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rerererere
3 abonnés
88 critiques
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5,0
Publiée le 30 août 2018
Un concentré d’emotions avec 3 bouts de ficelle ! Une tension exceptionnelle avec des silences où le souffle des spectateurs est lui aussi en suspend, un homme aux manettes, un homme à l’ecran, un lieu, des voix off... Mon grand coup de cœur depuis longtemps !
Certes le procédé des appels téléphoniques qui s'enchaînent pour dessiner petit à petit une vérité qui émerge est assez captivante. Pourtant, à la longue j'ai eu l'impression d'être tenue en haleine alors que rien n'était réellement à la hauteur de mon attente. Le tournant de l'histoire n'est pas très original et m'a totalement déçu, et sans mauvais jeu de mots, j'ai fini par décrocher.
On ne voit rien et pourtant c'est tout un scénario qui se déroule sous nos yeux. Jusqu'à ce que l'on réalise ce qu'il se passe réellement, le suspense est à son comble. A voir !
Certes c'est un faux huis-clos puisque l'acteur quasi unique passe l'heure et demie au téléphone avec les autres personnages qu'on ne verra jamais. Sympathique comme procédé, l'acteur joue bien, mais ... c'est un peu longuet ! Et puis on n'accroche jamais réellement à l'histoire puisque "visuellement" il ne se passera rien. Un truc qui me chiffonne, c'est l'avertissement au début du film comme quoi des scènes peuvent choquer des spectateurs non avertis ... Une blague ???
Ce film est une véritable prouesse. Comment arriver à captiver le spectateur avec en tout et pour tout un visage de flic qui répond aux appels d'urgence ? C'est simple ... avec un scénario extraordinaire et son déroulement par couches successives grâce auxquelles on découvre la vérité petit à petit. Naturellement, il fallait un acteur à la hauteur. Pas de problème de ce côté là.
Beaucoup a déjà été dit sur ce film excellent. C'est à la fois une leçon de cinéma (comment tenir le spectateur en haleine avec une économie de moyens - cf. paradoxalement à la puissance évocatrice des feuilletons radiophoniques !) et une utile leçon de société (jusqu'où peut nous mener notre empathie pour un personnage, pour une voix ; comment faire barrage à nos propres élucubrations ; comment guérir de sa culpabilité). Marquant.
Un film tendu qui capte le spectateur par la seule force des dialogues téléphoniques entre un agent des services d’urgence et les victimes qui l’appellent à l’aide. Les procédés cinématographiques, réduits ici à des effets de cadrages sur l’acteur principal puisque l’essentiel de l’action se déroule ici dans le hors champs, réussissent néanmoins à faire en sorte que le spectateur imagine tout un thriller sombre et inquiétant. Un film qui nous invite donc à considérer que le cinéma construit autant un récit par les images qu’il montre que par celles que le spectateur imagine. Un film efficace et original.
Très prenant, on comprend l'urgence à sauver rapidement la jeune femme et on ressent l'impuissance du policier rivé à son téléphone. Je n'ai pas vu le temps passer et ce film me hantera longtemps.
Rares sont les films à concept arrivant à tenir leur promesse sur la durée et à ne pas s'égarer en chemin. Nombreux sont les huis-clos utilisant des artifices comme le flash-back ou des visions du personnage ("Locke" ou "Gerald's Game" pour ne citer que des exemples assez récents) pour approfondir le récit. Pour sa première réalisation, Gustav Möller fait entièrement confiance à son concept. Soit l'histoire d'un policier, que l'on devine forcément borderline, relégué au centre d'appel d'urgence à la suite d'une histoire louche, qui répond à un appel où il comprend que la jeune femme qu'il a en ligne est kidnappée. Et pendant 1h25, "The Guilty" ne sera qu'une succession d'appels téléphoniques tendus, nous montrant comment le personnage principal tâche d'apporter une fin positive à cette situation dramatique et pleine de surprises... Et pendant 1h25, le film tient parfaitement la route ! Déjà parce que le scénario est court tout en étant redoutablement efficace, livrant à la fois le récit d'une enquête téléphonique et le portrait d'un personnage qui se révèle au fil du temps. Mais aussi parce que Möller a soigné le moindre détail, notamment le travail sur le son, angoissant en cette nuit pluvieuse. Saluons non seulement le travail de mise en scène, précis et sans fioritures mais également la prestation de Jakob Cedergren, impeccable dans son rôle de flic qui a roulé sa bosse et dont on devine toutes les nuances grâce à des gestes, des intonations... Allant de surprise en surprise, sachant s'arrêter à temps tout en étant un vrai défi, "The Guilty" est un film haletant, pur film de high-concept que l'on devrait étudier de près tant il offre un spectacle tendu et de haute volée.
Allô !? Et c'est parti pour un polar assez particulier tout en finesse et retenue. Allô !? Tout est là dans ce dialogue téléphonique qui s'installe. Décors à minima, il nous reste le son avec notre imagination sur l'action qui est en train de se dérouler. Et de l'imagination il va y'en avoir. Pépite à voir absolument.
1h30 au bout du fil, pari réussit que ce film a suspense qui déroule son intrigue et réussit à surprendre malgré son point de départ bien maigre. Une belle surprise.
Superbe ! Suspens parfaitement mené on est piégé avec lui jusqu’au bout Réalisation impeccable a voir en VO obligatoirement pour être plonger dans l’univers A voir au cinéma ou au théâtre pour rester en haleine
Cet intense huis-clos inaugure brillamment la carrière de ce jeune cinéaste danois. Pas de fioritures, aucune scène d'action, on va pourtant haleter durant 90 mn, depuis le coup de fil initial qui rompt l'attente dans le noir comme intro jusqu'à celle l'image finale d'une porte qui ouvre vers l'inconnu sans que le protagoniste unique se soit prononcé sur la suite. Fin du huis-clos.
Lui, c'est un flic, de terrain, pas un permanent du 112. Face à lui, des écrans, deux téléphones et c'est parti pour l'angoisse. Un scénario ciselé sans aucune scène spectaculaire, seulement un peu de technologie et de gestion à distance. Les éléments vont se mettre en place petit à petit entre le développement parallèle de l'enlèvement d'une femme, et l'exposé de la situation professionnelle du flic Asger. L'entourage n'intervient pratiquement pas verbalement, mais la présence des collègues alourdit l'atmosphère. Pourquoi Asger en fait-il trop? Pourquoi se fait-il rembarrer par ses chefs? Aucune violence n'apparaissant à l'écran, la tension ne vient que des mots échangés entre deux halètements, comme des flèches traversant les réseaux virtuels de communication. Il faut citer Jacok Cedergren, seul "coupable" d'une grande performance d'acteur! Un vrai travail de virtuose, à consommation unique. Cinéma - aout 2018