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    Nightmare Alley
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    3,8
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    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Une histoire de cirque, de médium et de manipulation qui se retourne contre son architecte.

    Guillermo Del Toro prend le temps de dérouler son histoire et son univers, tout en continuant de décortiquer la psyché humaine et d'explorer le monstre qui peut se tapir en chacun(e) de nous.

    Un Film Noir aux accents fantastiques, parlant des illusions, comme des affabulateurs qui les créent.

    Un «rise and fall» à la réalisation et à la photographie sublimes, et une sorte de conte désabusé qui nous tient en haleine tout du long. Une belle réussite en ce début d'année.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    526 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    On peut voir le nouveau Guillermo Del Toro comme l'habile métaphore d'un metteur en scène face à sa part d'ombre. La frontière est trouble d'emblée de jeu, avec ce personnage mutique, laissé dans l'ombre, dont le regard bleu acier agit comme un masque indéchiffrable. Passons l'évidente proximité avec la pure figure hard-boiled (Fedora, cigarette et barbe de trois jours), Stanton Carlisle est une énigme. Son passé est aussi cryptique que ses motivations, on ne sait que ce qu'il nous laisse voir. Cependant, on comprend qu'il est le relais idéal pour "passer de l'autre côté", autrement dit coller aux basques d'un showman en perdition.
    La réalisation pêchue balaie les immenses plateaux de cirques, l'utilisation d'objectifs grands angles écrasent les protagonistes dans un dédale d'arènes, scènes, coulisses ou mécanismes cachés. Sauf Carlisle qui absorbe tout comme une éponge. Pour en faire quoi ? Plus Stanton se met en scène, plus il révèle ses cartes. Plus il croit en lui-même, plus les autres disparaissent de son champ de vision. Nightmare Alley déploie tranquillement son piège, la noirceur contamine progressivement les décors à mesure qu'ils gagnent en opulence et que son sujet gagne en voracité.
    Qu'on se situe dans un contexte "réel" (plusieurs références historiques) n'y change pas rien, ce qu'on voit c'est le cauchemar d'un artiste. Se voir reconverti en charlatan en haut de l'affiche et découvrir un monde du spectacle immoral qui grignote les plus faibles. Incontestablement, cette bouffée de noirceur donne au film sa personnalité.
    Présent de la première à la dernière bobine, Bradley Cooper fait de la retenue le meilleur effet spécial du long-métrage. Il est tellement bon qu'on arrive jamais à détester Carlisle quand bien même ça nous coûte de l'aimer. Si ça ne suffisait pas, sachez qu'il arrive à tenir tête à des voleurs de scènes aussi incroyables que Richard Jenkins ou Willem Dafoe. Ce qui ne les empêche pas d'exister bien sûr, tout comme la superbe Rooney Mara et l'inoxydable Holt McCallany.
    Nightmare Alley fléchit sensiblement au niveau de sa relecture pas très fine du film noir avec femme fatale à la clé. Cate Blanchett n'est pas réellement en cause, mais le registre vers lequel l'excellente comédienne tend n'est parfois pas loin de la caricature. Alors que toutes les autres prestations illuminent par leur simplicité, il faut avouer que ça contraste pas mal. Heureusement, Del Toro remonte la pente lors d'un final qui achève de transformer ce rise and fall en conte moral d'une effroyable poésie.
    Kristof L
    Kristof L

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Le scénario et l'ambiance sont de très bonnes factures . L'interprétation de Bradley Cooper est magistrale, notamment à la scène finale.
    olaaf
    olaaf

    4 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    Polar noir années 30.
    Pas de fausse note. Bonnes interprétations, Ambiance oppressante, réalisation impeccable.
    Tout y est... sauf l'originalité du scénario et peut être un petit manque de rythme
    Alice025
    Alice025

    1 660 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    Guillermo Del Toro nous revient en force mais cette fois-ci, pas de créatures, pas de fantastique, mais un film plus réaliste et plus sombre sur un homme qui va intégrer une foire itinérante, apprendre des tours de passe-passe afin d'arnaquer son public. Voyant les choses en grand, ne reculant devant rien, ne risque t-il pas de franchir les limites ?
    La reconstitution des années 40, plus particulièrement autour du monde du spectacle, est soignée et nous rappelle cet univers que le réalisateur chérit tant.
    Bradley Cooper y interprète donc le rôle principal, charismatique et mystérieux sur son passé tout en étant accompagné d'un solide casting (Rooney Mara, Cate Blanchett, Toni Collette, Willem Dafoe...)
    L'histoire prend son temps, sans doute un peu trop dans la première partie, mais réussit à nous captiver jusqu'à la fin, qui ne laissera pas indifférent. Une atmosphère aux allures de fanfare, qui se révèle finalement assez sombre, un titre qui porte très bien son nom.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    Le film évolue dans un univers qui renvoie à une multitudes de références, le Film Noir en général dont les codes sont parfaitement digérés et personnalisé par Del Toro, ensuite également par tous les grands classiques du film de cirque avec ses tours et spectacles plus ou moins charlatans. Décors, costumes, atmosphère, mise en abymes, Del Toro soigne l'écrin et émerveille visuellement mais pêche aussi par un scénario qui se laisse aller à des facilités forcément décevantes. Ainsi on nous fait croire qu'il tue en offrant une bouteille d'alcool alors que le pauvre était inévitablement en train de mourir d'une cirrhose et que cette bouteille n'a rien changé, le camp de forain est petit, exigu, tout se sait, sauf quand ça n'arrange pas le réalisateur (!?), le pire étant la séquence où la psychiatre/Blanchett demande au charlatan/Cooper de ne rien noter sur son carnet tandis qu'il l'a laisse enregistrer sans sourciller ; ce dernier point est si grossier qu'on devine la suite logique du récit. Enfin on est déçu par la toute scène finale où le personnage n'est pas assez loque humaine pour être crédible dans une telle situation. Une petite déception donc vu le potentiel, un très beau et très bon film, mineur si on se rappelle que c'est Del Toro derrière. Note généreuse !
    Site : Selenie
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    Après avoir mis le feu à une ferme isolée où il vient d’enterrer un mystérieux cadavre, Stanton Carlisle (Bradley Cooper) trouve refuge dans un cirque. Il est vite pris sous la coupe de son directeur (Willem Dafoe), un homme sans scrupule qui joue de la crédulité des gens. Il se lie d’amitié avec une voyante (Toni Collette) et son mari (David Strathairn), un ancien mentaliste qui a sombré dans l’alcool et qui lui apprend ses tours. Carlisle séduit la belle Molly (Rooney Mara) et quitte le cirque pour Buffalo où le numéro qu’ils montent ensemble emporte un succès croissant. Son chemin y croise celui de Lilith Ritter (Kate Blanchett), une psychanalyste, avec la complicité de laquelle il arnaque des membres de la haute bourgeoisie.

    Avec "Nightmare Alley", Guillermo del Toro signe son onzième film. Reconnaissable à la première bobine, le cinéma du réalisateur de "L’Echine du diable" ou "La Forme de l’eau" (dont j’avais fait à sa sortie une critique vipérine) flirte souvent avec le fantastique et le surnaturel. Rien de tel ici dans l’adaptation du très classique roman de William Lindsay Graham publié en 1946. Rien de tel à première vue du moins car Guillermo del Toro parvient à réaliser un grand film de studio, d’une longueur intimidante (2h31), avec des décors et des costumes luxueux, avec une palanquée d’acteurs à faire pâlir une soirée des Oscars, sans rien renier de son style. La première scène où Carlisle découvre le cirque et ses coulisses, à la recherche du geek, ce « crétin », cet « idiot » réduit à un statut quasi-animal, qui sera le fil rouge du film, son héros silencieux, nous en donne l’avant-goût.

    "Nightmare Alley" est d’une durée inhabituelle – même si les fans du MCU/DCU ont désormais l’habitude de métrages qui flirtent avec les trois heures. Elle pourrait nous sembler bien longue. Le film manque d’ailleurs d’unité, coupé en son milieu par le départ du cirque du héros, son arrivée en ville… et l’apparition de Kate Blanchett ultra-glamorisée qu’on attendait impatiemment depuis le générique. Mais cette durée-là, ce rythme là participent au plaisir régressif qu’on prend à retrouver un cinéma d’antan plus lent, plus long, moins dense que celui auquel on s’est habitué depuis quelques années (toutes choses égales par ailleurs, c’est la même longueur/langueur que j’ai ressentie devant "Licorice Pizza").

    "Nightmare Alley" fut un semi-échec aux Etats-Unis où il est sorti avant Noël, juste à temps pour concourir aux Oscars. Ce semi-échec le privera-t-il des récompenses qui lui semblaient promises ? C’est à craindre. Et c’est dommage. Car j’ai préféré – et de loin – ce film-là de Guillermo del Toro à "La Forme de l’eau", Oscar surcôté du meilleur film en 2018. Et j’ai préféré l’interprétation de Bradley Cooper à celles qui lui ont valu trois nominations pour ses rôles dans "Happiness Therapy", "American Sniper" et "A Star is Born".
    Boris3000
    Boris3000

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    C'est du travail d orfèvre que nous sert del toro avec ce film noir classique et un peu décevant dans sa résolution mais qui en met plein les mirettes.
    Nani
    Nani

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Je mets 2 étoiles pour la photographie. Pour le reste, c'est mou, les personnages sont creux et le scénario est convenu ! L'ensemble est profondément ennuyeux et soporifique. Tout était dans la bande-annonce ! Quelle déception !
    Beardbooy
    Beardbooy

    8 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Un de films de Guillermo Del Toro les plus nihilistes, mais également un des plus beaux films, sur le plan visuel. de sa filmographie. Bradley Cooper crève l'écran, accompagné de Cate Blanchett. Et une fin, qui bien que prévisible, reste très maîtrisée.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Incompréhensible que ce film ait été réalisé par le même homme que celui qui a tourné La Forme de l'eau.
    A part un sens certain de la photographie, le film est d'un ennui abyssal. Il met un temps fou à aborder enfin son intrigue, dont on peine à saisir vraiment quel est son intérêt. Auparavant, on aura piétiné pendant une heure et vu un éparpillement assez fatigant de personnages secondaires que le réalisateur abandonne assez vite les uns après les autres, sans qu'on puisse comprendre pourquoi ils nous ont été présentés. L'impression qu'aucun personnage ne devient jamais un sujet.
    Ce film est profondément antipathique.
    Jean-Pierre B.
    Jean-Pierre B.

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Le film dépeint une galerie de personnages peu recommandables. Bradley Cooper joue très bien et nous fait découvrir un personnage noir sans aucun scrupule. On sent bien la pâte de Guillermo del Toro qui frôle sans arrêt avec une esthétique proche du fantastique. Pour ma part, le film n'atteint toujours pas le majestueux "Labyrinthe de Pan".
    RedArrow
    RedArrow

    1 661 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2022
    Les premières minutes que l'on passe à parcourir cette "Nightmare Alley" ont beau nous montrer explicitement la fuite d'un homme devant un passé qu'il a cherché à réduire en cendres, le personnage de Bradley Cooper reste longtemps muet à l'écran, préférant se fondre dans les décors du cirque, où il trouve momentanément un refuge et un travail aux côtés de ses figures freaks solidaires. Ce n'est qu'à la suite d'un incident, l'obligeant à s'introduire dans les enfers d'une attraction ô combien symbolique, que le personnage prononce ses premiers mots face au visage le moins reluisant de ce cirque. Car c'est le tournant capital du film, celui qui se présente sous le nom de Stan Carlisle vient en effet, et sans le savoir, de basculer dans un cycle d'autodestruction où la répétition des erreurs du passé ne laissera aucun échappatoire possible.

    Comme son personnage qui cherche à se perdre dans ce milieu extravagant du cirque et de ses "monstres" de foire afin de rebondir, Guillermo Del Toro installe les pions de son récit dans cet univers fantasque en corrélation avec le cinéma qu'on lui connaît mais où, cette fois, l'illusion du fantastique se cantonne aux yeux de la foule naïvement bernée pour laisser le devant de la scène au charlatanisme et à ses subterfuges qui gouvernent l'envers de son décor. Ainsi, s'il permet dans le même temps à son triste héros d'obtenir une capacité avec laquelle il pense enfin avoir l'existence et la place qu'il mérite en ce monde, ce freak show est également un cadre de départ idéal pour le réalisateur bien décidé à quitter sa zone de confort en direction du film noir.
    De fait, "Nightmare Alley" peut sembler suivre une trajectoire classique du genre dit "noir" pendant un long moment en s'attardant sur l'apprentissage des ficelles du mentalisme par Stan puis sur son ascension fulgurante dans le domaine (en plus de quelques virages sentimentaux convenus) mais, dans l'ombre, le film n'oublie en réalité jamais de souligner chacun des choix irrattrapables pris par un personnage qui se condamne aux mêmes châtiments d'un passé qu'il pensait laisser derrière lui.

    Entre l'ingénue, puis voix de la raison, incarnée par Rooney Mara et la femme fatale, véritable serpent à visage humain, magistralement campée par Cate Blanchett, la soif d'ambitions à jamais insatisfaite de Stan (Bradley Cooper, parfait) aura tôt fait de l'entraîner dans les écailles froides de la deuxième pour le conduire à l'ultime étape de sa progression infernale qui l'engloutira définitivement. La dernière partie de ce "Nightmare Valley" sera une réussite en tout point, faisant vivre à Stan un retour de flammes à la hauteur des conséquences de sa propre noirceur et désormais représenté par des éclats de violence imparables à l'écran. N'ayant eu de cesse de faire rimer le parcours psychologique de son personnage avec l'excellence de sa mise en scène et sa direction artistique irréprochable, "Nightmare Alley" s'achèvera sur la déchéance la plus inévitablement cruelle auquel ce cycle ainsi dirigé vers la part la plus sombre de l'âme humaine pouvait conduire, le miroir des péchés passés et à venir que l'on avait décelé dans les débuts du film sera devenu une triste réalité, nous laissant sur la plus terrible des répliques et un rire de désespoir total.

    Un grand film noir. Un grand moment de cinéma. Un grand Guillermo Del Toro en somme.
    Pascal D.
    Pascal D.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Une belle daube luxueuse, à mon avis... Belle, j'insiste. Quelques emprunts à American Horror Story, non? Jeu limité (cette fois)de Cate, mais plus étonnant de Rooney. Bradley Cooper exceptionnel.
    Cory MLK
    Cory MLK

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Même si je pense qu'une bonne demi-heure est amputable, ce film est très beau, visuellement comme dans la morale.

    Beadley Cooper n'a jamais aussi bien joué, et le reste du casting est fabuleux.

    Un Thriller de 2:30 à voir au cinéma, ne serait-ce que pour les visuels sur grand ecran.
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