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Votre avis sur Les vacances de Monsieur Hulot ?
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Shephard69
A travers son personnage de Monsieur Hulot au physique atypique de grand escogriffe dégingandé, Jacques Tati livre une peinture moqueuse mais pleine de charme, très drôle des vacanciers estivaux. Un humour burlesque comme je l'aime, absurde mais truculent à mi-chemin entre Buster Keaton et le professeur Tournesol. Un bon nombre de scènes cultes, un film rafraîchissant qui vide efficacement la tête. Enorme !
Vu cette nouvelle version "sauvée des eaux". Tres beau travail de remasterisation, à la limite trop beau car l'image est tellement nickel que ça enlève un peu de charme. Sur le film lui même c'est à la fois charmant à la fois un peu trop surranné maintenant. Autant Mon Oncle est toujours parfaitement regardable autant les Vacances a tout de même beaucoup vieilli. L'ajout de la séquence "dents de la mer" est d'autant plus cocasse que ça amène à un parrallèle entre deux plages aux antipodes à tous points de vue.
TTNOUGAT
Les années 50 ne sont pas les meilleures du cinéma français, loin s'en faut. Heureusement 2 cinéastes sortirent des rangs pour apporter un vent nouveau ...L'un était d'une rigueur achevée et l'autre d'un humour infiniment subtil. Ce n'est pas de Bresson qu'il est question ici c'est de Tati, ce génie du détail qui termina sa vie dans de grandes difficultés financières à cause du scandaleux échec de Playtime. C'est certain que le cinéma est un divertissement populaire mais c'est toujours terrible que cela soit ceux qui prennent le plus de risques pour le rendre meilleur qui le payent le plus cher. Pour les spectateurs de ma génération, ce film nous appartient. On le revoit comme on revoit un film qui raconte l'histoire de notre famille durant les vacances d'été, on ne s'en lasse jamais...Il est plein de bruits et de douceurs, plein de gags étonnants comme la plume de chapeau qui chatouille le menton un jour d'enterrement, le fil de traction qui fait office de plongeoir, la peau de renard qui mord un éperon, la chambre à air qui se fait couronne mortuaire, le fauteuil tournant qui perturbe les tables de cartes à jouer et presque tout le reste est à l'unisson. C'est visuellement très beau en plus avec des plans sur la plage le jour et sur les clairs de lune à marée haute qui remettent la nostalgie de notre jeunesse au niveau de notre quotidien. C'est original aussi car ce film mêle le burlesque ancien au modernisme de l'époque du tournage, le coté social avec une poésie inhabituelle, le rythme rapide des gags avec l'indolence du héros. C'est rare aussi que des bruits prennent autant d'importance dans la valeur d'un film. Sans eux, il perdrait une sacrée part de son charme. Enfin une petite pensée pour St-Marc-Sur Mer en Loire Atlantique dont le nom est devenu pour ceux qui connaissent cette ville, inséparable de Monsieur Hulot.
Jonathan M
Très belle oeuvre de restauration pour commencer, la copie donne vraiment l'impression d'être à Saint-Marc-sur-Mer. Le coeur de film joue avec la pitrerie inée de Tati. Souvent on rit grossièrement, voir à se tordre, d'épisodes pourtant cocasses et simples. Mais derrière la drôlerie se cache bien sur le leitmotiv du cinéaste : mettre au banc des accusés l'effet de masse que provoque les vacances en bord de mer. Le départ tous le même jour, les transports pleins à craquer, les séjours entre individus de même milieu social et le départ pour laisser une station vide les 10 autres mois de l'année. Oui, nous sommes bien en 1953.
orlandolove
Un grand classique de comédie burlesque. Et malgré les rires (nombreux) qu'il provoque, le film serait presque teinté d'une certaine mélancolie.
Monsieur Hulot est un enfant dans un corps d’adulte, maladroit, que les esprits sérieux ont honte à saluer, mais auquel le spectateur n’aura aucun mal à s’identifier. Sorte de Jour de fête amélioré, sur le plan de la mise en scène surtout, magnifique et proche du cinéma muet, Les vacances de Monsieur Hulot s’avère être un grand moment de bonheur, de magie et de poésie signé Jacques Tati.
Un film culte qui sent bon la France des années 50 (ce qui avait, d'ailleurs, assuré son succès à l'étranger à l'époque). Curieusement, je ne suis pas spécialement un fan de Tati, alors que j'adore le burlesque muet des années 1920 et que j'avais bien apprécié les films de Pierre Etaix, pourtant très influencés par Tati. Je n'avais pas spécialement aimé "Mon Oncle", mais ces "Vacances" possèdent un grand nombre de gags d'une finesse et d'une exécution remarquables. Cependant, l'effet qu'ont ces gags sur moi sont plus souvent une admiration pour la technique de Tati plutôt qu'un amusement hilare. Le film est lent (c'est voulu) et possède pas mal de longueurs (ça l'est peut-être moins) entre chaque bon gag. Tati reste cependant un cinéaste unique pour son époque, avec son univers propre, et cela vaut donc toujours le coup d'oeil.
On retrouve le personnage de Mr Hulot. Cette fois-ci, c'est ses vacances en Bretagne près de la mer que nous suivons. Aussi, Jacques Tati nous propose une suite de scénettes qui à défaut de nous faire rire, font parfois sourire.
Tout, comme d'habitude avec Tati, passe par le mime et les sons.
Au final , ce film assez lent, lasse au bout d'un moment
Tout, comme d'habitude avec Tati, passe par le mime et les sons.
Au final , ce film assez lent, lasse au bout d'un moment
Stephenballade
En conclusion de ma critique envers le film "Big movie", je m’étais dit que j’allais m’offrir du Jacques Tati. J’ai tardé, mais c’est fait ! Qu’on se le dise, la réussite tonitruante de "Jour de fête" fait qu’on attend Jacques Tati au tournant. Cette fois, nous prenons la direction de Saint-Marc-sur-Mer, petite commune du littoral à proximité immédiate de Saint-Nazaire. Comme pour son long métrage précédent, les habitants de la commune ont été invités à participer au tournage. D’ailleurs, le trublion Jacques Tati a repris le concept visant à se situer entre le muet et le parlant, laissant davantage la place encore aux bruitages, dont certains d’entre eux valent leur pesant de cacahuètes, comme ce battement de porte. La musique aussi prend un peu plus de place, cette musique qui a bercé la France des années 50, avec un morceau de jazz qui revient régulièrement à la façon d’un leitmotiv. Et pourtant, on sent nettement que le budget est autrement plus important que pour "Jour de fête" : plus de véhicules dont une vieille Salmson AL3 de 1924 toute tremblante et dont on s’attend à la voir tomber à tout moment en pièces détachées de la même façon que la 2CV de Bourvil dans "Le corniaud", mais aussi plus de figurants, plus d’accessoires, plus d’animaux… Le résultat final est un ton en dessous, tant ça parait davantage calculé. Il n’empêche que des séquences sont vraiment désopilantes, comme la scène des vestiaires de plage, ou encore la scène où il échange malencontreusement sa cravache contre une chandelle en attendant son accompagnatrice du jour, scènes dans lesquelles on ressent une forte influence chaplinesque. Nous avons un patchwork de gens venus de tous horizons pour passer des vacances, Monsieur Hulot le parisien animant le tout en provoquant bien des catastrophes pour la bonne et simple raison qu’il ne fait attention à rien et qu’il ne pense la plupart du temps à rien d’autre que lui. Un portrait cinglant et de plus en plus d’actualité. Mais le 2ème long métrage de Tati n’est pas qu’une accumulation de gags, non. Il y a aussi de belles images, comme ce petit gamin tenant avec grand application les 2 glaces qu’il vient d’acheter et qu’il s’efforce de ramener à ce que l’on suppose être son grand frère. Il y aussi ce couple de personnes âgées, elle s’intéressant à tout tandis que le mari… semble se traîner un boulet. Le gamin qui ne calcule que des bêtises est également évoqué, ainsi que la clientèle relativement aisée, bénéficiant d’une chambre avec balcon avec vue imprenable sur la mer, capable de se mettre sur son 31 pour le bal masqué avec une superbe robe dos nu, de sexys bas couture et escarpins vernis. Devant ce panel, on pourrait penser que le choc des conditions sociales peut provoquer quelque chose d’important, mais que nenni. Au contraire, on déplorera quelques petites incohérences, comme cette crevaison que monsieur Hulot tente désespérément de régler avant de provoquer une nouvelle catastrophe, crevaison qui a ensuite disparu sur les plans suivants… pour laisser place à des canards chantant faussement… ben oui, il y a aussi quelques couacs.
L'humour des « Vacances de Monsieur Hulot » est chaleureux et inclusif, jamais condescendant envers ses personnages, capturant l'humour situationnel de manière que chacun puisse en rire ensemble. Le film est remarquable grâce à son observation fine des interactions humaines, montrant comment les gens peuvent s'impliquer dans la vie des autres de manière humoristique, comme si on assistait à une réunion de famille. La caméra se déplace librement, capturant des moments comiques comme un petit garçon faisant des bêtises, ce qui rend le film intime et personnel. Ce qui rend « Les Vacances de Monsieur Hulot » particulièrement mémorable, c'est son effet durable, vous amenant à remarquer des situations similaires dans votre quotidien après l'avoir vu. Ce n'est pas juste un enchaînement de gags ; c'est une douce critique de notre incapacité à véritablement profiter du moment présent, tout en étant une ode à la joie simple de vivre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
"Les vacances de Monsieur Hulot", ou une balade mouvementée dans la Bretagne des années 50 proposée par un Jacques Tati génial.
Le comique français campe donc ici cet intriguant Monsieur Hulot, un vacancier facetieux et gaffeur, sorte de sucesseur de Buster Keaton et precurseur de Mr.Bean, qui va donc, pour le meilleur du spectateur et le pire des vacanciers issus de la station balnéaire dans laquelle il va semer la pagaille a travers des gags tous autants savoureux les uns que les autres.
Outre la comédie burlesque, il s'agit la d'une satire réussie de la France des années 50, où l'on retrouve les classes de français, de la moyenne à la bourgeoise, qui n'echappent pas à la caricature. Au milieu de tous ces personnages semblables se détache notre protagoniste Hulot, personage fantaisiste mais candide, ce qui renforce notre attachement envers le pauvre maladroit, rendant les autres personnages presques insensibles.
Tati ne se contente pas que de jouer dans ce classique, mais fait aussi office de scenariste, dialoguiste (bien que les répliques ne soit pas si nombreuses), et surtout, de metteur en scène. Et pour la mise en scène, elle est tout simplement très originale, et attirante, imposant un style assez particulier.
Une réussite dans le genre, qui restera (ésperons le) indémodable.
Le comique français campe donc ici cet intriguant Monsieur Hulot, un vacancier facetieux et gaffeur, sorte de sucesseur de Buster Keaton et precurseur de Mr.Bean, qui va donc, pour le meilleur du spectateur et le pire des vacanciers issus de la station balnéaire dans laquelle il va semer la pagaille a travers des gags tous autants savoureux les uns que les autres.
Outre la comédie burlesque, il s'agit la d'une satire réussie de la France des années 50, où l'on retrouve les classes de français, de la moyenne à la bourgeoise, qui n'echappent pas à la caricature. Au milieu de tous ces personnages semblables se détache notre protagoniste Hulot, personage fantaisiste mais candide, ce qui renforce notre attachement envers le pauvre maladroit, rendant les autres personnages presques insensibles.
Tati ne se contente pas que de jouer dans ce classique, mais fait aussi office de scenariste, dialoguiste (bien que les répliques ne soit pas si nombreuses), et surtout, de metteur en scène. Et pour la mise en scène, elle est tout simplement très originale, et attirante, imposant un style assez particulier.
Une réussite dans le genre, qui restera (ésperons le) indémodable.
Monsieur Hulot part en vacances sur les bords de la côte Atlantique et va bouleverser tout le petit monde qui s'y trouve.
Du burlesque en perspective, Tati reprend tout ce qui a fait le succès de Chaplin, Keaton ou Laurel et Hardy, bref que des gens qui font des films que j'aime.
D'abord, par sa narration et son rythme à la manière des grands films muets de l'époque.
Et puis le film est quasiment muet.
Tati a crée un personnage qui s'inspire fortement de Chaplin en tout cas c'est ce que je vois en lui.
Et puis il y a les gags, les délires burlesques.
Le film est amusant sans être véritablement drôle, car c'est du déjà vu et les gags ne sont finalement pas très recherchés.
Amusant, une belle composition musicale, le charme de la France des années 50, mais je reste sur ma faim.
Du burlesque en perspective, Tati reprend tout ce qui a fait le succès de Chaplin, Keaton ou Laurel et Hardy, bref que des gens qui font des films que j'aime.
D'abord, par sa narration et son rythme à la manière des grands films muets de l'époque.
Et puis le film est quasiment muet.
Tati a crée un personnage qui s'inspire fortement de Chaplin en tout cas c'est ce que je vois en lui.
Et puis il y a les gags, les délires burlesques.
Le film est amusant sans être véritablement drôle, car c'est du déjà vu et les gags ne sont finalement pas très recherchés.
Amusant, une belle composition musicale, le charme de la France des années 50, mais je reste sur ma faim.
Ah, ce monsieur Hulot. Avant de découvrir les affres de la ville moderne, il eut la bonne idée de se présenter sous l'allure d'un 'paisible' vacancier. Alors que les deux prochains opus seront des chefs d'oeuvre pour leur degré d'abstraction, celui-ci vaut notamment pour son aspect quasi-surréaliste. Outre de superbes gags visuels (je marche systématiquement aux sketchs avec les pas ! c'est le cas de le dire...), de nombreuses situations sont délicieusement absurdes ; je pense aux tableaux-cadres où chaque client de l'hôtel vit sa vie, où les actions se multiplient en un cadre fixe. Les mésaventures de monsieur Hulot s'enchaînent avec un rythme incroyable. C'est également un beau témoignage d'une certaine France, d'une certaine époque, même si, par son dynamisme et son génie, le film reste finalement assez intemporel.
Et puis, arrive la fin des vacances. C'est avec une certaine mélancolie que l'on quitte l'hôtel de la plage, et que, chez soi, on écoute de nouveau la BO à la tonalité savoureusement jazzy, cherchant en vain la silhouette suivante : pipe-chapeau-pantalon trop court.
Et puis, arrive la fin des vacances. C'est avec une certaine mélancolie que l'on quitte l'hôtel de la plage, et que, chez soi, on écoute de nouveau la BO à la tonalité savoureusement jazzy, cherchant en vain la silhouette suivante : pipe-chapeau-pantalon trop court.
on est au mois d'aout, dans un village ou vive plusieur famille pour passé des vacance paisible, mais la venu de monsieur hulot (jacques tati) homme maladroit, insouscient et surtout different venant de paris avec son pantalon trop court, son chapeau et sa pipe va changé le quotidiens des habitant.
emmenant le film de scene en scene tout plus loufoque les une que les autre, jacques tati, acteur et realisateur nous offre un film simple mais efficace, monsieur hulot, phenomene culte, personnage atypique n'est pas pres d'etre oublié du cinema
emmenant le film de scene en scene tout plus loufoque les une que les autre, jacques tati, acteur et realisateur nous offre un film simple mais efficace, monsieur hulot, phenomene culte, personnage atypique n'est pas pres d'etre oublié du cinema
Jacques Tati fait partie de ces quelques auteurs burlesques qui resteront dans les mémoires encore de très longues années tant son oeuvre est personnelle. Ici, son film est un petit chef d'oeuvre d'humour, avec des gags fusant toutes les trois minutes. Un sens de l'observation étonnant, des trouvailles cinématographiques constantes. Bien sûr, le film a vieilli (1953 tout de même !) mais se revoit avec grand plaisir.
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