, le traducteur britannique, voulait que sa saga soit une vraie saga littéraire et non pas un produit marketing comme vendu par le personnage de Lambert Wilson, il suffisait qu'il se manifeste pour s'y opposer et non jouer à l'auteur anonyme en faisant passer le pauvre libraire pour l'auteur des romans auprès de la maison d'édition
.

En fait, ces enchaînements stériles de faux rebondissements putassiers à travers flashbacks et explications sont le gros échecs des Traducteurs. On retrouve, comme dans d'autres œuvres, ce personnage insolent qui se croit meilleur que les autres, invincible et possédant une longueur d'avance sur tout le monde, protagonistes et spectateurs compris, sans jamais être inquiété d'une quelconque menace. Sauf que tout cela fait passer le précieux spectateur de ce film pour un sombre crétin qui n'a pas la moindre chance/ occasion de démêler le fin mot de l'histoire. Se trouve donc un scénario ridicule qui se pense être malin en baladant le spectateur, telle une carotte devant les yeux, de pistes en pistes, mais qui tombe complètement à plat.

Des personnages plus clichés tu meurs, une fausse tension au troisième acte qui croit de nouveau nous surprendre une énième fois avec des explications improbables (spoiler : spoiler: la confrontation en prison entre l’éditeur et le coupable, Alex Goodman ; et oh surprise, le méchant éditeur porte en fait un micro et bien-sûr, ce génie d'auteur l'avait compris et prend bien le soin de raconter la confection de son plan de génie que rêvait de connaître l'éditeur en masquant de ses mains le micro caché. Ben oui, pour les policiers un peu crétins et naïfs qui espéraient obtenir des confessions aussi facilement. Mais le romancier est bien trop intelligent pour se faire avoir comme ça !
).

Alors oui, si on cherche vraiment du positif dans Les Traducteurs on peut dire que l'ambiance et les décors sombres ajoutent un certain cadre. Mais au-delà de cela, rien ne vaut le temps, la peine et l'énergie passés devant un film arrogant et sans proposition prêt à prendre n'importe quelle direction pour faire croire à un récit habile et intelligent.
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