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Elisabeth G.
183 abonnés
1 084 critiques
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4,5
Publiée le 30 janvier 2020
Un thriller littéraire machiavélique et brillant, pas avare de retournements de situation et doté d'un casting impressionnant. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Un pitch original, un début accrocheur et une fin en apothéose, "Les traducteurs" est une réussite du genre. On se prend très rapidement au jeu de vouloir découvrir le coupable et, même si certains blasés trouveront le dénouement assez classique, je n'avais pour ma part pas eu la moindre idée de l'identité du coupable. Le côté Tour de Babel du film est sympa et donne lieu à des scènes à part (spoiler: celle où ils se coordonnent avant de se battre ). Une valeur sure donc.
Les polars sont désormais vides de personnages. Les thrillers sont sans histoires. On les a remplacé par des films à twists multiples, où la vitesse prend le pas sur toute crédibilité. C'est ce que j'appelle un film parfait pour faire le repassage.
Le cheminement du film est trop sinueux et trop peu intéressant pour transcender un script tiré par les cheveux. Lambert Wilson surjoue et le reste du casting n'a pas grand chose à défendre...
La bande-annonce était vaguement prometteuse, mais j’ai vite déchanté. Dans ce film choral (environ une dizaine de personnages cosmopolites), on a beau chercher la perle rare pour s’accrocher à quelque chose, on devra se contenter d’un défilé de seconds rôles minimalistes, sortis tout droit de la feuille blanche du scénariste. Alors fatalement, tout ça traverse l’écran sans y croire vraiment ni provoquer la moindre émotion. Si on ajoute la diction patate chaude dans la bouche de certains comédiens, faut vraiment s’accrocher par moments pour suivre ce scénario aussi extravagant qu’absurde. D’ailleurs, si vous avez la possibilité de voir ce film français avec des sous-titres en français, surtout n’hésitez pas, ça vous sera d’un grand secours pour mieux comprendre le vide. La mise en place dure un quart d’heure, elle installe un huis-clos énigmatique dont on espère un suspense à la hauteur des poncifs dramatiques du genre : petit château isolé dans la campagne, berlines à rallonge, hôtesse d’accueil qui refroidirait un esquimau, portes blindées, appartements cocooning pour le repos mérité des traducteurs. Luxe, calme et volupté, comme disait l’autre. Et puis soudain on ne comprend pas pourquoi ça fait plus d’une heure qu’on s’emmerde. Le film déraille vers une intrigue à tiroirs qu’on n’oserait pas faire avaler à des demeurés. On se demande ce qu’on fout là et on regarde le dernier coup de théâtre, un pied déjà sur l’escalier de sortie.
le début du film est plutôt intrigant et nous met dans une atmosphère que n ' aurait pas renié Agatha Christie mais la suite !!! mal joué , souvent surjoué et d ' une complexité invraisemblable , les coups de théâtre se succédant à grande vitesse , et la fin prétend tout expliquer !
Le film commence plutôt bien mais on s'ennuie assez rapidement. Le casting est inégal , Lambert Wilson surjoue et on ne croit pas à son personnage. Mais, fait rare au cinéma, la dernière demi-heure et son surprenant dénouement final rattrape le film. Impossible d'en dire plus, il faut juger sur pièce mais croyez moi, on en sort certes déçu, mais surpris.
Il y a des films où vous cherchez le petit quelques chose qui ira le sauver , et puis d'autres où le naufrage est total. Du scénario artificiel qui s'enfonce irrémédiablement entre grotesque et grand-guignolesque, au surjeu de l'acteur principal en passant par la navrante évolution dramaturgique jamais crédible à aucun instant. Le tout, monté dans un méli-mélo de flashback maniéré. Cela donne " les traducteurs ", un film indigeste tape-à-l’œil dont le scénario, version moderne d'un huis-clos à la Agatha Christie, qui aurait pourtant pu être bon avec son pitch original. Une perte de temps.
L'idée de départ est alléchante : parler du petit monde des traducteurs et, à travers leur profession sous-évaluée et sous-rémunérée, des lois commerciales des maisons d'édition via le filon des best-sellers n'est pas banal, mitonné avec un début d'atmosphère à la Agatha Christie. Tant que le film joue la carte du Céki ka trahi, tout va à peu près bien, nonobstant l'irruption de scènes incongrues en flashback ou en analepses, qui annoncent une ambition alambiquée qui dépasse le pur whodunit. Et en effet, cela se gâte vite avec une propension à surenchérir dans les rebondissements qui ne fait que s'aggraver tout au fil des minutes pour se terminer aux portes du ridicule. Dès que l'on s'éloigne du huis-clos, Le long-métrage s'égare et perd en totale crédibilité, guère aidé par des dialogues d'une grande faiblesse et une mise en scène sans vie. Régis Roinsard avait réussi son coup avec son film précédent, Populaire, riche de fantaisie et de pétulance, autant d'atouts inexistants dans Les traducteurs dont l'esprit de sérieux est bien guindé, quoique certains passages, vers la fin, peuvent provoquer quelques rires certainement non prévus par les auteurs. Lambert Wilson s'est sans doute beaucoup amusé à composer un méchant aussi cynique mais il en rajoute tellement que lui aussi prête à sourire. Le casting international est totalement gâché par le manque de grain à moudre qu'ont des acteurs aussi brillants, d'habitude, que Eduardo Noriega, Olga Kurylenko ou Riccardo Scamarcio, entre autres, sans parler de la pauvre Sidse Babett Knudsen qui a hérité d'un rôle aussi peu consistant qu'insipide.
Sur une idée originale faisant penser aux dix petits négres ou au crime de l'Orient Express, ce huis clos démarre avec une certaine intensité. Las ce polar littéraire bascule dans une narration décousue et des rebondissements peu crédibles. Lambert Wilson surjoue et le reste de la troupe suit comme il peut. Décevant.
Second long métrage pour Régis Roinsard après le sympathique et très réussi Populaire. Cela part plutôt pas mal, c'est intriguant, un peu claustrophobe. Malheureusement, cela ne va pas durer très longtemps. C'est tellement tarabiscoté et tiré par les cheveux qu'on y croit plus une seule minute. Et puis trop de rebondissements tuent les coups de théâtre. C'est mal écrit, mal réalisé, mal interprété. Tout le monde en fait des tonnes, Lambert Wilson en tête. Quelques pointures pourtant dans ce gloubi-boulga européen : Olga Kurylenko, Riccardo Scamarcio, Sidse Babett Knudsen, Eduardo Noriega. Avec aussi Sara Giraudeau et Frédéric Chau. Bref, un beau potentiel bâclé et gâché. Dommage. Et un réalisateur qui ne confirme donc pas le passage au deuxième film...
Un film d'une rare vacuité au scénario cousu de fil blanc. Une trame incohérente, des personnages mal rédigés et un retournement de situation aussi inutile que navrant. Les très bons acteurs n'ont pas pu sauver le bateau du naufrage.