Guillermo del Toro crée un parfait remake des films "rise & fall" traditionnels, dans de luxueux décors et costumes du New York des années 40 et une ambiance creepy de freak show à l'américaine. Le casting est également impeccable, bien que le jeu de Bradley Cooper manque d'authenticité. Néanmoins, le scénario hyper prévisible dessert le film, qui se veut à suspense. Reste la représentation de la cruauté du show business et la fable moralisatrice : qui sème le vent...
Noir et poisseux à souhait. Guillermo Del Toro nous offre un petit bijou à la photo impeccable, servi par une histoire, des acteurs.ices habités par leurs personnages. Bradley Cooper est surprenant dans ce rôle qu'il porte de bout en bout. Les situations, les dialogues, l'atmosphère générale sont de véritables tableaux du genre. Le casting est à la hauteur avec, entre autres, une Cate Blanchet absolument vénéneuse. Le tout dans un écrin de décors et costumes impeccables. Pour les amateurs de séries, ce film n'est pas sans rappeler Carnival (La Caravane de l'étrange en VF 😅) qui ouvrait à l'époque une porte sur l'univers des cirques forains américains et leurs freaks. Mais Nightmare Alley ne se résume pas à celà, car l'histoire qui dure près de 02h30 nous mène au sein de la haute société New-Yorkaise des années 40, où va se jouer le destin de l'ambitieux et charismatique Stanton Carlisle...
Un polar très sombre de del Toro ou se.mele le gothique,le freakshow et le pur polar, on peut le caractériser de sinueux et surtout déprimant qui nous interroge sur la nature humaine,tous les personnages sont médiocre, personne est à sauver ou presque. La mise en scène est impeccable,l atmosphère glauque à souhait voire cauchemardesque Bradley cooper est géniale,cate blanchet intrigante. Stan carlisle perdu et sdf s'immisce dans un camp de forain,il va peu à peu apprendre les activités et surtout le mentalisme ce qui va le servir pour s enfuir avec une jeune orpheline qui l a séduite Ces deux là vont s adonner à la voyance afin d arnaquer sans vergogne les gens de la grande ville.tout lui réussit jusqu au jour où il va rencontrer une psychiatre joue par cate Blanchett,ce sera le début de son cauchemar Le reste est à découvrir
Thriller dramatique réalisé par Guillermo del Toro, adapté d'un roman déjà traité au cinéma en 1947, Nightmare Alley est un long-métrage possédant de belles qualités visuelles mais pèche dans son fond. L'histoire se déroule à la fin des années trente et nous fait suivre un homme hanté par ses démons qui va croiser la route d'un cirque dans lequel il va se faire embaucher. Il va alors se faire enseigner l'art de la fausse télépathie et se mettre à son compte, accompagné de sa moitié rencontrée dans la troupe. Ce scénario débute plutôt bien et s'avère plaisant dans son premier tiers, avant de changer de direction et d'être moins emballant. En effet, l'intrigue comporte deux parties qui ne sont malheureusement pas égales. Du coup, on ressent grandement passer les deux heures et quart de bobine tant l’intérêt fini par s'essouffler pendant les deux tiers restants. Pourtant, l'ambiance sombre est prenante, mais le propos fini par se perdre avec l'arrivée de nouveaux personnages pas aussi appréciables que ceux du début. Des protagonistes tout de même très bien interprétés par de nombreux jolis noms comme Bradley Cooper, Cate Blanchett, Rooney Mara, Willem Dafoe, David Strathairn ou encore Toni Collette pour ne citer que les principaux. Mais les rôles secondaires ne sont pas en reste et sont tout aussi importants dans le récit. Hélas, tous ces individus procurent peu d'émotions à travers leurs échanges à cause d'un sujet mal amené. Cependant, le film se rattrape sur sa forme tout simplement divine. En effet, la réalisation de Guillermo del Toro est exemplaire et évolue dans des environnements à la fois dérangeants et captivants, empreints d'une grande noirceur. L'esthétique est irréprochable et parvient à créer une atmosphère unique. La photographie est tout simplement parfaite. Dommage que la b.o. accompagnant ces images ne soient pas aussi marquante. Si cette dernière est agréable et colle au ton, ses compositions sont tout de même loin d'être mémorables. On ne peut pas en dire autant de la fin qui s'avère notable, même si celle-ci ne fait pas oublier les lacunes de la narration. En conclusion, Nightmare Alley possède un emballage magnifique mais déçoit quant à la trajectoire de son intrigue, ce qui en fait un film méritant tout de même d'être admiré, mais qui ne restera pas inoubliable au-delà de son aspect artistique.
Le réalisateur Guillermo del Toro est connu pour ses films étranges et fascinants qui mêlent l'horreur, la fantaisie et le réalisme magique. Son film, "Nightmare Alley", ne fait pas exception à la règle.
Adapté du roman du même nom de William Lindsay Gresham, "Nightmare Alley" raconte l'histoire de Stanton Carlisle (joué par Bradley Cooper), un ambitieux forain qui gravit les échelons de la profession en utilisant son intelligence et sa ruse pour tromper les gens. Au fur et à mesure que Stanton devient de plus en plus célèbre, il rencontre la psychiatre Lilith Ritter (jouée par Cate Blanchett), qui est également une escroc. Ensemble, ils forment une alliance sinistre qui les mènera à la ruine.
Le film est une œuvre ambitieuse et visuellement somptueuse, qui explore des thèmes tels que l'ambition, la tromperie, la cupidité et la perte de l'innocence. La mise en scène de del Toro est fantastique, avec des scènes d'horreur et de suspense qui captivent le public et le plongent dans l'univers mystérieux et fascinant du monde du spectacle.
Bradley Cooper livre une performance convaincante en tant que Stanton, un personnage complexe et ambivalent qui oscille entre la séduction et la cruauté. Cate Blanchett est également impressionnante dans le rôle de Lilith, une femme forte et dominante qui est prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut.
Le reste de la distribution est également solide, avec des acteurs tels que Willem Dafoe, Toni Collette et Richard Jenkins qui apportent une profondeur et une complexité supplémentaires aux personnages secondaires.
Dans l'ensemble, "Nightmare Alley" est un film puissant et captivant qui mérite d'être vu. Avec sa mise en scène saisissante, ses performances convaincantes et son histoire fascinante, il est à la fois un hommage aux classiques du film noir et une exploration inquiétante de la nature humaine. Si vous êtes un fan de Guillermo del Toro, de films d'horreur ou de drames sombres et fascinants, "Nightmare Alley" est un film que vous ne voulez pas manquer.
Tout est question de détails et d'interprétation dans ce film de Guillermo del Toro qui commence dans une foire itinérante où Stan Carlisle va se faire embaucher. Ce dernier, qui semble fuir un douloureux passé, va apprendre à faire le médium. Un marchand d'espoir en quelque sorte qui va dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. Ce n'est pas aussi simple qu'il y parait. C'est un vrai travail d'observation et de déduction. Il faut, à travers le comportement des gens et leur façon de parler et de s'habiller, arriver à les cerner. Comme lui dit son mentor : "Les gens meurent d'envie de se dévoiler." On suit donc l'ascension d'un homme débrouillard au cours d'une histoire qui ne démarre réellement que lorsqu'il prend son envol, ce qui met assez longtemps à arriver. Pour la suite, c'est l'histoire typique de l'homme dévoré par ses ambitions et ses démons. Ce n'est pas le scénario du siècle même si le récit monte en puissance, par contre c'est un film qui est solide à tous les niveaux que ce soit au niveau de la réalisation, de la photographie, des décors, du casting, etc. "Nightmare Alley" aurait probablement gagné à être un poil plus court, mais c'est un bon film.
Franchement, ça se laisse voir, mais sans plus. Trop de longueurs, image artificielle vraiment pas belle, on sent le fond vert. L'histoire est plutôt intéressante mais se perd dans des détails qui ne mènent à rien. Quand j'arrive en fin de film, j'ai du mal à comprendre pourquoi j'ai vu tout ce que j'ai vu jusque là. Du bon d'un côté, du mauvais de l'autre, pour un film plutôt moyen. 2,80/5.
Le principal atout de « Nightmare Alley » est son esthétique très soignée et la reconstitution sans faille des États-Unis des années 1940. Les décors (surtout celui du parc d'attractions), les costumes, l'ambiance générale sont très convaincants et on se laisse immerger avec plaisir dans le monde qu'a créé pour nous le réalisateur Guillermo Del Toro. On sait depuis longtemps que ce cinéaste de génie possède un univers personnel particulièrement riche et fantasmagorique. Ces précédentes œuvres comme « Le labyrinthe de Pan » bien sûr, mais aussi « La forme de l'eau » ou « Crimson Peak » (pour ne citer que les plus connues) ont toutes une identité forte qu'on reconnaît au premier coup d’œil. Il en va de même pour ce nouveau film qui ne dénote pas, visuellement parlant, dans la filmographie de l'auteur. Cependant, la longueur du métrage comme le nombre important de seconds rôles (pas toujours employés à bon escient) alourdissent le sujet et rendent la qualité du visionnage un peu en deçà de ce qu'on est en droit d'attendre d'un tel Maître du cinéma fantastique. C'est un peu dommage... mais c'est le « fan » qui parle. En réalité « Nightmare Alley » est un film très acceptable qui vous fera sans doute passer un bon moment. Alors, pourquoi ne pas tenter l'aventure ?
Une première heure poussive, mais qui permet de construire petit à petit l'histoire. L'univers du mentalisme, de ses escroquerie et de ses tromperies en tout genre. Des situations très violentes qui entrainent la chute de Bradley Cooper.
Si le format courant des récentes œuvres cinématographiques s’étend maintenant au-delà des 130 minutes, la plupart de ces films gagnerait certainement à écourter quelques scènes. Toutefois les longueurs du nouveau Guillermo Del Toro n’ont rien d’une torture lorsque l’on plonge dans un univers à la réalisation irréprochable. Chaque scène dévoile toute sa maîtrise de la perfection visuelle, puisque construite de toute pièce et contrôlée dans les moindres détails. Des plans minutieux s’articulant autour d’un scénario sans surprise mais assurant un certain suspens de bout en bout grâce à la magie du montage et du son. Sorte de Big Fish moins poétique et plus cruel qui nous accompagne, peut-être trop, dans son interprétation.
Nouveau film de Guillermo del Toro (sorti en 2022), on y suit Stanton Carlisle (Bradley Cooper) en opportuniste à la recherche d’un moyen de subsistance et de succès. Il le trouvera en rejoignant une foire itinérante où se mêlent charlatans et « monstres », un vrai royaume de l’escroquerie et de l’étrangeté où il apprendra quelques ficelles pour monter des arnaques de mentalisme.
Scénario assez classique d’une ascension fulgurante vers le succès puis de la chute brutale en se brûlant les ailes. Toute une série de personnages intrigants accompagne le parcours de Carlisle (avec notamment Cate Blanchett et Willem Dafoe), le tout dans une ambiance de film noir et de vieille foire bien glauque.
Sordide histoire bien réussie avec de très bons acteurs, ça vaut le détour !
Un polar somptueux de part son casting 5 étoiles, sa réalisation grandiose et graphique, sa reconstitution des années 40, la noirceur de son scénario original... magnifique, comme une belle horloge d'antan, mais non pourvu d'un tictac. Car oui il manque quelque chose à cette nouvelle orfèvrerie de Guillermo del Toro : de la chaleur, de l'humanité. Cette belle pièce semble être un spectacle qui laisse à l'extérieur, le réalisateur trop fier de son effet oublie d'y insuffler un supplément d'âme qui emporterait l'adhésion. Comme sur beaucoup de ses films finalement. Et donc, encore dommage.
Guillermo Del Toro a su s'entourer d'un casting de premier choix pour pondre ce thriller dramatique. Esthétiquement, c'est un sans-faute! Le spectateur est plongé dans cette montée en puissance d'un être charismatique à qui la vie va jouer de nombreux tours. C'est beau, c'est fin, c'est bien interprété. Juste un petit bémol sur le final, que l'on peut deviner bien trop tôt. Sinon, c'est une réussite.