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Arnaud75016
7 abonnés
106 critiques
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4,5
Publiée le 3 septembre 2018
The Guilty m’a beaucoup par son scénario très original, par les rebondissements qui surgissent, par la finesse psychologique des acteurs. Ce huis clos plein d’émotion est un film fort et poignant. Je recommande vivement à tous les amateurs d’œuvres originales !
Je n’est personnellement pas accroché du tout la chute n’est pas une surprise en soi il faut reconnaître bien que l’action se passe dans un même endroit pendant 1h30 , que le rôle principal du policier est bien tenu
Ce film est une belle réussite... c'est une oeuvre brute... on est pris à la gorge et on ne reprend son souffle que quelques minutes après le générique de fin... A voir absolument
Quel remarquable "petit" polar danois que ce "Guilty". Le personnage principal (Jacob Cedergen) est un flic qui travaille au 112 et qui va recevoir l'appel d'une femme kidnappée. Ce huis clos dans un centre d'appels est tout simplement passionnant au fur et à mesure que le film avance. Le scénario est machiavélique et Jakob Cedergen est prodigieux au fil des sonneries qui rythment ce bijou d'1h 25. Le nouveau maitre du suspense se nomme Gustav Möller et il est danois!
Très bon huis clos. Faire porter tout le poids d'un film sur un seul personnage et dans un lieu unique, il fallait le faire. Il réussit à tenir en haleine de bout en bout. Il parvient à dévoiler petit à petit toute la complexité de la "victime" jusqu'au dénouement, bien loin de ce que l'on supposait au départ. Bon suspense C'est très réussi.
Un bon film avec une idée de scénario très culotté.Un huis clos, avec comme seul univers un call center de la police. Pratiquement un acteur unique filmé dans une unité de lieu unique. Il y a bien sûr quelques rebondissements dans son enquête policière ,au téléphone, quelques appels surprenants, et puis la personnalité un peu trouble de ce policier qui face lui même à une enquête de la police des polices; Mais le film est quand même très lent et les gros plans incessants sur le visage du policier , un peu répétitifs. L'acteur est très bon , mais c'est difficile de tenir le public en haleine pendant 1h30 juste avec des mimiques faciales en lumière clair obscur. Le challenge est appréciable, mais au final cela ressemble plus à un exercice de style,
Très bien. le temps passe assez vite, on reste en haleine tout le long du film. L'interprétation y fait pour beaucoup je pense. Donc mention Bien pour l'acteur principal.
Un pur exercice de style et un petit exploit au final. Ce dispositif quasi anti-cinématographique (un seul décor et du son en off) tient le spectateur en tension jusqu'au bout. Bien joué, c'est fort réussi et maîtrisé.
Film à très petit budget....mais tout est dans les dialogue et dans le jeu du comédien principal qui sait nous tenir en haleine jusqu’au bout..une bonne surprise....
Le septième art a plus d'un tour dans son sac. Sur l'écran de "The Guilty", un seul acteur visible, dans une seule pièce, parlant une heure et demi au téléphone, et nous voilà pourtant scotchés à notre fauteuil, pris dans le suspense, palpitant d'anxiété, saisis par la performance cinématographique. Certes, on savait que l'observance des trois unités – lieu, temps et action – est une des bases de l'art dramatique. Mais au cinéma, qui est allé aussi loin dans un respect aussi strict ? C'était le rêve d'Hitchcock de tourner un thriller sans sortir d'une cabine téléphonique, Möller l'a réalisé. Au fur et à mesure du déroulement du huis clos, la sidération vient et les questions se posent : qui est ce cinéaste danois, Gustav Möller, qui a osé un tel pari ? Pour un premier long métrage ! Comment parvenir à cette force avec si peu de variété d'images ? Quelles sont donc les sources de tant de tension ? Une bande son magistrale ? L'intensité du scénario et ses rebondissements, certains retentissants ? L'opposition flagrante entre une composition dramatique complexe et ce minimalisme des images ? La mise en place progressive d'un héros positif agissant en cavalier seul et devenant peu à peu sujet de l'action et centre d'intérêt ? La qualité des dialogues où chaque mot projette son impact ? Le talent de l'unique acteur à l'écran, si expressif, Jakob Cedergren ? L'intimité de la caméra, scrutant chaque détail de son visage, ses sueurs froides ? Tous les malaises exprimés par la voix de l'héroïne, cette femme perdue appelant au secours, celle que l'on spoiler: pense victime d'un enlèvement ? La présence sensible au central du 112 d'une société danoise sombre et déprimée ? L'importance de la nuit dans l'image ? Tout cela certes fait le film. Obliger le spectateur à visualiser, à imaginer constitue un ressort essentiel de la dramaturgie. C'est la fatalité de la littérature. The Guilty le démontre au cinéma. Bravo ! Mon blog : alpha-pixel.blogspot.com
Le film qui est un quasi monologue avec un seul acteur, est aussi prenant qu'un film d'action avec des pétarades ... et du suspense. Un vrai tour de force.
Alors que la caméra ne filme qu’un seul lieu, on est plongés dans chaque conversation téléphonique du personnage principal, comme si on était avec lui! *spoiler alert * Le film est très bien raconté, et les retournements de situation font qu’il n’y a aucun risque d’ennui ! De A à Z on est tenus en haleine et à la fin on est tous « sur le cul ». Dans la salle on sentait cette tension et nervosité, qui redescend uniquement à la toute fin et nous laisse tous abasourdis. J’adore !
une étude de caractère en huis clos. un exercice de style époustouflant ou la caméra presque statique étudie les réactions d'un ex flic détaché au service des appels urgents. un suspens a vous détruire l'estomac. une bande son exceptionnelle sans musique uniquement faite de bruits extérieurs et de dialogues téléphonés. une prouesse de comédien, une prouesse de réalisation, un film rare par son originalité et sa virtuosité