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Laura P
4 abonnés
16 critiques
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4,0
Publiée le 5 novembre 2019
Pas le meilleur film que j'ai vu mais franchement pas si mal. Aussi divertissant que bouleversant. Une truste réalité sociale qui dépasse la fiction et qui fait vraiment reflechir à ce que chacun peut apporter pour aider son prochain.
C'est clairement pas terrible. L'idée de plonger dans un centre de sans-abri pour femmes était assez originale mais Louis-Julien Petit n'en a pas fait grand chose. Résultat :ce n'est pas drôle, c'est assez ennuyeux et cela manque de profondeur. Un sentiment de gâchis m'habite après le visionnage du film.
Cette comédie de débutante est un drame, le social français, c’est pas gagné au ralliement de cause à effet, il y en a eu précédemment. Des actrices qui se donnent à fond pour raconter une histoire de femme SDF haute en couleur audacieuse, la pertinence devra repasser.
Les amies rêveuses font leurs scènes de ménage, des peines comblées auprès de ces copines chômeuses, sans emplois et marginaux anonymes, les échauffourées tourneront au ridicule.
Interprétation époustouflante,chaque personnage prend aux tripes,mentions spéciales pour Audrey Lamy et Corinne Masiero qui sont sorties des personnages qui leur collaient à la peau dans des séries à succès,elles sont tout simplement brillantes,naturelles et touchantes ,une véritable surprise.
Une grande qualité de ce film,je ne verrai plus jamais les femmes SDF de la même manière. et j'oserai éventuellement leur proposer mon aide.Et un portrait magnifique de celles qui font tout pour sortir ces "invisibles"de leur misère aussi bien morale que financière.Ces "invisibles" le seront moins,beaucoup moins.
Plongée dans le social, le vrai, sans maquillage ni effet d'annonces. On sent les actrices investies dans leur rôle permettant au sujet de primer. PLV : sujet bien mené
Pas mal du tout. C'est un film social que nous avons beaucoup apprécié avec mon mari et des amis qui travaillent dans le social. Avec Corinne Masiero qui joue très bien. je le reverrai bien une fois quand il passera à la télé.
Incroyable, ces femmes SDF subliment ce film intellectuellement on a le sentiment que les grandes actrices que sont Corinne Masiero et Audrey Lamy ne sont la que pour mettre en valeur la moral de ce film. Un pur chef d'oeuvre
Vitalité et humanité. Voilà ce que rétablit Les Invisibles. Voilà ce qui justifie le choix de la fiction pour traiter une thématique n’ayant, quant à elle, rien à voir avec la fiction. La vitalité est d’abord soufflée par le rythme alerte du métrage qui n’hésite pas à enchaîner les petits sketchs parfois mal coordonnés entre eux pour décupler sa puissance immersive : le spectateur est embarqué, conquis. L’humanité provient du regard porté par le réalisateur et son équipe sur les personnes à la rue, regard jamais condescendant ni moralisateur, mais fraternel. Et la fraternité fait du bien dans ces temps si individualistes. Car ces femmes forment une famille où les conflits s’expriment et se résolvent par la seule force de la parole et de l’écoute. Éloge de l’espoir et de l’entraide, Les Invisibles n’en oublie pas la rugosité quotidienne qui perce çà et là les bulles de bonheur que le film met en scène de façon excessive. Nous regretterons cependant que l’âpreté de la réalité ne soit portée que par certains personnages dont la fonction est justement d’incarner cette fatalité : pensons à cette jeune fille instable dont la parole enfin libérée achève le rêve éphémère de notre grande famille. Pensons également à cette mère larguée dans une relation familiale qu’elle ne comprend plus – et que nous ne comprenons guère –, traitée avec une grande vulgarité. L’enrobage feel good movie ne doit pas être critiqué en tant que tel, il est la tonalité adéquate d’une comédie dramatique où prime la fiction sur la réalité ; néanmoins, il en constitue aussi la principale limite. Est-ce que le refus du format documentaire – ou plutôt son redoublement par le prisme de la fiction – s’avérait nécessaire ? Pourquoi ne pas laisser simplement ces femmes raconter leur histoire ? Pourquoi forcer l’émotion à tel point que celle-ci ne découle plus des femmes, mais du film lui-même ? On ressort des Invisibles en se demandant ce qu’aurait bien pu apporter le regard d’un cinéaste sur un sujet aussi fort, tout en se réjouissant de la vitalité et de l’humanité que revendique le film sur un sujet jusqu’alors oublié des écrans de cinéma. Et cette puissance sensible est déjà, à elle seule, une belle victoire.
Peu crédible ! Le film est tellement éloigné de la réalité qu’il en dessert la cause. La direction d’actrices (dans des rôles tellement attendus) est maladroite. Arrêtez de filmer des improvisations qui n’apportent rien ! L’idée de mélanger des actrices à des femmes en situation de précarité est une mauvaise idée. On peut se contenter de la bande annonce plus intéressante et plus émouvante que le film lui-même.
J’avais beaucoup beaucoup apprécié Discount, cet autre film du même réalisateur sur le même thème de la misère avec un grand M, omniprésente dans une France qui se tiers-mondise, est tout aussi poignant. Un cinéma à la française sans les bobos du centre parisien dopés aux subventions du CNC ça fait du bien aussi