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Ciné-13
122 abonnés
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3,0
Publiée le 22 décembre 2021
Morbide histoire d'enfants sous l'emprise d'un WENDIGO légendaire... La malveillance se transmet mais heureusement qu'il y a l'institutrice! Jesse est un shériff bonhomme qui a perdu son efficacité à cause de trumatismes de l'enfance. La photographie est bonne et le mystère plane pendant longtemps. Pas mal!
Des personnages torturés, une ambiance délicieusement sombre, un sujet déjà vu mais bien mis en scène, des clichés parsèment parsèment l'histoire qu'on pardonne assez vite car cela reste très anecdotique. Un film à voir pour qui aime frissonner en ayant en toile de fond des personnages attachants.
On est ici sur un bon film d'horreur avec une ambiance plutôt pesante et un bon travail sur les lumières et les éclairages, sur les décors, notamment la fameuse maison. Dommage pour le final car tout le long du long métrage on a peur de quelque chose que l'on ne voit pas vraiment et d'un humain, mais le final nous montre une créature fantastique, ce qui gâche cet effet terrifiant de la peur de ce qu'on ne voit pas. De plus que la fin ouverte est assez mauvaise, on laisse supposer de nouveaux infectés, franchement, il ne faut pas qu'il y ait un deuxième volume a ce film qui se suffit à lui même. Les acteurs jouent bien sans recevoir un oscar, surtout le petit garçon qui est incroyable, surtout pour un enfant, il nous fait passer toutes ses émotions a travers ses yeux. Quelques facilitées scénaristiques, comment ce petit garçon réussi à survivre, comment a t'il pu rentrer à l'école sans l'aide de ses parents et a quel moment une prof suit un élève.
Dans une petite ville minière de l’Oregon, une institutrice et son frère policier enquêtent sur un jeune élève. Ce dernier cache un lourd secret qui ne sera pas sans conséquence lorsqu’ils feront la lumière dessus…
Après le drame musical, le thriller ou encore le western, Scott Cooper change une fois de plus de registre pour celui de l’horreur, en adaptant la nouvelle "The Quiet Boy" de Nick Antosca, coproduit par Guillermo del Toro.
Les amoureux de films fantastiques devraient adhéré sans le moindre mal à cette histoire qui conjugue à la fois le drame sociétal avec cette bourgade populaire gangrénée par le chômage et de l’autre, une célèbre légende amérindienne spoiler: (et son wendigo, une créature ancrée dans les récits traditionnels), le tout, sous la forme d’une allégorie de la toxicomanie et de la maltraitance infantile.
Bien évidemment, sur le papier, Affamés (2021) s’avère très intéressant, avec d’un côté, un réalisateur de talent et de l’autre, un producteur qui n’a plus rien à prouver. Sauf que très rapidement, le film s’essouffle et devient prévisible en enchaînant les passages attendus ou expédié (comme lorsque le vieil amérindien dévoile la nature de la créature, qu’il devine en un claquement de doigts). Pourtant on aurait voulu y croire, d’une part parce que l’ensemble du casting s’avère efficace et de l’autre, parce que l’atmosphère lugubre de cette bourgade et le character design de la créature sont très réussis.
Cette fable horrifique s’avère en fin de compte assez décevante, malgré de bonnes idées disséminées ici et là, le film peine à convaincre sur sa durée, face à une mise en scène assez amorphe et des évidences qui sautent aux yeux.
L'horreur est un genre codifié qui n'a de vrai intérêt que quand il dépasse ses repères habituels et montre qu'il peut, pourquoi pas, parfaitement se marier avec d'autres styles cinématographiques (comédie, thriller, drame social, etc), à condition de trouver le bon dosage. Les précédents films de Scott Cooper ont prouvé que le cinéaste savait parfaitement imprégner un univers de manière personnelle et Affamés pouvait être un nouveau chapitre de cet éclectisme éclairé. Le résultat n'est pas vraiment à la hauteur malgré des prémices alléchantes, le marasme social servant que de décor glauque et la légende amérindienne de la créature venue venger Dame Nature n'étant utilisée que pour mener une enquête classique, avec quelques scènes franchement répugnantes, à la clé. Que quelques personnages secondaires soient sacrifiés à l'appétit du cerf violent (qui répond au doux nom de Windigo) fait partie d'un cahier des charges bien normé, tandis que l'héroïne enfilera les habits de la sauveuse, avec une bravoure à toute épreuve. Et si, finalement, Affamés était avant tout un film sur la maltraitance des enfants, sujet plus que prégnant pour ses personnages principaux, mais plutôt maladroitement traité et un peu oublié dans une dernière partie plus axée sur l'action. Le dénouement est poussif, confus psychologiquement (l'attitude du jeune garçon) et la dernière scène clin d’œil tient de la paresse intellectuelle.
Curieux de voir ce que le réalisateur Scott Cooper, après quatre premiers films très réussis (dont le formidable western Hostiles) et très différents, allait donner dans l’horreur. Une fois de plus c’est très réussi. Même si niveau scénario rien de bien nouveau au niveau des peurs ancestrales et des créatures de légendes. Mais le tout est particulièrement bien fait, de la mise en scène à la technique. Belle photo, certes très sombre, et monstre effrayant. Belle interprétation également, avec la toujours impeccable Keri Russell, le chevronné Jesse Plemons et le jeune acteur Jeremy T. Thomas, formidable. Mais le plus réussie reste l’ambiance. Glauque, lourde, noir. Un drame social et familial mêlé à un terrifiant récit fantastique et horrifique. Le mélange fonctionne parfaitement. Voilà donc encore une très bonne surprise de la part d’un réalisateur qui, jusqu’ici, ne m’a jamais déçu. Un excellent film d’horreur nettement a-dessus de la moyenne. Produit par Guillermo del Toro ceci explique peut être cela. Un très bon moment.
Le cinéma d’horreur actuel pourrait se diviser grossièrement en deux catégories. Celle des séries B à petit budget produites à la chaîne et pouvant aboutir à des franchises qui surfent sur le sursaut facile et des concepts sympathiques mais souvent mal exploités. On pense à « Ouija » ou « Insidious » mais il y a aussi des réussites franches comme « Sinister ». Et il y a celle des films horrifiques d’auteur avec lesquelles Ari Aster (« Midsommar ») ou Robert Eggers (« The Witch ») se sont positionnés comme les fers de lance. Un cinéma de genre plus contemplatif et psychologique faisant la part belle à la réflexion en laissant parfois une partie du public de côté à force de trop mutisme. Et bien « Affamés » prend la tangente en se retrouvant un peu au milieu. Ni film d’horreur lambda pour ados, ni pur film d’auteur à thèse, il prend le meilleur des deux côtés pour nous convier à un petit film terrifiant, humble et original. S’il n’est pas parfait, il nous fait penser parfois à un épisode de luxe et rallongé de l’illustre série « The X-Files ». Il y a pire comme référence...
Scott Cooper que l’on a connu avec des films indépendants de grande qualité comme le polar « Les Brasiers de la colère » ou le très beau western « Hostiles » s’essaie donc au cinéma de genre et se fait produire par Guillermo del Toro. On retrouve des obsessions et des points communs à leurs œuvres dans « Affamés ». La ville minière où se déroule l’action avec son contexte social pauvre rappelle les films de Cooper quand l’aspect fantastique et la créature nous ramènent à del Toro. Cette aspect hybride est parfaitement digéré et le film nous plonge dans son suspense sous tension et malsain avec beaucoup de réussite. Les personnages sont plus fouillés qu’à l’accoutumée mais on ne verse pas dans le pensum prétentieux et les acteurs sont en outre plutôt bien dirigés. Le sous-texte convoquant à la fois l’inceste (une métaphore de cette créature?) et les légendes amérindiennes est fort et original. En bref, la tension est là et le long-métrage évite tous les sursauts faciles pour nous plonger dans une peur plus pernicieuse et violente.
« Affamés » nous fait donc frissonner à plus d’une reprise et c’est le but d’un tel film. On pourra lui reprocher une scène d’explications bien trop longue et démonstrative (avec l’ancien shérif indien) qui annihile un peu le mystère de la créature. De la même manière, si Cooper privilégie la suggestion durant les deux premiers tiers, il se laisse aller à en montrer un peu trop sur la fin. Dommage quand on sait que le pouvoir de la suggestion est bien plus fort que celui des effets spéciaux. Il n’empêche, le monstre du film est peut-être l’une des créations les plus effrayantes et étonnantes du cinéma de genre de ces dernières années. Tendu et sans fausse note, concis mais pas précipité et doté en plus d’une atmosphère dérangeante et d’un contexte fort, « Affamés » est une bonne surprise qui transpire l’amour et le respect pour le genre. A découvrir si l’on veut avoir peur intelligemment mais sans se prendre la tête.
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Figure mythologique algonquienne, le wendigo a inspiré plus d'une oeuvre que cela soit en littérature, en télévision, dans le jeu vidéo et bien entendu dans le cinéma. Dans ce dernier, on peut nommer le "Vorace" d'Antonia Bird avec Guy Pearce.
Pour "Affamés", il n'y a pas grand chose à dire sur la forme. Pour ses précédents longs métrages, Scott Cooper nous avait habitué à une belle qualité d'image et de mise en scène et là encore on est pas déçu. Le fond en revanche... Le scénario est bourré de facilités. Tout y est convenu. De plus, je ne sais pas quels étaient les objectifs du cinéaste mais son "Affamés" n'est ni effrayant, ni gore, n'amène à aucune réflexion, ne dégage aucune ambiance ni émotion. Bref, c'est plat.
Je ne peux pas dire m'être ennuyé mais j'ai visionné ce film avec un désintérêt croissant. Je ne le conseille pas.
L'ambiance du film, sombre, mystérieuse, glauque, poisseuse, est réussie. Mais dès que l'on voit la créature, c'est raté. Par ailleurs, le scénario est franchement simpliste...
Un conte macabre d’une grande noirceur, à l’atmosphère intriguante avec notamment 20 premières minutes prometteuses, avant de s’effilocher gentiment avec l’apparition d’une bête assez pipée. 2,25
Une belle atmosphère pour cette pellicule sympathique et assez angoissante. Ça joue très bien, les effets spéciaux sont bons et les décors oppressants. Si tout n'est pas toujours très cohérent et qu'il y a pas mal de temps morts on passe tout de même un bon moment. C'est vraiment pas mal.
Comment souvent avec Scott Cooper, c’est beau et soigné mais trop froid et trop distant pour marque le genre. Il reste un super casting et une créature particulièrement réussie dont la vision continue de hanter
Un thriller horrifique et traumatique avec une certaine platitude dans l'enchaînement des scènes. L'intrigue aurait pu maintenir une tension bien plus forte, or la légende frôle le grand guignol!
Ce film d'horreur s'inspire d'une légende mythologique autour d'un wendigo. La trame du film dans l'ensemble est assez lente mais le scénario reste toutefois prenant même si le dénouement ne surprend pas. Un film d'horreur appréciable mais en rien marquant.
Antles m'a surpris par la qualité de son histoire et de sa réalisation, aidé par d'excellents acteurs crédibles. L'histoire est grave, noire et énigmatique, elle plonge le spectateur dans une intrigue constante, laissant découvrir l'horreur et le gore que vers la fin. Le rythme est bon et contrairement à d'autres films du genre, il y a très peu de moments suspendues, l'histoire se lit avec intérêt. Un bon film "d'horreur" grâce à des effets de qualité, de très bons acteurs et une bande son qui plonge le spectateur au cœur de l'histoire.