THE ELECTRIC STATE : 12/20
Nouvelle super-production Netflix (320 millions de $), The Electric State est, dans l’idée, un divertissement censé tout dégommer sur son passage.
Mais dans notre monde bien réel, la réalité est tout autre.
De prime abord, on ne peut qu’être complètement emballé par la beauté de cette production : les effets spéciaux sont ultra-qualitatifs, fourmillant de détails à chaque instant, avec des robots-mascottes d’un réalisme à couper le souffle et super originaux.
Cette patte graphique façon années 90 est extrêmement réussie et nous invite bien volontiers à embarquer dans cette aventure robot-cambolesque.
Malheureusement, on s’arrête là pour les compliments.
Car bien que ces robots soient tous aussi mignons les uns que les autres, avec leur propre personnalité, leur écriture — tout comme le scénario général d’ailleurs — est clairement pas dingue.
Il règne dans cette histoire un arrière-goût de « balec total » particulièrement désagréable du début à la fin. Le scénario est vide, creux, cliché, compliqué pour rien, simpliste… bref, nul.
Et comme si ça ne suffisait pas, les acteurs ne relèvent pas du tout le niveau.
Vous me ferez signe quand Millie Bobby Brown jouera enfin un rôle qui dépasse les 2 sur l’échelle du charisme.
Depuis son passage (réussi) dans Stranger Things, elle semble avoir décroché une immunité Netflix qui lui donne du pouvoir, alors que son jeu d’actrice, dans la grande majorité de ses films, est digne d’un yaourt 0 % (de talent) ayant subi dix ruptures de chaîne du froid.
Quant à Giancarlo Esposito, c’est officiellement le morbac du cinéma : prêt à apparaître dans n’importe quel film, tant qu’il peut être à l’affiche. À ce rythme-là, on le retrouvera bientôt dans un remake des Télétubbies ou en doublure de Cynthia Erivo dans Wicked 2, tellement il a les dents qui rayent le parquet.
Bref, rien ne va dans ce casting : aucune émotion, aucune alchimie, aucune magie.
C’est franchement dommage de claquer autant d’oseille dans un projet aussi creux et vide de tout génie artistique, même si certaines idées ne sont pas totalement à jeter.
The Electric State est une méga-production extrêmement bien foutue visuellement, mais ratée sur tout le reste. Le scénario est d’un vide abyssal et le charisme des acteurs est resté en loge.
Un divertissement qui se regarde… puis s’oublie.
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