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    Brightburn - L'enfant du mal
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    281 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 665 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2019
    "Les films de super-héros cartonnent. Les films d'épouvante cartonnent. Et si on faisait les deux à la fois ?".
    Ben oui, il n'est pas bien difficile d'imaginer la genèse d'un projet comme "Brightburn" tant son mélange des genres sent l'opportunisme à des trillions de kilomètres à la ronde et on s'étonne même qu'aucun producteur n'y ait pensé plus tôt ! "New Mutants", le spin-off horrifique de la saga "X-Men" aurait d'ailleurs dû être la première expérimentation de cette nouvelle hybridité cinématographique mais, vu tous les problèmes qui ont accompagné le projet, c'est finalement "Brightburn" qui vient lui voler la vedette. À vrai dire, ce n'est peut-être pas plus mal car quoi de mieux pour un premier test que de s'attaquer à un détournement maléfique de Superman, le plus emblématique des super-héros (au sens le plus naïf du terme) avec l'esprit de sale garnement de la famille Gunn ?

    Et si ce bon vieux Kal-El, le plus célèbre des Kryptoniens, avait échoué sur notre planète pour malmener les humains plutôt que de les protéger ? Telle est la grande hypothèse que vont s'efforcer de résoudre James Gunn, producteur, et le duo frère/cousin Brian/Mark Gunn au scénario de ce "Brightburn". Dans un sens, la donne n'est pas nouvelle : les comics se sont déjà chargés d'établir des variations sombres sur les origines de Superman, on pense évidemment au "Red Son" de Mark Millar (le Kryptonien est élevé sous la coupe du régime soviétique) ou, plus simplement, à son rôle de conquérant prévu originellement par son père, Jor-El, que l'amour inconditionnel de ses parents humains et l'influence terrienne ont su faire disparaître.
    C'est probablement sur ce dernier point qu'une telle relecture a toutes les chances de prouver sa pertinence. En effet, qu'adviendrait-il si celui destiné à devenir le plus parfait symbole d'assimililation américain en termes d'immigration se retournait contre les valeurs de cette Amérique conservatrice pour causer sa destruction ? Si, malgré tous ses efforts pour le faire devenir l'un des leurs en changeant sa nature, celle-ci échouait et le transformait en élément pouvant causer sa propre perte ? En prenant à revers le message métaphorique portée par la figure de Superman, "Brightburn" ouvre la voie à une possibilité de revisiter de mythe avec une noirceur inédite sur le fond. Et si, bien entendu, le jeune alien peut méchamment péter un câble en devenant une sorte de super-vilain/petit Damien de "La Malédiction" en guise de menace meurtrière, autant dire qu'on est largement preneur !

    Ici, Clark s'appelle Brandon, les Kent sont les Breyer et Smallville est devenu Brightburn (toujours dans le Kansas) mais rien ne change fondamentalement dans les prémices d'une des plus célèbres origin stories super-héroïques tel qu'on la connaît, tout est même bel et bien là, construit à l'identique : le décor d'une ferme, l'infertilité désespérée d'un couple, le bébé-miracle venu du ciel... Mais lorsque l'histoire reprend dix ans plus tard, quelque chose ronge déjà ce cadre d'Amérique parfaite. La ferme des Breyer est presque en ruines, la banalité de l'omniprésence des armes se fait sentir, le système scolaire paraît en décalage avec l'évolution de la personnalité des élèves... Bref, quelque chose ne tourne plus rond dans ce monde dit idyllique censé façonner la bonté du petit extraterrestre et son rôle déterminant pour l'avenir. Bien sûr, le basculement de sa nature vers les ténèbres va être accéléré par un élément de ses origines mais là où Clark Kent avait pu le surmonter avec des facteurs humains, tous ceux qui entourent le petit Brandon Breyer le condamnent, lui, à le précipiter du côté obscur. Même l'amour indéfectible de ses parents d'adoption ne sera jamais assez fort pour lui apporter la lumière tant ces derniers ont parfois du mal à communiquer ensemble (notamment sur les premiers signes maléfiques de Brandon) ou même avec leurs fils à cause de vraies maladresses d'éducation (la conversation père-fils sur la puberté en sera le meilleur exemple). Tout concourt donc à la perte de repères de l'enfant et "Brightburn" surprend de la meilleure manière en ce sens en construisant toujours de manière sous-jacente ce discours, sans insister, afin de laisser le soin au spectateur de juger des influences d'une décadence sociétale plus ou moins implicites sur un Brandon embrassant de plus en plus sa terrible destinée...

    Hélas, à force de maintenir ce propos passionnant dans l'ombre, "Brightburn" va peu à peu l'oublier en cours de route. Au fur et à mesure que le danger représenté par Brandon va grandir, de nouvelles erreurs et trahisons humaines vont bien entendu encore un peu plus renforcer ses choix maléfiques mais le film va désormais surtout se concentrer sur ses agissements. À partir de là, "Brightburn" devient un film d'enfant possédé assez classique où seuls les super-pouvoirs de Brandon et son statut d'alien dévoré par ses ambitions destructrices changent un peu la donne. Attention, même s'il n'invente plus grand chose, le long-métrage de David Yarovesky va tout de même rester un divertissement très efficace avec des phases de meurtres étonnamment sanglantes et attisant toujours la curiosité grâce à la nature de Brandon mais, en perdant tout ce qui faisait le sel de sa relecture en mode super-vilain, "Brightburn" en devient presque instantanément plus oubliable. Le dernier acte sera à cet image, très attendu dans son déroulement (la conclusion a toutefois le bon goût d'éviter une trop grande facilité) mais toujours capable de se montrer impressionnant dans ses affrontements, et l'épilogue aussi amusante soit-elle par ses clins d'oeil n'apportera pas grand chose à l'édifice si ce n'est un teasing déjà rendu obsolète par le très relatif succès du film au box-office US...

    Le mélange des genres était donc prometteur et "Brightburn" a su nous en convaincre dans son excellente première partie bien plus subtile qu'il n'y paraît avant de finalement le réduire à sa plus simple expression. Pour autant, le film peut se targuer d'une réelle efficacité et d'un mauvais esprit digne du nom Gunn inscrit un peu partout au générique. Ce n'est pas si mal en soi mais "Brightburn" avait ouvert les vannes pour quelque chose de bien plus consistant que l'on n'aura eu que partiellement à l'arrivée...
    Greg A.
    Greg A.

    48 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2019
    Malgré de bons acteurs et quelques idées par ci par là , l’ensemble reste plutôt brouillon et inachevé du notamment à une intrigue assez faiblarde .. pour autant le film n’est pas mauvais en soi mais reste assez banal et sans réel saveur , malgré un final qui évite le traditionnel happy-ending . Ma note : 11/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Il est vraiment très bon, la scène de fin est parfaite bordel je kiff allez le voir à fond tout de suite
    zorro50
    zorro50

    115 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Un extraterrestre débarque sur Terre sous l'apparence d'un bébé inoffensif alors qu'il s'avère être un dangereux exterminateur. J’ai trop vu de mauvais films de science-fiction ou de tueurs extra-terrestres pour encore m’émouvoir, cependant, ce film-ci est suffisamment bien fait pour me surprendre et m’intéresser. Les protagonistes sont convaincants (surtout Elizabeth Banks et son époux au physique de bûcheron canadien), et l’horreur, parfois très gore, est omniprésente.
    Diot J.
    Diot J.

    20 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Inintéressant et sans saveur Sony nous offre un resucée de Superman rencontrant la malédiction dans un déluge de Jumpscare à la sauce Blumhouse.On se consolera avec quelques scènes Gore pas trop mal fichu noyé dans un flot de personnages inexistant et de mise en scène médiocre
    Lestat C
    Lestat C

    10 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Quel dommage ! Brightburn l’enfant du mal avait pourtant tout pour plaire sur le papier. Qui n’a jamais voulu voir sur grand écran ce qui aurait pu se passer si Superman avait mal tourné ? Malheureusement, le résultat est finalement un film d’horreur en somme tout à fait classique avec des ficelles scenaristiques dramatiquement visibles et prévisibles. Néanmoins, et malgré ces faiblesses du scénario et de la mise en scène, Jackson A. Dunn (alias Brandon Breyer / Brightburn) parvient à avoir un rôle convaincant au point de tirer certains traits de l’enfant maléfique dans The Omen-la malédiction (1979). Avis tristement mitigé donc...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juin 2019
    On salue le nihilisme absolu de ce récit d’émancipation insolite, angoissant et cruel, avec un préado psychopathe en pleine puberté qui étripe les adultes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juin 2019
    ENFIN un bon film d'horreur !

    Au début de ce film, on voit le développement de l'enfant, du pourquoi il passe du gentil garçon au garçon maléfique. j'ai beaucoup aimé son développement même si c'est plutôt rapide, mais bon en 1h30 il faut pas non plus juger. J'ai beaucoup adoré lorsqu'il devient maléfique, c'est vraiment du très très bon ! Les jump scares sont bien placés (contrairement aux films qui utilisent des sons pour RIEN et qui font sursauter alors qu'il y a juste un bout de papier qui passe à l'écran), des scènes bien gores aussi, j'ai vraiment appréciées ces scènes la qui montrent vraiment tout.

    Concernant la fin, spoiler: Ca fait du bien de pas voir une happy end, en général, ça se finit toujours comme ça mais la non, on voit la mère prendre le seul truc qui le tranche et à faillit le tuer mais lui n'est pas dupe. Ce qui à permis donc à l'enfant de vivre et de tuer la dernière chose (sa mère) qui aurait pu le calmer. On voit par la suite l'enfant du mal tout détruire sur son passage (via des documentaires à la TV) et c'était vraiment bon ! La fin montre aussi (pendant le générique) des scènes où on y voit d'autres méchant, je suis sur qu'il y aura une sorte de MCU mais avec cet univers là, et si c'est pas le cas, je serais triste car franchement, ça change énormement des insidious et tout ça... je dis pas que c'est mauvais mais c'est toujours pareil.


    A VOIR.
    Andrea S
    Andrea S

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Excellent film d’horreur !
    Complet, surprenant et très gore pour l’instant un des meilleurs dans sa catégorie en 2019
    nono626
    nono626

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2019
    Voilà une avant-première comme je les aimes. Superbe surprise qu'est ce film tant dans la réalisation que dans le jeu des acteurs. Merci james Gunn pour ce petit diamant pure ,Warner et DC devrait s'orienter dans ce genre de film pour le DCunivers : pas d'overdose d'effets spéciaux,juste ce qu'il faut au moments qu'il faut. Vivement une suite car ce qu'ils viennent de réaliser à du potentiel pour plusieurs suites(vous comprendrez , lorsque vous aurez visionné ce petit OVNI sur les super héros)
    Ne réfléchissez pas trop , allez-y vous ne serait pas déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 mai 2019
    Une (grande) déception pour un film qui avait une idée de base intéressante mais qui s'est perdu à vouloir en faire un film d'horreur classique, vu des centaines de fois. Passez votre chemin...

    Critique complète : https://filmanepasmanquer.blogspot.com/2019/05/brightburn-lenfant-du-mal.html
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