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S5Clem
86 abonnés
447 critiques
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3,5
Publiée le 14 avril 2020
Petit divertissement sans prétention porté par un bon casting et surtout un K. Merad au top de sa forme. C'est assez linéaire et convenu mais sans en faire trop ni être trop dans la caricature. Une comédie familiale simpliste mais efficace
Petit film qui paye pas de mine mais qui a le mérite d etre une comédie "feel good", avec un casting intéressant et melting pot. Ce film reflète assez bien l univers du foot amateur, le nord sans trop tirer la caricature et la misogynie dans le foot.
Attendue de bout en bout, voilà une belle équipe qui évite pas mal d'écueils mais rate absolument toutes les occasions de montrer un semblant d'originalité.
Une belle équipe, titre qui résume bien le film avec une belle équipe d'acteurs. Alban Ivanov déjanté à souhait, Kad Merad en coach au bout du rouleau et des joueuses qui révèlent la vraie femme en elles. Une très bonne surprise
Un film sur le foot qui ne cite pas Zidane et rend un bel hommage à Platini, meilleur joueur français du XXeme siècle, mériterait presque un 5/5 :) Film agréable à regarder, l'idée est plutôt originale même si une nouvelle fois pour un film parlant foot, les séquences de jeu sont assez nulles. Mention spéciale pour Alban Ivanov qui est drôle à chaque apparition.
Une Belle équipe ressemble à ce cinéma populaire des années 50 tel qu’en faisait, la vulgarité en moins, un Émile Couzinet avec Le Congrès des belles-mères ou Trois Jours de bringue à Paris (1954) : une comédie de mœurs inspirée de dramaturges de boulevard, notamment Eugène Labiche, qui représente une suite de stéréotypes actuels distinguant les hommes et les femmes pour mieux berner les premiers et couronner la malice des secondes, sans pourtant remettre en cause ces mêmes statuts dans la société. Mais la ressemblance s’arrête là, le film de Mohamed Hamidi ne disant strictement rien de notre époque et de ses préoccupations, aveuglé par des clichés d’un autre âge réactualisés à grand renfort de blagues qui tombent à plat et d’un scénario invraisemblable. Un ratage complet, ne pouvant même pas compter sur ses comédiens, à la surface de jeu très restreinte.
Une comédie facile qui divertira sans problème ceux qui ont besoin de se vider la tête, mais ne brille pas par sa qualité pour les autres. L'intrigue est toute vue d'avance (qui a des airs de Comme des garçons, sorti peu de temps avant), est assez vulgaire dans ses dialogues (mention aux passages uniquement comblés d'insultes aussi gratuites que peu drôles), ne se renouvelle pas en oscillant toujours autour du foot ou du féminisme ici poussif. Le film est très manichéen puisque tous les rôles des époux donnent des envies de claques (sauf "Mimile", dont le portrait n'est tout de même pas très flatteur pour la gent masculine) et les femmes scandent leur liberté à tout-va jusqu'à l'overdose (adieu, finesse...). Côté technique, l'ensemble est mal filmé (tremblote), mal joué (les principaux ont l'air de ne pas y croire, et les figurants en font à l'inverse beaucoup trop), et la musique sorti de La Fête au village est vite épuisante (des trompettes sans arrêt). Bref si les gags très simples ont amusés certains, ils en ont désabusés d'autres, et ce n'est pas l'histoire prévisible et au féminisme maladroit qui viendra arranger l'impression finale de cette comédie dont l'intention de départ était bonne. Carton jaune au rendu final, mais une ola pour Mimile.
Une comédie sociale très drôle, bien jouée, qui pêche de par son point de vue erroné : celui d'un homme et le manque de développement des personnages féminins. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
J’avais, et de loin, préféré le deuxième film, « La Vache » (2016) du réalisateur Mohamed Hamidi. Pourtant j’aime le football mais ce film a le tort de sortir trop tard, deux ans après « Comme des garçons » qui avait un sujet très proche et qui n’était déjà pas folichon. Le film veut promouvoir le sport chez les femmes et leur libre choix d’activités, et c’est très louable surtout en 2020 où on pourrait penser que ce combat est déjà gagné en France pour les jeunes générations, mais cette ode féministe n’est malheureusement pas exempte de clichés sur l’aptitude des hommes à s’occuper des enfants et du foyer : être plus nuancé et plus réaliste aurait augmenté la crédibilité de l’ensemble et la portée du message. En plus, les gags sont trop appuyés, téléphonés, et Alban Ivanov, que j’adore par ailleurs, ne peut pas, par son jeu d’acteur, tout récupérer quand le scénario et la mise en scène sont défaillants. Cette comédie familiale et gentillette n’atteint pas son but et c’est dommage pour une comédie sur le football.
Certes, le scénario est ultra ultra prévisible, certes on a l'impression que les moeurs datent d'une autre époque mais pourtant, on se prend au jeu de cette histoire un peu naïve mais sympa. Quelques personnages et quelques scènes réhaussent un peu le niveau d'une comédie pas indispensable mais pas désagréable.
"Une belle équipe"...un petit club de foot se voit suspendre toute leur équipe masculine suite a une bagarre général pendant un matche...seulement il reste 3 matche à jouer et 1 pt à prendre au risque de voir le club disparaître...seule solution...prendre des filles!!!
Kad Merad nous pond l'un de ses 2-3 comédies annuelles sans réel surprise, c'est sympa mais sans plus.
Il y a le lot habituel des nanas qui tentent de jouer, plus LA crack (gloire ou futur gloire déchu), plus les maries en mode "gros ..." qui veulent pas qu'elles jouent. Bon me gonfle toujours le fait que le mec à la maison ben c'est une cata, comprend rien, perdu, fais de la crotte...apparemment c'est le cas pour la majorité hein...mais après c'est sympa de voir ces femmes mouiller le maillot, de se motiver, s'émanciper...voilà c'est sympa!loool On va vite oublier...
Je n’ai pas trouvé cette comédie terrible. Elle passe mais c’est sans plus. Sur la forme, il a des trucs assez gros par rapport au football comme le fait qu’un club de dernière division ne peut pas disparaitre s’il est en zone « relégable ». Cela peut paraître un détail, mais ajouté à d’autres, j’ai eu l’impression que le sujet n’avait pas été travaillé. Surtout que contrairement aux autres films de Mohamed Hamidi, là on plonge dans le cliché. Le réalisateur aime nous montrer des confrontations de genre, exemple bobo/banlieue dans JUSQU'ICI TOUT VA BIEN, et il le fait habituellement de manière subtile. Là c’est lourd, voire clivant. J’ai été déçu sur ce dosage maladroit. Sorti de cela, c’est assez fun. C’est dû en grande partie au personnage joué par Alban Ivanov. Le comique, comme à son habitude, nous régale. Malgré tout c’est un peu répétitif par moments comme il a pour unique but de faire rire. Son duo avec un Kad Merad solide, est efficace. Par contre carton jaune pour Guillaume Gouix qui est sous-utilisé. Le casting féminin aussi est top avec notamment Manika Auxire qui m’a éclaté avec son franc-parler, et Myra Tyliann de PLUS BELLE LA VIE qui signe son premier rôle au cinéma. L’ensemble marche très bien. J’ai été déçu par le côté émotionnel qui ne décolle jamais. Les moments émouvants sont passé à l’as alors qu’ils sont pourtant essentiels vu le contexte et le message porté. La fin est presque anecdotique. C’est dommage car au final la « morale » n’a pas d’impact.
Une comédie bien convenue avec le féminisme ambiant mais aspect très saugrenu en 2018 une insistance sur de la misogynie avec un défilé presque incessant de clichés exagérés. On veut bien croire que les chtis sont lents à la détente mais tout de même tel que c'est présenté c'est bien peu crédible et plutôt bien ridicule, se voulant drôle tel celui qui rit bêtement à ses propres blagues. Il faut croire que les préjugés fans de foot et chtis sont cumulés, de plus la progression du film est pas non plus intelligente juste un défilé de conventions, de tromperies peu cohérentes avec même des sortes de critiques diverses et variées sans queue ni tête. Uniquement pour les fans de foot et encore les plus naïfs. Quelques bonnes idées dans un déluge de mauvais choix.
Full Monty chez les Ch'tis footeux. Tout est mauvais et outrancier : scénario, montage, bande son...Affligeant et dégoulinant. Mais TT chez Telerama. Faut oser.