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Ce film d'horreur s'inspire d'une légende mythologique autour d'un wendigo.
La trame du film dans l'ensemble est assez lente mais le scénario reste toutefois prenant même si le dénouement ne surprend pas.
Un film d'horreur appréciable mais en rien marquant.
La trame du film dans l'ensemble est assez lente mais le scénario reste toutefois prenant même si le dénouement ne surprend pas.
Un film d'horreur appréciable mais en rien marquant.
Antles m'a surpris par la qualité de son histoire et de sa réalisation, aidé par d'excellents acteurs crédibles. L'histoire est grave, noire et énigmatique, elle plonge le spectateur dans une intrigue constante, laissant découvrir l'horreur et le gore que vers la fin. Le rythme est bon et contrairement à d'autres films du genre, il y a très peu de moments suspendues, l'histoire se lit avec intérêt. Un bon film "d'horreur" grâce à des effets de qualité, de très bons acteurs et une bande son qui plonge le spectateur au cœur de l'histoire.
pas grand chose a dire sur ce film, si ce n'est qu'il utilise une mythologie peu usité (
spoiler:
le wendigo
). Le tout marche bien mais cela reste standard.
). Le tout marche bien mais cela reste standard.
Shawn777
Avant de le voir apparaitre sur Disney+, je n'avais jamais entendu parler de ce film, réalisé par Scott Cooper, qui avait visiblement un peu fait parler de lui en 2021, en grande partie car il est produit par Guillermo del Toro. Même si je ne suis pas un grand fan de del Toro, je me dis bon, pourquoi pas, peut-être un petit d'horreur qui sort des sentiers battus. Et c'est en partie vrai, le film nous parle ici d'une institutrice d'une petite ville de l’Oregon qui trouve un de ses élèves bien étrange. En voulant l'aider, elle va découvrir de lourds secrets sur la famille du petit garçon. Un synopsis qui donne plutôt envie donc, surtout après une scène d'introduction soignée, autant au niveau de la mise en scène que de la photographie. C'est en effet un des points forts du film, nous n'avons pas de jump scares et autres effets codifiés du cinéma d'horreur "populaire", le film prend au contraire son temps en installant son ambiance et en nous offrant surtout de très beaux paysages montagneux. Néanmoins, c'est également un peu le piège dans lequel tombe le film puisque s'il essaye de s'affranchir des codes de l'horreur grand public, il est encore trop codifié pour se marginaliser complètement, ce qui nous donne alors un résultat de temps en temps audacieux mais surtout très ennuyant ! Eh oui, on s’ennuie beaucoup car l'histoire n'est franchement pas des plus captivantes en plus d'être prévisible (seule la fin sauve les meubles à ce niveau-là) et puis les personnages sont creux ! Je veux dire, l'instit qui s'inquiète pour un élève chelou, c'est du déjà-vu et même lorsque le film essaye de donner de la consistance à ses personnages, c'est en leur donnant un passé tout aussi cliché et déjà-vu (comme la l'enfance de l'instit qui sort un peu de nulle part qui n'est, de plus, jamais exploitée). Les acteurs font quant à eux ce qu'ils peuvent, notamment Jeremy T. Thomas qui ne s'en sort pas trop mal. Ainsi "Affamés" ne parvient jamais vraiment à trouver sa place et nous offre alors un spectacle des plus mous.
Roub E.
L’excellent Scott Cooper s’aventure avec « affamés » dans le film d’horreur et il réussit très bien son coup une fois de plus. Plus qu’un film à sensation cherchant par des effets à créer la peur, il nous raconte une vraie histoire d’horreur, pour le coup d’une grande tristesse où les monstres sont le quotidien voir ont pénétré les individus. Bien emmené et bien dosé il est en plus assez atypique dans le paysage actuel du film de genre.
Audrey L
On tient le film le plus faible de Scott Cooper, coincé entre le bijou de western moderne Hostiles et l'intéressant (au moins) The Pale Blue Eye. Affamés est un conte horrifique qui mêle fantastique (le mythe du Windigo, le Mal absolu des légendes amérindiennes, qui dévore tout - en commençant par l'âme - des victimes qu'il croise sur son passage) et drame familial plus terre-à-terre (la maltraitance des enfants, l'alcoolisme, le harcèlement scolaire...). Avec une maladresse infinie sur ses intentions (il n'arrive jamais à concilier réalisme et fantasmagorie), le film nous paume en cours de route une bonne dizaine de fois, finissant par nous blaser très tôt dans le récit, attendant la révélation très attendue, savourant tout juste le beau casting (pas très en forme, en-dehors du petit garçon et de la professeure), se réveillant trop tard pour admirer le final pourtant bien trouvé. L'idée de la
spoiler:
fusée de détresse rouge
pour donner un aperçu mystérieux mais satisfaisant de la Créature est une bonne trouvaille, les effets numériques sont soignés, la Créature en jette, spoiler: le duel final est un peu rapide mais se prolonge avec le dilemme de devoir sacrifier un enfant (on aurait poussé le pathos un peu plus, mais la séquence est déjà empreinte du côté triste de devoir tuer cet enfant qui n'aura jamais rien fait ni demandé pour mériter ça)
. On regrettera surtout la mollesse de la première heure, le côté "mauvais Stephen King" qui émane de ce récit maladroit et jamais décidé sur son fantastique ou son réalisme (jusque dans le final, qui tranche enfin), et le petit garçon qui est le seul à nous avoir tapé dans l’œil. Long, dispersé, et pas franchement prenant, à zapper dans la belle filmo de Scott Cooper. En plus, coïncidence du calendrier, il est sorti quasiment en même temps que Ogre de Malherbe (AVP au Festival de Deauville à la mi-septembre, et date de sortie de Affamés : mi-novembre), dont bien des thèmes (et la mise en scène) sont assez proches, ça n'aide pas. On est resté sur notre faim.
pour donner un aperçu mystérieux mais satisfaisant de la Créature est une bonne trouvaille, les effets numériques sont soignés, la Créature en jette, spoiler: le duel final est un peu rapide mais se prolonge avec le dilemme de devoir sacrifier un enfant (on aurait poussé le pathos un peu plus, mais la séquence est déjà empreinte du côté triste de devoir tuer cet enfant qui n'aura jamais rien fait ni demandé pour mériter ça)
. On regrettera surtout la mollesse de la première heure, le côté "mauvais Stephen King" qui émane de ce récit maladroit et jamais décidé sur son fantastique ou son réalisme (jusque dans le final, qui tranche enfin), et le petit garçon qui est le seul à nous avoir tapé dans l’œil. Long, dispersé, et pas franchement prenant, à zapper dans la belle filmo de Scott Cooper. En plus, coïncidence du calendrier, il est sorti quasiment en même temps que Ogre de Malherbe (AVP au Festival de Deauville à la mi-septembre, et date de sortie de Affamés : mi-novembre), dont bien des thèmes (et la mise en scène) sont assez proches, ça n'aide pas. On est resté sur notre faim.
Frédéric M.
Un assez bon film d'horreur servi par un bon casting (le jeune garçon est convaincant et touchant, la prof également). Les quelques effets spéciaux liés aux monstres sont soignés. Et meme si le scénar manque d'originalité, le coté police dépassée marque suffisament les esprits et permet de rester captivé pour savoir comment cela va finir.
une catastrophe. Le film tente pour la énième fois, de copier le film: ""laisse moi entrer"".
Une ambiance de petite ville mystérieuse, avec un enfant qui ce transforme en créature surnaturel MAIS rien ne fonctionne. Là où dans ""laisse moi entrer"", l'ambiance est parfaitement bien dosé, magnifiquement mis en scène, avec une vraie ambiance de drame sombre et mystérieux, notamment grâce à l'idée de génie, de le faire dans une ambiance de tempête de neige sombre, ici, c'est absolument TOUT LE CONTRAIRE. Presque toutes les scènes, ce déroule de jour, et les rares scènes qui ce déroulent dans le noir, n'ont soi, aucune raison de l'être, soi, ça n'est pas crédible. Par exemple, pourquoi mettre en scène les phases d'enquêtes dans le noir ???, ""laisse moi entrer"" le faisait, MAIS dans des moment de tension, d'action, autrement ça n'a aucun intérêt..... Filmer des cadavres dans le noir n'a aucun sens, si il n'y a aucune véritable raison de le faire..... il est là le problème. Dans ""laisse moi entrer"" c'est mis en scène de manière sombre, lorsque le père partait tuer pour récupérer du sang ou quand la fille tait quelqu'un. Et dans la logique, le reste du film ""laisse moi entrer"", restait dans une ambiance sombre, froid, glaciale. SAUF QUE LA non, dès que les scènes d'horreur disparaissent, ont ce retrouve a nouveau de jour, en pleine lumière...... ça décrédibilise l'histoire..... même la fin du film, rate sa mise en scène, à tel point qu'ont a l'impression de voir une PARODIE bâclé de ""alien"". Niveau scénario, c'est un zéro pointé, rien ne colle, ont dirait une parodie .
Une ambiance de petite ville mystérieuse, avec un enfant qui ce transforme en créature surnaturel MAIS rien ne fonctionne. Là où dans ""laisse moi entrer"", l'ambiance est parfaitement bien dosé, magnifiquement mis en scène, avec une vraie ambiance de drame sombre et mystérieux, notamment grâce à l'idée de génie, de le faire dans une ambiance de tempête de neige sombre, ici, c'est absolument TOUT LE CONTRAIRE. Presque toutes les scènes, ce déroule de jour, et les rares scènes qui ce déroulent dans le noir, n'ont soi, aucune raison de l'être, soi, ça n'est pas crédible. Par exemple, pourquoi mettre en scène les phases d'enquêtes dans le noir ???, ""laisse moi entrer"" le faisait, MAIS dans des moment de tension, d'action, autrement ça n'a aucun intérêt..... Filmer des cadavres dans le noir n'a aucun sens, si il n'y a aucune véritable raison de le faire..... il est là le problème. Dans ""laisse moi entrer"" c'est mis en scène de manière sombre, lorsque le père partait tuer pour récupérer du sang ou quand la fille tait quelqu'un. Et dans la logique, le reste du film ""laisse moi entrer"", restait dans une ambiance sombre, froid, glaciale. SAUF QUE LA non, dès que les scènes d'horreur disparaissent, ont ce retrouve a nouveau de jour, en pleine lumière...... ça décrédibilise l'histoire..... même la fin du film, rate sa mise en scène, à tel point qu'ont a l'impression de voir une PARODIE bâclé de ""alien"". Niveau scénario, c'est un zéro pointé, rien ne colle, ont dirait une parodie .
Napoléon
Encore un film d'horreur qui ne se démarque en rien. Tous les codes sont respectés et rien du tout ne surprend. Navrant.
Un film que j'attendais avec impatience et je ne suis pas trop déçue... Les acteurs sont bons, l'histoire est bien construite et le visuel est sympa. Il y a cependant bcp de longueurs, ce qui gâche un peu l'ambiance. Un final sans surprise mais bien fait.
Dans les paysages pluvieux et désolés de l'Oregon un cerf sorti de l'enfer des mythes amérindiens sème la pagaille. Fable horrifique plan plan et sans grande surprise qui décrit un monde glauque où règne violence parentale et opiacés. L'idée que la terre ancestrale en appelle aux monstres d'antan pour punir les hommes de la destruction écologique est bonne mais ne suffit pas à rendre le film inoubliable.
C'est marrant parce que même s'il est sympa, "Affamés" nous laisse grandement sur notre faim.
J'ai adoré le choix du mythe représenté ! C'est une légende que j'adore, mais qui n'est malheureusement très rarement adaptée. En plus, le métrage adapte réellement l'histoire à sa manière. Il n'y a aucune fidélité ou réelle représentation recherchée de ce que l'on connaît vraiment de cette créature, le film tente vraiment de renouveler et faire de ouvrir à sa façon par cette fiction.
Le pari est à moitié réussi, car ici, l'idée est assez mal exploitée. Le film est à la fois lent et intrigant, mais assez satisfaisant malgré qu'une suite progressive ne serait carrément pas de refus, et ça, même l'histoire de nos personnages est concluante, quoique... Le concept mérite et pourrait tellement en faire plus.
Après, l'ambiance est bonne, c'est très sombre et assez mystérieux, et c'est sans parler de l'esthétique qui est plutôt bien géré, les effets spéciaux et le minimum de gore proposés fonctionnent bien. De plus, les personnages sont plutôt mignons et attachants.
Enfin bref, ce n'est globalement pas mauvais, mais je reste tout de même partagé malgré une bonne appréciation générale.
J'ai adoré le choix du mythe représenté ! C'est une légende que j'adore, mais qui n'est malheureusement très rarement adaptée. En plus, le métrage adapte réellement l'histoire à sa manière. Il n'y a aucune fidélité ou réelle représentation recherchée de ce que l'on connaît vraiment de cette créature, le film tente vraiment de renouveler et faire de ouvrir à sa façon par cette fiction.
Le pari est à moitié réussi, car ici, l'idée est assez mal exploitée. Le film est à la fois lent et intrigant, mais assez satisfaisant malgré qu'une suite progressive ne serait carrément pas de refus, et ça, même l'histoire de nos personnages est concluante, quoique... Le concept mérite et pourrait tellement en faire plus.
Après, l'ambiance est bonne, c'est très sombre et assez mystérieux, et c'est sans parler de l'esthétique qui est plutôt bien géré, les effets spéciaux et le minimum de gore proposés fonctionnent bien. De plus, les personnages sont plutôt mignons et attachants.
Enfin bref, ce n'est globalement pas mauvais, mais je reste tout de même partagé malgré une bonne appréciation générale.
C est assez original et plutôt pas mal réalisé.
On sent bien la patte de Guillermo del Toro dans cette production. Le scénario qui tourne autour d une légende amérindienne est assez étrange. Ce qu il faut pour ce genrede film.
On sent bien la patte de Guillermo del Toro dans cette production. Le scénario qui tourne autour d une légende amérindienne est assez étrange. Ce qu il faut pour ce genrede film.
"Affamés" Julie est revenu vivre dans son ancienne ville chez son frère. Elle est intrigué par l'attitude d'un de ses élèves qui semblent maltraité et décide dès lors de s'intéresser de plus près à cette enfant dont un lourd secret l'accable.
Bon quand on a Guillermo Del Toro cela intéresse pas mal, ok sans cela je serais quand même aller le voir, disons c'est un plus. En dehors de cela le film est assez réussi manque un plus de recherche je dirais sur l'entité mais le fait de mettre un enfant en avant, forcement, cela rajoute un peu de "stress" quand le film ce déroule. Il faut bien faire attention a ce que dise les protagonistes, un petit conseil en passant car on comprend pourquoi certaines choses arrivent alors que sans cela on peut trouver le moment de pas "logique".
J'ai trouvé donc l'ambiance pesante avec ce pauvre gosse qui fait ce qu'il peut pour tenir le coup. Après oui tout ce déroule sans réel surprise j'avoue où l'on devine aisément ce qui va se passer au fur et à mesure et j'ai été surpris comment "le combat" ce passe sur la fin... et moi j'aurais fini cela autrement mais dans l'ensemble pas mal du tout, même sursauté 2 fois malgré le fait que je vois tellement de ce genre de film...^^
NOTE : 6/10
Bon quand on a Guillermo Del Toro cela intéresse pas mal, ok sans cela je serais quand même aller le voir, disons c'est un plus. En dehors de cela le film est assez réussi manque un plus de recherche je dirais sur l'entité mais le fait de mettre un enfant en avant, forcement, cela rajoute un peu de "stress" quand le film ce déroule. Il faut bien faire attention a ce que dise les protagonistes, un petit conseil en passant car on comprend pourquoi certaines choses arrivent alors que sans cela on peut trouver le moment de pas "logique".
J'ai trouvé donc l'ambiance pesante avec ce pauvre gosse qui fait ce qu'il peut pour tenir le coup. Après oui tout ce déroule sans réel surprise j'avoue où l'on devine aisément ce qui va se passer au fur et à mesure et j'ai été surpris comment "le combat" ce passe sur la fin... et moi j'aurais fini cela autrement mais dans l'ensemble pas mal du tout, même sursauté 2 fois malgré le fait que je vois tellement de ce genre de film...^^
NOTE : 6/10
Dans une petite ville minière de l’Oregon, une institutrice et son frère policier enquêtent sur un jeune écolier. Les secrets de ce dernier vont entraîner d’effrayantes conséquences.
C’est le premier film d’horreur de Scott Cooper dont l'oeuvre majeure est Hostiles en 2018. Pour cela, l’Américain a adapté la nouvelle "The Quiet Boy" écrite par Nick Antosca. L’auteur a écrit le scénario avec Henry Chaisson et le réalisateur Scott Cooper. Dans les producteurs de Affamés nous retrouvons Guillermo del Toro.
Un peu déçu de ce film que j’ai trouvé moyen
Pourtant, l’ambiance s’installe vraiment bien. La première scène dans la mine est assez prometteuse avec un effet visuel sur le fumigène. Cette introduction me faisait espérer le meilleur grâce à la tension dans l’air. Surtout qu’ensuite on arrive dans une petite ville de l’Oregon. L’ambiance est très froide dans cet État du Nord des États-Unis connu pour ses grandes forêts et la réserve indienne de Warm Springs.
Cependant, cela ne va pas suffit pour garder un contenu prenant. Le coup de mou subit vers le milieu est assez terrible. À ce moment-là, on est habitué aux décors et on attend donc autre chose qui n’arrive malheureusement pas. Forcément, on n’a qu’une hâte, c’est de voir l’explosion finale comme souvent dans le style horrifique. Malheureusement, à part cinq minutes intenses, le reste va être assez mou. C’est dommage ce problème de gestion du rythme car j’étais vraiment bien dans l’histoire mais l’ennuie n’était pas loin.
Par contre, j’ai bien aimé la présence de Jesse Plemons m’a fait plaisir. Encore une fois, après Barry Seal : American Traffic (2017) et Game Night (2018), il fera de nouveau un shérif. Ce rôle lui va bien. C’est la seule satisfaction du casting, ce qui n’est déjà pas si mal. Pour le reste, que ce soit Keri Russell ou Jeremy T. Thomas, ils sont assez insignifiants. C’est un peu à l’image des personnages qui n’ont pas de relief à par le père qu’on ne verra presque qu’au début.
Le pire reste tout de même le scénario. Attention, je vais légèrement spoil. Il n’y a aucun recul sur les notions présentées pour savoir si une ne va pas en contradiction avec la seconde montré dix minutes plus tard. C’était assez hallucinant de nous donner des éléments concrets du développement horrifique pour finalement donner une explication venant mettre en doute tout ce qui est présenté avant. D’un côté, on nous parle d’un phénomène se rapprochant d’une maladie qui peut se transmettre à un proche, puis on nous balance le Wendigo assez rapidement. En toute transparence, utiliser cette créature surnaturelle issue de la mythologie des premières Nations algonquiennes, est une super idée. Mais pourquoi avoir mis ce délire de propagation à un autre que le principal. À aucun moment dans les explications de l’Amérindien, il n’évoque le fait qu’un proche du Wendigo peut être touché aussi. Une incohérence gigantesque qui m’a épuisé.
C’est le premier film d’horreur de Scott Cooper dont l'oeuvre majeure est Hostiles en 2018. Pour cela, l’Américain a adapté la nouvelle "The Quiet Boy" écrite par Nick Antosca. L’auteur a écrit le scénario avec Henry Chaisson et le réalisateur Scott Cooper. Dans les producteurs de Affamés nous retrouvons Guillermo del Toro.
Un peu déçu de ce film que j’ai trouvé moyen
Pourtant, l’ambiance s’installe vraiment bien. La première scène dans la mine est assez prometteuse avec un effet visuel sur le fumigène. Cette introduction me faisait espérer le meilleur grâce à la tension dans l’air. Surtout qu’ensuite on arrive dans une petite ville de l’Oregon. L’ambiance est très froide dans cet État du Nord des États-Unis connu pour ses grandes forêts et la réserve indienne de Warm Springs.
Cependant, cela ne va pas suffit pour garder un contenu prenant. Le coup de mou subit vers le milieu est assez terrible. À ce moment-là, on est habitué aux décors et on attend donc autre chose qui n’arrive malheureusement pas. Forcément, on n’a qu’une hâte, c’est de voir l’explosion finale comme souvent dans le style horrifique. Malheureusement, à part cinq minutes intenses, le reste va être assez mou. C’est dommage ce problème de gestion du rythme car j’étais vraiment bien dans l’histoire mais l’ennuie n’était pas loin.
Par contre, j’ai bien aimé la présence de Jesse Plemons m’a fait plaisir. Encore une fois, après Barry Seal : American Traffic (2017) et Game Night (2018), il fera de nouveau un shérif. Ce rôle lui va bien. C’est la seule satisfaction du casting, ce qui n’est déjà pas si mal. Pour le reste, que ce soit Keri Russell ou Jeremy T. Thomas, ils sont assez insignifiants. C’est un peu à l’image des personnages qui n’ont pas de relief à par le père qu’on ne verra presque qu’au début.
Le pire reste tout de même le scénario. Attention, je vais légèrement spoil. Il n’y a aucun recul sur les notions présentées pour savoir si une ne va pas en contradiction avec la seconde montré dix minutes plus tard. C’était assez hallucinant de nous donner des éléments concrets du développement horrifique pour finalement donner une explication venant mettre en doute tout ce qui est présenté avant. D’un côté, on nous parle d’un phénomène se rapprochant d’une maladie qui peut se transmettre à un proche, puis on nous balance le Wendigo assez rapidement. En toute transparence, utiliser cette créature surnaturelle issue de la mythologie des premières Nations algonquiennes, est une super idée. Mais pourquoi avoir mis ce délire de propagation à un autre que le principal. À aucun moment dans les explications de l’Amérindien, il n’évoque le fait qu’un proche du Wendigo peut être touché aussi. Une incohérence gigantesque qui m’a épuisé.
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