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Tristan De Cnyf
2 abonnés
21 critiques
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3,0
Publiée le 1 novembre 2023
Un film de monstre classique mais qui fait largement le taf !
spoiler: Quelle bonne surprise de voir le wendigo au cinéma avec un design bien plus que réussi.
Avec un bon casting et des ambiances lugubres ce film manquant certes d'un peu d'ambition s'inscrit dans mes bonnes surprises de l'année qui méritent donc un second visionnage !
Un assez bon film d'horreur servi par un bon casting (le jeune garçon est convaincant et touchant, la prof également). Les quelques effets spéciaux liés aux monstres sont soignés. Et meme si le scénar manque d'originalité, le coté police dépassée marque suffisament les esprits et permet de rester captivé pour savoir comment cela va finir.
Figure mythologique algonquienne, le wendigo a inspiré plus d'une oeuvre que cela soit en littérature, en télévision, dans le jeu vidéo et bien entendu dans le cinéma. Dans ce dernier, on peut nommer le "Vorace" d'Antonia Bird avec Guy Pearce.
Pour "Affamés", il n'y a pas grand chose à dire sur la forme. Pour ses précédents longs métrages, Scott Cooper nous avait habitué à une belle qualité d'image et de mise en scène et là encore on est pas déçu. Le fond en revanche... Le scénario est bourré de facilités. Tout y est convenu. De plus, je ne sais pas quels étaient les objectifs du cinéaste mais son "Affamés" n'est ni effrayant, ni gore, n'amène à aucune réflexion, ne dégage aucune ambiance ni émotion. Bref, c'est plat.
Je ne peux pas dire m'être ennuyé mais j'ai visionné ce film avec un désintérêt croissant. Je ne le conseille pas.
Scott Cooper n’est pas un habitué du cinéma fantastique, plutôt un explorateur de l’inconscient collectif de son pays, admirateur de Faulkner et qui cherche à exposer une certaine vérité américaine à travers l’histoire de gangsters bostoniens ou de vieux chanteurs de Country. Conscient du déclin inexorable de nombreuses régions du pays, il filme une fois de plus une Amérique grise, apathique, dont on devine la déconfiture économique, sociale et environnementale, où chacun fait de son mieux sans vraiment croire que les choses puissent s’améliorer. Rien n’est jamais frontal, Scott Cooper procède par détails, par petites touches, il pose l’atmosphère et la laisse infuser. En réalité, ‘Affamés’ tire son origine d’une nouvelle plus clairement ancrée dans le fantastique : c’est Cooper lui-même qui y a perçu une métaphore - l’Amérique dévorant ses propres enfants - qui méritait d’être davantage développée, au point que cet aspect du film retient plus l’attention que ses éléments surnaturels. Du reste, ceux-ci ne succombent jamais aux facilités qui contaminent le cinéma d’horreur américain “pop-corn” et l’ont peu à peu réduit à une pochade pour pré-pubères : au lieu de s’obstiner à obtenir des sursauts faciles, ‘Affamés’ table sur le malaise et la répugnance suscitées par des drames bien humains, ici seulement enveloppés d’une couche de folklore. D’autre part, la méthode impressionniste utilisée par Cooper pour dépeindre la petite ville de Cispus falls, gangrénée par la drogue, la violence et le chômage, donne des résultats indiscutables, et lui confère la cohérence et la solidité d’une petite cité sortie de l’imagination de Stephen King.
Film qui se regarde de bout en bout malgré quelques passages mous. Film d'horreur typique, une fin bâclée, trop facile. Dans l'ensemble, ce n'est pas mauvais, mais c'est toujours la même chose dans ce genre de film, les scénarios se suivent et se ressemblent.
C'est marrant parce que même s'il est sympa, "Affamés" nous laisse grandement sur notre faim.
J'ai adoré le choix du mythe représenté ! C'est une légende que j'adore, mais qui n'est malheureusement très rarement adaptée. En plus, le métrage adapte réellement l'histoire à sa manière. Il n'y a aucune fidélité ou réelle représentation recherchée de ce que l'on connaît vraiment de cette créature, le film tente vraiment de renouveler et faire de ouvrir à sa façon par cette fiction.
Le pari est à moitié réussi, car ici, l'idée est assez mal exploitée. Le film est à la fois lent et intrigant, mais assez satisfaisant malgré qu'une suite progressive ne serait carrément pas de refus, et ça, même l'histoire de nos personnages est concluante, quoique... Le concept mérite et pourrait tellement en faire plus.
Après, l'ambiance est bonne, c'est très sombre et assez mystérieux, et c'est sans parler de l'esthétique qui est plutôt bien géré, les effets spéciaux et le minimum de gore proposés fonctionnent bien. De plus, les personnages sont plutôt mignons et attachants.
Enfin bref, ce n'est globalement pas mauvais, mais je reste tout de même partagé malgré une bonne appréciation générale.
Ce film d'horreur s'inspire d'une légende mythologique autour d'un wendigo. La trame du film dans l'ensemble est assez lente mais le scénario reste toutefois prenant même si le dénouement ne surprend pas. Un film d'horreur appréciable mais en rien marquant.
Scott Cooper fait définitivement partie des grands réalisateurs. Même dans un exercice horreur/angoisse, il arrive à élever le genre en intégrant une peinture sociale avec une tenue de caméra toujours aussi efficace.
J'ai trouvé le film sympa même s'il ne fait pas vraiment peur, j'ai bien aimé le fait qu'on ne voie pas vraiment le monstre en entier ça laisse un aspect mystérieux. Dommage que la fin est bâclé je trouve
Le cinéma d’horreur actuel pourrait se diviser grossièrement en deux catégories. Celle des séries B à petit budget produites à la chaîne et pouvant aboutir à des franchises qui surfent sur le sursaut facile et des concepts sympathiques mais souvent mal exploités. On pense à « Ouija » ou « Insidious » mais il y a aussi des réussites franches comme « Sinister ». Et il y a celle des films horrifiques d’auteur avec lesquelles Ari Aster (« Midsommar ») ou Robert Eggers (« The Witch ») se sont positionnés comme les fers de lance. Un cinéma de genre plus contemplatif et psychologique faisant la part belle à la réflexion en laissant parfois une partie du public de côté à force de trop mutisme. Et bien « Affamés » prend la tangente en se retrouvant un peu au milieu. Ni film d’horreur lambda pour ados, ni pur film d’auteur à thèse, il prend le meilleur des deux côtés pour nous convier à un petit film terrifiant, humble et original. S’il n’est pas parfait, il nous fait penser parfois à un épisode de luxe et rallongé de l’illustre série « The X-Files ». Il y a pire comme référence...
Scott Cooper que l’on a connu avec des films indépendants de grande qualité comme le polar « Les Brasiers de la colère » ou le très beau western « Hostiles » s’essaie donc au cinéma de genre et se fait produire par Guillermo del Toro. On retrouve des obsessions et des points communs à leurs œuvres dans « Affamés ». La ville minière où se déroule l’action avec son contexte social pauvre rappelle les films de Cooper quand l’aspect fantastique et la créature nous ramènent à del Toro. Cette aspect hybride est parfaitement digéré et le film nous plonge dans son suspense sous tension et malsain avec beaucoup de réussite. Les personnages sont plus fouillés qu’à l’accoutumée mais on ne verse pas dans le pensum prétentieux et les acteurs sont en outre plutôt bien dirigés. Le sous-texte convoquant à la fois l’inceste (une métaphore de cette créature?) et les légendes amérindiennes est fort et original. En bref, la tension est là et le long-métrage évite tous les sursauts faciles pour nous plonger dans une peur plus pernicieuse et violente.
« Affamés » nous fait donc frissonner à plus d’une reprise et c’est le but d’un tel film. On pourra lui reprocher une scène d’explications bien trop longue et démonstrative (avec l’ancien shérif indien) qui annihile un peu le mystère de la créature. De la même manière, si Cooper privilégie la suggestion durant les deux premiers tiers, il se laisse aller à en montrer un peu trop sur la fin. Dommage quand on sait que le pouvoir de la suggestion est bien plus fort que celui des effets spéciaux. Il n’empêche, le monstre du film est peut-être l’une des créations les plus effrayantes et étonnantes du cinéma de genre de ces dernières années. Tendu et sans fausse note, concis mais pas précipité et doté en plus d’une atmosphère dérangeante et d’un contexte fort, « Affamés » est une bonne surprise qui transpire l’amour et le respect pour le genre. A découvrir si l’on veut avoir peur intelligemment mais sans se prendre la tête.
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Affamés est un thriller/horreur qui s'inspire du mythe du Wendigo, qui est une créature aussi intéressante que terrifiante, ce qui rend l'intrigue attractive. L'ambiance est pesante et certaines images sont derengeantes à voir cependant malgré qu'un certain mystère entoure le petit Lucas, les raisons de la présence du Wendigo et ses conséquences sur les personnages restent flous, spoiler: d'autant plus que cette fameuse créature est assez vite mise de côté et facilement battue
Un thriller horrifique et traumatique avec une certaine platitude dans l'enchaînement des scènes. L'intrigue aurait pu maintenir une tension bien plus forte, or la légende frôle le grand guignol!
Son cinquième long-métrage s’avère une bonne surprise. Scott Cooper revient en forme nous présentant un film dérangeant assez réussi dans l’ensemble. Une ambiance lourde et noire s’y présente, où nous nous doutons que la fin sera brutale. Un casting très correct, à l’entête Keri Russell, Jesse Plemons et le petit garçon interprétant Lucas, bluffant. Un petit film d’horreur sympathique.
De bons acteurs, une histoire qui aurait pu être intéressante si certains éléments avaient été mieux exploités, mais le seul sentiment que suscite le film n'est pas la peur mais... l'ennui. C'est raté.