Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinephille
155 abonnés
627 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 27 avril 2018
Quand j’etais Enfant les parents achetaient une caméra super 8 faisaient des petits films et infligeaient ça à la famille après les dîners. Là un gars achète une caméra numérique embauche dirphot acteurs and co, invente une curieuse fiction sur ses jumeaux perdus, les filme, trouve un distributeur et sort en salles un film d’une heure à ras de ses enfants. Ça n’a même pas de charme ou d’emotion.
Allons enfants, un film où on éffleure la vie de quelques adultes, avec des yeux d'enfants, errant à la Villette, à la recherche de visages amis. On y trouve les comédiens Vimala Pons et Anders Danielsen Lie qui m'emballent toujours autant et qui jouent des rôles subtiles où tout transparaît dans leurs attitudes. La longueur de ce moyen métrage est idéale, suffisamment pour nous tenir en haleine. On se demande toujours que va décider la femme qui a trouvé la petite parce que tout repose sur ces choix. Elle est en fait aussi seule et déboussolée que Cléo, mais en même temps forte et débrouillarde. Il est aussi impressionnant de voir de si petits enfants jouer, ou du moins oublier la caméra et être vrais. J'ai adoré ne pas savoir quelle était la part d'impro ou d'écriture dans ce scénario, la rencontre avec le militaire, par exemple, est étonnante. C'est un film léger, qui se passe en une journée, le Parc de la Villette est bien exploité, comme s'il était devenu le terrain de jeu du réalisateur.
Une bande annonce qui m'a vraiment donné envie d’aller voir le film documentaire de 56 minutes, malheureusement j'ai été déçue, peut être je n'ai pas bien compris la démarche du réalisateur.
J'ai aimé l'expérience. Simple, sobre, naturel dans le fond et la forme comme l'enfance: j'ai retrouvé des attitudes de mon enfance. La simplicité apparente est néanmoins l'arbre qui cache la forêt : - j'ai aimé l'esthétique : je me senti comme dans une peinture vivante. Tapez "paris impressionnisme" sur un moteur de recherche, ça vous donnera une idée de la sensation éprouvée. - la caméra est à la fois distante, purement objective, à la fois intime. - On peut également donner des significations (sociales, urbaines, etc.) à ce film, mais je ne vais pas m' avancer sur ce terrain. Bon visionnage!