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Romain C.
80 abonnés
867 critiques
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4,0
Publiée le 12 janvier 2019
The Guilty est un très bon film qui a pour originalité le fait que l'on ne voit qu'une seul personne (ceux qui sont autour sont plus des silhouettes et n'ont aucun rôle dans l'histoire) et des téléphones. Utiliser ce système peut-être très dangereux mais ça fonctionne car comme on ne voit rien mais on entend tout, on s'imagine et ça crée une forme de stress. Les voix de la version française sont très expressives. L'acteur excelle et heureusement puis-ce qu''il porte le film. Le scénario est très bien mais le rebondissement qui retourne tout était pour moi prévisible depuis un moment mais il y a d'autres rebondissement et surprises qui en sont vraiment. Ce film me fait penser dans la manière de faire au film Buried. Très bon film à voir.
Je ne pensais pas voir un huis clos aussi minimaliste. Le film est une histoire policière du genre "fenêtre sur cour" mais incarné par un seul acteur. Le tout nous tient en haleine sans pour autant accumuler les retournements irréalistes comme souvent dans les thrillers. Non seulement l'aspect policier et le suspense sont intéressants mais en plus il y a derrière une véritable histoire qui s'appuie sur la psychologie d'un homme seul, et qui nous renvoie à nos propres pensées et choix.
Bien que ce type de scénario ne soit pas très original, il est relevé par le contexte Danois et le huit clos est plutôt bien fait. Le film et l'histoire sont tendus du début à la fin, sans temps mort et la durée du film, assez court, aide à éviter les retournements de situation improbables. A voir.
Bon fil de suspens en temps réel et à huis clos. L'action est totalement auditive et sans temps morts. Seul le final laisse en suspens l'avenir de notre brave policier standardiste.
un huit clos anxiogène, grâce notamment à un montage sonore de haute qualité. L'acteur principal est extrêmement bon, son stress, communiquant, rend le film très réaliste et on sent petit à petit, la (difficile) descente aux enfers de l'homme.
Un aveugle pourrait apprécier « The Guilty » tant l’intrigue repose sur les dialogues. Le réalisateur s'est inspiré d'un appel au 112 d’une femme kidnappée dont il a été témoin. Assise dans une voiture à côté de son ravisseur, elle devait parler en langage codé. Rien qu'en entendant la voix de cette femme, le réalisateur pouvait imaginer la situation. Dans « The Guilty », c’est le comédien danois Jakob Cedergren, méconnu en France, qui interprète le rôle poignant du policier déterminé. Le personnage a fait des erreurs par le passé et n’apparaît pas sympathique de prima bord. Pourtant le sauvetage de la femme, et du film par la même occasion, repose entièrement sur ses épaules. Et quelle réussite ! Ce huis-clos s’avère être un thriller tendu et bouleversant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Gustav Möller instaure d'emblée une atmosphère tendue, une atmosphère pesante mais qui prend une tournure particulièrement angoissante et anxiogène dès lors que l'appel fatidique plonge le policier dans une mission qui le prend plus à coeur comme pris par surprise, par là même le spectateur est aussitôt impliqué. Par contre on peut rester perplexe sur l'isolement de Asger, comment comprendre et pourquoi tait-il cet appel en particulier ?! Dommage car on frôle le chef d'oeuvre... Gustav Möller signe un thriller captivant et terrifiant mais aussi émotionnellement éprouvant. A voir et à conseiller. Site : Selenie
Pas de quoi casser trois pattes a un canard on reste néanmoins captiver par ce petit film qui ressemble a s'y méprendre a celui avec halle Berry même si arriver au premier quart du film on connaît le dénouement final sans trop se creuser la tête ce qui est derengeant pour ce genre de scénario qui tient a pas grand chose Bref pas le film de l'année mais il peut faire passer 1h30 un soir d'hiver l acteur est plutôt sympathique et le huits clos est un genre qui fonctionne plutôt bien mais pas de quoi crier au coup de maître pour ce film qui est plus un téléfilm qu'on pourrait voir sur tf1 un après midi
Quel déception que ce film. J'en attendais beaucoup au vu des retours dithyrambiques. J'avoue ne pas comprendre. Le parallèle est permis entre ce film et THE CALL. The Guilty est clairement tourné vers le huis clos total alors que THE CALL a des scènes à l'extérieur. Pourtant, j'ai trouvé la mise en scène bien plus intense dans THE CALL, avec une vraie tension palpable.
Ici, bof. Le personnage principal n'est pas spécialement attachant. Nous ne sommes pas particulièrement intégré au film en tant que spectateur. Un film vite oublié pour moi...
Un policier télé-opérateur dont on soupçonne qu'il est au purgatoire avant son procès (il a tué un homme en invoquant la légitime défense alors qu'il sait que ce n'est pas la vérité) prend l'appel d'une femme désespérée kidnappée par son mari. Elle ne parle que par bribes et son drame nous est perceptible au fil de ses sanglots qui vont perdre le policier. Ce dernier outrepassant ses fonctions, au-delà des heures réglementaires, va tenter de sauver cette femme autant par humanité que par un souci inconscient de résilience. Ce film est un chef-d’œuvre parce qu'avec une économie de moyen surprenante il nous entraîne dans la profondeur trouble de l'âme humaine. L'acteur Jakob Cedergren est "tout simplement" prodigieux, tout se lit sur son visage, toute la douleur du drame s'entend dans la voix de la femme qui l'appelle. Chef-d’œuvre dans l'épure et parce qu'il est circonscrit (un fait rare au cinéma) dans un seul acte.
1h25 en tête à tête avec un flic du 112 (numéro d’appel d’urgence) enfermé dans un bureau impersonnel à la lumière froide ; un énième huis clos pour un énième film à dispositif ? On peut y penser dans un premier temps ; « Buried » est même la première association qui m’est venu à l’esprit. Mais ce film va plus loin que la mise en place d’un dispositif astucieux ; le son et le montage sont les acteurs secondaires d’un film en temps réel où tout se passe en hors champ. Hyper roublard, Gustav Möller nous dévoile au travers des coups de fil entrants et sortant du flic, la propre histoire de ce dernier mais aussi les éléments d’une histoire d’urgence qu’il doit prendre en charge. Comme lui, nous sommes conduits à élaborer un ou des scénarios à propos de cette femme enlevée qu’il essaie de sauver. Et nous, comme spectateurs, faisons la même analyse de la situation que le flic. Et c’est donc le spectateur qui co construit le film. Et c’est très fort avec des moyens aussi modestes (film tourné en 13 jours dans une seule pièce) de parvenir à offrir un thriller minimaliste aussi redoutable et chirurgical. Il n’invente rien ; Hitchcock lui-même rêvait de faire un film à suspense se déroulant dans un seul lieu, une cabine téléphonique. Et c’est cette prouesse que saluèrent de nombreux festivals cet été au point de faire de ce film une pépite de l’été et peut être plus encore. Un petit premier film sans artifice qui en met malgré tout plein la vue. tout-un-cinema.blogspot.com
Tout se passe par téléphone, en dehors des voix, on entend surtout le personnage principal, policier d'un standard téléphonique. Il aura fallu très peu de moyen et il n'y a rien à voir, juste à écouter.
Un huis-clos à suspense et oppressant, depuis le standard téléphonique de secours de la police. Fort bien joué par l'acteur principal, rythmé par de longs (un peu trop) silences. Si ce huis-clos est l'atout du film, faisant tourner notre imagination il en constitue aussi la faiblesse, avec une image peu riche et minimaliste.
Un policier répond aux appels d'urgence et oriente vers services spécialisés adéquats. Un suspens extraordinaire qui tient la distance, avec des retournements surprenants. Le parti pris peut faire peur, nous somme dans une pièce à regarder un policier qui répond au téléphone. Dans le genre minimaliste c'est une sorte de record. C'est tendu, bien écrit, original, fortement recommandé donc.