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Votre avis sur Brightburn - L'enfant du mal ?
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Bonjour,
Hier nous sommes allés voir brightburn un film d'horreur qui fait bien sur pensé à superman, mais dans une version plutôt sombre et bien gore par moments.
J'ai vraiment adoré ce film. J'espère même qu'ils vont en faire une franchise parrallèle à DC Comics et peut être même des crossover ça serait je pense énorme.
D'ailleurs restés bien pendant le générique il y a des indices...
Le scénario du début est très commun et copie conforme de l'oeuvre DC, mais très vite on part dans le vif du sujet. D'ailleurs ce film a un rythme très soutenu et je ne l'ai pas vu passé. Ici le réalisateur ne s'embête pas trop avec les blablas et nous offre beaucoup d'actions et quelques "scare jump" qui m'ont fait sursauter à plusieurs reprises. Pourtant on sait très bien ce qui va arriver mais on se laisse avoir, ils sont forts ces réalisateurs lol.
Le gamin joue vraiment très bien et fait vraiment flippé.
Les effets spéciaux sont également bien faits.
Le seul point négatif pour moi est la mère incarnée par "Elisabeth Banks". Je l'ai trouvée insupportable et d'une niaiserie incroyable, en plus d'être pour moi une mauvaise actrice.
Vous l'aurez compris je vous conseille vraiment ce film si vous avez plus de douze ans, je pense que vous ne serez pas déçu. D'ailleurs à propos de l'interdiction -12 ans, je trouve comme pour chucky qu'elle est limite ou c'est moi qui suis vieux jeu, mais je trouve cela vraiment violent pour des enfants de 12 ou 13 ans, mais ce n'est que mon avis.
A bientôt....
Hier nous sommes allés voir brightburn un film d'horreur qui fait bien sur pensé à superman, mais dans une version plutôt sombre et bien gore par moments.
J'ai vraiment adoré ce film. J'espère même qu'ils vont en faire une franchise parrallèle à DC Comics et peut être même des crossover ça serait je pense énorme.
D'ailleurs restés bien pendant le générique il y a des indices...
Le scénario du début est très commun et copie conforme de l'oeuvre DC, mais très vite on part dans le vif du sujet. D'ailleurs ce film a un rythme très soutenu et je ne l'ai pas vu passé. Ici le réalisateur ne s'embête pas trop avec les blablas et nous offre beaucoup d'actions et quelques "scare jump" qui m'ont fait sursauter à plusieurs reprises. Pourtant on sait très bien ce qui va arriver mais on se laisse avoir, ils sont forts ces réalisateurs lol.
Le gamin joue vraiment très bien et fait vraiment flippé.
Les effets spéciaux sont également bien faits.
Le seul point négatif pour moi est la mère incarnée par "Elisabeth Banks". Je l'ai trouvée insupportable et d'une niaiserie incroyable, en plus d'être pour moi une mauvaise actrice.
Vous l'aurez compris je vous conseille vraiment ce film si vous avez plus de douze ans, je pense que vous ne serez pas déçu. D'ailleurs à propos de l'interdiction -12 ans, je trouve comme pour chucky qu'elle est limite ou c'est moi qui suis vieux jeu, mais je trouve cela vraiment violent pour des enfants de 12 ou 13 ans, mais ce n'est que mon avis.
A bientôt....
Produit par James Gunn, scénarisé par son cousin et son frère et réalisé par un pote (David Yarovesky, clippeur n'ayant à son actif que le remarqué The Hive en 2015), le dénommé Brightburn est vendu pour un concept alléchant : et si Superman, arrivé sur Terre lorsqu'il n'était qu'un bébé, avait sombré vers le côté obscur ? Un pitch original dont le film de Yarovesky ne va malheureusement jamais aller plus loin que son simple concept. En effet, passé cette idée, Brightburn ne proposera rien de plus, rien de moins. Une famille élève comme leur propre fils un être venu d'ailleurs qui va, à l'adolescence, découvrir ses pouvoirs et sa vraie nature, quitte à utiliser ses capacités hors normes pour ses propres intérêts. On aimerait vous dévoiler la suite, sauf qu'il n'y en a pas. Car en dépit d'une mise en scène léchée et de quelques passages bien gore, le long-métrage se suffit à lui-même et n'apportera rien de plus que son synopsis et sa bande-annonce. On soulignera certes l'habile utilisation des effets visuels et une interprétation réussie (notamment grâce à Elizabeth Banks, muse de James Gunn déjà apparue dans son Horribilis) et dans l'ensemble cet Enfant du Mal se regarde agréablement mais ne marquera pas les esprits, demeurant un spectacle sanglant tout au plus satisfaisant mais en aucun cas génial. Un film plus décomplexé et moins inutilement sérieux aurait pu grandement accroître ses chances de devenir culte.
J'ai mis une demi étoiles pour les techniciens.
Un film totalement navrant.
Une accumulation de clichés. spoiler: Un gosse qui du jour au lendemain decide de tuer tout le monde au moindre prétexte. Mais pas n'importe comment, non, il adore se mettre en scène et jouer à cache cache. Alors même qu'en une seconde il peut tuer ses victimes, il nous fait un son et lumière pour assurer le spectacle avant le show.
Tout est dans le trailer de toute façon.
S'en suivent alors des scènes interminables dont l'on devine chaque action et la fin . Car en plus il n'y a rien d'original à part le pitch.
A fuir!
Un film totalement navrant.
Une accumulation de clichés. spoiler: Un gosse qui du jour au lendemain decide de tuer tout le monde au moindre prétexte. Mais pas n'importe comment, non, il adore se mettre en scène et jouer à cache cache. Alors même qu'en une seconde il peut tuer ses victimes, il nous fait un son et lumière pour assurer le spectacle avant le show.
Tout est dans le trailer de toute façon.
S'en suivent alors des scènes interminables dont l'on devine chaque action et la fin . Car en plus il n'y a rien d'original à part le pitch.
A fuir!
Cette histoire du bébé qui arrive sur Terre grâce a une capsule de sauvetage, et qui est élevé par des fermiers, nous la connaissons. Mais ce coup-ci l'enfant (Jackson A. Dunn) n'a pas l'étoffe d'un héros, mais d'un super-vilain. Hélas le scénario ne va pas plus loin qu'une vengeance envers ceux lui ayant fait du mal (de son point de vue). Ce film a un immense potentiel non utilisé, un petit gâchis.
L’idée d’un anti super héros ça me plait bien. Cependant je le trouve trop sans pitié pour quelqu’un qui a eu une belle vie. Il n’a pas été malmené rien, j’ai sursauté quand même un bon nombre de fois et ça faisait longtemps !! Et les scènes gore le sont vraiment !!!! Et c’est super bien réalisé. Après le scénario, les acteurs bon c’est pas ouf mais j’étais contente de voir Elizabeth Banks dedans pour une fois qu’elle ne joue pas dans une comédie c’était plutôt cool de la voir ici et en plus elle joue bien !
Bon j avoue je suis passer à côté à sa sortie, mais bonne suprise !!!
Sur la base de l'histoire de superman , sans jamais le dire explicitement, mais un superman qui tourne mal, on voit un peu l'évolution du jeune brandon malmené par ses camarades prendre le mauvais chemin !!
Tournée sur verd le suspense/horreur, plusieur passage sont bien gore .
Sur la base de l'histoire de superman , sans jamais le dire explicitement, mais un superman qui tourne mal, on voit un peu l'évolution du jeune brandon malmené par ses camarades prendre le mauvais chemin !!
Tournée sur verd le suspense/horreur, plusieur passage sont bien gore .
bon film d'horreur des scenes bien gore mais pas trop... le gamin a une bonne tronche de mec zarb!! une suite dans la meme veine ca peut le faire
Film d horreur oui car il est gore, film surprenant et original oui car un super héros horrifique qui declinque tous le mode c est une première. Après je n ai pas accrocher je préfères le côté maléfique du film "Esther".
Le concept du jeune superman qui tourne mal est intéressant, mais le tout est incroyablement prévisible. A quelques exceptions, tous les plans montrent a l'avance d'ou va surgir l'élément effrayant. Alors il y a des acteurs plutôt bon, en particulier les parents. En revanche je suis dubitatif concernant le le jeune garçon. Car certes son personnages est supposé être différent mais je trouve que son jeux est plat ( certes il doit être impassible dans beaucoup de scène mais même lors des moment de perte de contrôle je le trouve moyen au mieux). Bref pas folichon.
On ne voit plus superman comme le sauveur du monde, et non, cette fois c'est pas le gentil Clark Kent, mais le vilain Brandon, gore, c'est bien le mot, car, c'est vraiment gore, imaginez que superman est un méchant, que peut faire la terre contre lui?.
RIEN, les meurtres sont vraiment horribles,il plie l'acier de ses mains, vole, le vilain Kryptonien à décidé de tuer tous le monde.
Allez regarder, car je me suis accroché au siège du cinéma en le regardant.
Ressemble assez à vendredi 13, c'est plus du Jason que du superman, la manière de tuer est vraiment à la Jason,ou à la Michael Mayers.
RIEN, les meurtres sont vraiment horribles,il plie l'acier de ses mains, vole, le vilain Kryptonien à décidé de tuer tous le monde.
Allez regarder, car je me suis accroché au siège du cinéma en le regardant.
Ressemble assez à vendredi 13, c'est plus du Jason que du superman, la manière de tuer est vraiment à la Jason,ou à la Michael Mayers.
Le jeune Brandon Breyer alias Brightburn renvoie à la jeunesse d'un certain Clark Kent alias Superman à la différence près que Brandon Breyer est un enfant qui se laisse happer par l'incroyable pouvoir que ça lui procure dans tous les domaines. Finalement, ce film est clairement plus réaliste que les Superman et consorts car il assume le fait qu'un enfant est par définition immature et psychologiquement plus fragile. Le concept est judicieux et assumé jusqu'au bout avec un costume aussi artisanal qu'effrayant (on adore l'idée du laçage de masque par devant !)
Jorik V
Le concept et la promesse narrative de « Brightburn, l’enfant du mal » sont plutôt originaux et intéressants, propices à exciter n’importe quel fan de comics. Il semble même étonnant que personne n’y ait pensé avant. En gros, le film produit par James Gunn (« Les Gardiens de la Galaxie ») propose de montrer ce qui se passerait si un petit garçon à la trajectoire semblable à celle de Superman choisissait non pas de faire le bien à la découverte de ses pouvoirs, mais plutôt le mal. Le postulat est clairement prometteur et malin mais malheureusement le grand film de science-fiction mêlée à de l’horreur n’est pas de la partie. En effet, le film est tout à fait plaisant et amusant mais il reste bien trop en surface par rapport à un tel sujet pour pleinement convaincre. On a le droit à une petite série B bien foutue, rythmée et parfois amusante mais pas à la variation tant attendue sur le mythe du super-héros préférant le Mal.
Le scénario ne creuse pas assez les possibilités de son idée en or. Tout va trop vite, de l’apparition des pouvoirs du jeune garçon jusqu’à son basculement vers le côté obscur. Tout manque de développements et le film confond souvent rythme et précipitation. Visiblement, scénaristes et réalisateur ont pris le choix de tout miser sur l’action et l’horreur dans la seconde partie au détriment de la psychologie et d’une mythologie plus dense et creusée. Les acteurs ne sont pas tous bons (hormis les parents) et on sent un budget peut-être un peu serré pour une histoire d’une telle ampleur. A titre d’exemple, le film commence très vite et ne parle pas de l’origine du garçon tout comme il se conclue d’une manière sombre (c’est un bon point car cela change) mais abrupte. On dirait que les producteurs étaient assurés de donner une suite au film, comme le montre le générique de fin. Un générique particulièrement intelligent et appétissant mais qui donne envie d’en voir plus. Un peu comme si on avait ôté le bouquet final qui en met plein la vue. Tout cela s’avère donc frustrant en plus de voir un tel potentiel inexploité.
Cela mis de côté, il faut avouer que « Birghtburn, l’enfant du mal » reste somme toute assez divertissant et bien fait pour convaincre. Il y a même pas mal de scènes qui laissent présager de ce qu’il aurait pu être avec peut-être un budget plus important et une autre équipe à la barre. On apprécie le contexte de cette petite bourgade et de cette ferme isolée comme dans « Superman » et aussi la manière dont est représenté cet enfant du mal. Les effets spéciaux sont efficaces et discrets mais ce qui est le plus réussi reste le versant horrifique. Pas que le film fasse peur ou sursauter mais il nous réserve des mises à mort sacrément originales et jouissives (un peu comme si « Destination finale » rencontrait le slasher). Il y a des scènes gores bien écœurantes du meilleur effet. En soit, dans cette petite série B il y a du frustrant mais aussi du bon qui permet de passer un moment agréable si on n’est pas trop regardant.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Le scénario ne creuse pas assez les possibilités de son idée en or. Tout va trop vite, de l’apparition des pouvoirs du jeune garçon jusqu’à son basculement vers le côté obscur. Tout manque de développements et le film confond souvent rythme et précipitation. Visiblement, scénaristes et réalisateur ont pris le choix de tout miser sur l’action et l’horreur dans la seconde partie au détriment de la psychologie et d’une mythologie plus dense et creusée. Les acteurs ne sont pas tous bons (hormis les parents) et on sent un budget peut-être un peu serré pour une histoire d’une telle ampleur. A titre d’exemple, le film commence très vite et ne parle pas de l’origine du garçon tout comme il se conclue d’une manière sombre (c’est un bon point car cela change) mais abrupte. On dirait que les producteurs étaient assurés de donner une suite au film, comme le montre le générique de fin. Un générique particulièrement intelligent et appétissant mais qui donne envie d’en voir plus. Un peu comme si on avait ôté le bouquet final qui en met plein la vue. Tout cela s’avère donc frustrant en plus de voir un tel potentiel inexploité.
Cela mis de côté, il faut avouer que « Birghtburn, l’enfant du mal » reste somme toute assez divertissant et bien fait pour convaincre. Il y a même pas mal de scènes qui laissent présager de ce qu’il aurait pu être avec peut-être un budget plus important et une autre équipe à la barre. On apprécie le contexte de cette petite bourgade et de cette ferme isolée comme dans « Superman » et aussi la manière dont est représenté cet enfant du mal. Les effets spéciaux sont efficaces et discrets mais ce qui est le plus réussi reste le versant horrifique. Pas que le film fasse peur ou sursauter mais il nous réserve des mises à mort sacrément originales et jouissives (un peu comme si « Destination finale » rencontrait le slasher). Il y a des scènes gores bien écœurantes du meilleur effet. En soit, dans cette petite série B il y a du frustrant mais aussi du bon qui permet de passer un moment agréable si on n’est pas trop regardant.
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Pas mal ce film car on ne s'ennuie pas tout ces actes sont justifiés pour lui. Les pouvoirs sont excessifs hé oui ça fait penser à du superman maléfique. Après en faire une suite pourquoi pas? mais bon ça resterait complètement prévisible. Assez gore par moments. Le jeune acteur est bien choisi, les parents jouent très bien. Mais Y a beaucoup de chose pas assez exploitée comme avec la fille de sa classe.
Cinememories
Le concept est simple, mais a le mérite d’être attrayant si l’on est adepte de super-héros ou de super-vilains. Pour ce qui est de l’horreur, on passe un peu à côté du sujet, avec une maladresse qui rend le film produit par James Gunn fade et sans audace. Il met donc son collègue David Yarovesky à la réalisation d’un ovni, partagé entre dépeindre la face cachée de la puberté ou bien régresser dans le gore, sans valeur ajoutée. Malheureusement, ni l’un ni l’autre ne sera traité avec efficacité, laissant traîner plus d’incohérences scénaristiques que de cadavre derrière le pseudo-superman machiavélique.
C’est un jeune Brandon (Jackson A. Dunn) troublé, qui se découvre des capacités surnaturelles, que l’on développe à travers un idéal du mal jamais justifié. Le dilemme des super-héros vis-à-vis de leur pouvoir, nous l’avons déjà exploré maintes fois dans les concepts les plus frontaux ou non, mais ici l’aspect horrifique de la chose sacrifie tout simplement l’évolution psychologique du personnage. Difficile de le voir joyeux et plein de vie, car il nous est présenté comme un introverti. Et même aux côtés de ses parents d’adoption, Tori (Elizabeth Banks) et Kyle (David Denman), il ne parvient pas, ou très peu, à s’épanouir. On évoque trop rapidement cette violence, sorte de métaphore d’une Amérique armée et qui banalise cette folie de façon grossière. Tout comme pour l’approche de la puberté, un discours maladroit, bien que malaisant, manque de convaincre un spectateur qui n’apprend rien de plus sur ce mécanisme.
L’œuvre manque de nuance, alors que des comics l’on bien fait avec plus d’enjeux. Difficile de ne pas penser à « Superman : Red Son », qui a été élevé sous l’étendard soviétique, la suite est à découvrir. Mais dans la ville de campagne qu’est Brightburn, l’angoisse fonctionne rarement. Peut-être aurait-il fallu articuler l’intrigue autour des parents, au lieu d’un adolescent n’a rien à raconter. Le mal qui s’éveille en lui n’a pas d’antagoniste pertinent et les drames de cette ville, ce sont bien évidemment les défauts de l’humanité, les sentiments négatifs et la solitude. Brandon n’a donc jamais vraiment quitté cette zone grise. Et ce n’est pas un dénouement, sensiblement prévisible, qui viendra réparer les maladresses et les paresses d’écriture. Pourtant, il y avait de quoi d’élever ce drame familial à un niveau plus réfléchi et moins extrême.
Finalement, « Brightburn : l’Enfant du Mal » est victime de son concept minimaliste, faute de budget et l’ambition. Le film se préserve et temporise jusqu’aux dernières secondes qui suscitent un plus grand intérêt, car la chasse aux secrets est devenue ennuyeuse et dépourvue de sens, si on laisse Brandon entouré de personnages naïfs. Toujours à l’état de chantier, on souhaite ouvrir de nouveaux horizons, à tort, car les bases ne sont pas solidement plantées. Nous ne faisons que supposer ou bien espérer que le film finira par dépasser ses caprices et atteindre un stade plus mature.
C’est un jeune Brandon (Jackson A. Dunn) troublé, qui se découvre des capacités surnaturelles, que l’on développe à travers un idéal du mal jamais justifié. Le dilemme des super-héros vis-à-vis de leur pouvoir, nous l’avons déjà exploré maintes fois dans les concepts les plus frontaux ou non, mais ici l’aspect horrifique de la chose sacrifie tout simplement l’évolution psychologique du personnage. Difficile de le voir joyeux et plein de vie, car il nous est présenté comme un introverti. Et même aux côtés de ses parents d’adoption, Tori (Elizabeth Banks) et Kyle (David Denman), il ne parvient pas, ou très peu, à s’épanouir. On évoque trop rapidement cette violence, sorte de métaphore d’une Amérique armée et qui banalise cette folie de façon grossière. Tout comme pour l’approche de la puberté, un discours maladroit, bien que malaisant, manque de convaincre un spectateur qui n’apprend rien de plus sur ce mécanisme.
L’œuvre manque de nuance, alors que des comics l’on bien fait avec plus d’enjeux. Difficile de ne pas penser à « Superman : Red Son », qui a été élevé sous l’étendard soviétique, la suite est à découvrir. Mais dans la ville de campagne qu’est Brightburn, l’angoisse fonctionne rarement. Peut-être aurait-il fallu articuler l’intrigue autour des parents, au lieu d’un adolescent n’a rien à raconter. Le mal qui s’éveille en lui n’a pas d’antagoniste pertinent et les drames de cette ville, ce sont bien évidemment les défauts de l’humanité, les sentiments négatifs et la solitude. Brandon n’a donc jamais vraiment quitté cette zone grise. Et ce n’est pas un dénouement, sensiblement prévisible, qui viendra réparer les maladresses et les paresses d’écriture. Pourtant, il y avait de quoi d’élever ce drame familial à un niveau plus réfléchi et moins extrême.
Finalement, « Brightburn : l’Enfant du Mal » est victime de son concept minimaliste, faute de budget et l’ambition. Le film se préserve et temporise jusqu’aux dernières secondes qui suscitent un plus grand intérêt, car la chasse aux secrets est devenue ennuyeuse et dépourvue de sens, si on laisse Brandon entouré de personnages naïfs. Toujours à l’état de chantier, on souhaite ouvrir de nouveaux horizons, à tort, car les bases ne sont pas solidement plantées. Nous ne faisons que supposer ou bien espérer que le film finira par dépasser ses caprices et atteindre un stade plus mature.
Ouais, ben même moi qui ne suis pas fan de super-héros, ( et même en tant que mère de famille, mon fils n'aime que l'univers Marvel, et j'ai cru comprendre que Superman n'en faisait pas partie ), mais, bref, même moi, j'ai saisi la référence, donc ça devait être gros. Mais bon, si le film n'est pas ennuyeux, malgré l'aspect prévisible des événements une fois les super-pouvoirs révélés, j'ai trouvé que la transformation du garçon un peu renfermé avec ses camarades mais charmant avec ses parents était un peu abrupte et pour tout dire, inexplicable. Enfin, c'est un psychopathe, et il faudra s'en contenter. Du coup, le film devient un film horrifique du style possession ou Antéchrist, avec de petits meurtres mesquins à la clef. Et il est ridicule avec sa cagoule, je n'ai pas compris l'utilité de cet accessoire, ses victimes ne survivant jamais après l'avoir affronté. Mais bon, j'y ai trouvé mon compte en terme de spectacle, la profondeur des histoires de super-héros m'échappant totalement. Mais je veux bien y croire, mon fils ( encore ) pourrait aussi bien pondre une thèse sur Batman. Et sinon, j'étais contente de revoir le Badger de Breaking Bad, que je n'avais revu nulle part depuis.
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