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LéaM
1 critique
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2,0
Publiée le 23 janvier 2022
Déçue du film tombé dans le cliché du film pessimiste par amour de s'enfermer dans la complainte de la sombre nature humaine. Du noir et du morbide juste pour le plaisir de choquer et de réduire l'homme à une cause perdue. Un personnage principal auquel on ne s'attache pas, un "Étranger" sans profondeur. De la "psychanalyse" à l'arrache sensée résumer que chaque homme est traumatisé par sa relation parentale et ne dépassera jamais ce trauma. L'interprétation de Cate Blanchette est fade et peu crédible. Enfin, une fin tout à fait attendue, qui nous enfonce jusqu'au bout dans la morosité. Je vous le déconseille si vous voulez vous marrer.
Un polar percutant de Guillermo del Toro, avec un hommage louable au film noir des années 40, en raison de son cadre temporel, son ambiance, sa musique et ses divers symboles, dont la femme fatale incarnée ici par une époustouflante Cate Blanchett. Pas une longueur dans cette œuvre élégante et d’une réelle efficacité narrative. Du grand art !
Lab Première partie est passionnante, le seconde l est moins La photographie et la réalisation sont parfaites Les personnages du cirque sont affreux, à souhait J ai passé un bon moment de cinéma
Un film d'une longueur démesurée, magnifique visuellement mais décevant par son scénario bancal et ses personnages trop superficiels. La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
" Nightmare Alley " de : Guillermo del Toro est un drame criminel qui s'avère au final envoutant. En effet j'ai beaucoup aimé l'univers des freaks et fantastique dans la première partie qui prend un virage surprenant dans la seconde partie passant vers le thriller d'arnaque avec un dénouement qui laisse groggy le spectateur avec son casting 5 étoiles mention spéciale à Cate Blanchett en rôle de psychopathe et Bradley Cooper prêt à tout pour gagner de l'argent.
J'avais été transportée par la forme de l'eau. Quelle déception! La photographie et les acteurs sont au rendez-vous (ils sont courageux), mais quel ennui profond !!!!!! Non franchement , ça me brise le cœur de le dire , mais à éviter ...
Je reste totalement mitigé sur ce soi-disant thriller, je vais tenter de vous expliquer pourquoi. Côté points forts, techniquement, ils sont nombreux : un casting savoureux (Bradley Cooper en tête), une mise en scène immersive et soignée dans cette Amérique des années 1930 (décors, lumière, photographie, atmosphère des vieilles fêtes foraines, tout est superbe), bref, une grande maîtrise cinématographique du réalisateur Guillermo Del Toro : du travail très propre ! Le problème, c'est l'histoire et la pseudo tension narrative ! Ce n'est pas du tout excitant, une fois la mise en place des différents personnages, l'ennui arrive peu à peu dans ce scénario sans grand intérêt sur le fond. Au final, voilà un film beau mais froid, qui se regarde comme on feuillette un magazine aux belles images mais manquant totalement d'émotion. Léché et légèrement intrigant, mais long et sans âme. Site CINEMADOURG.free.fr
C’est un film plutôt bien : "plutôt" parce que intéressant ; juste "bien" parce que parfois invraisemblable (et que même le fantastique et l’horreur ont besoin de vraisemblance pour nous atteindre durablement). Cela dit, c’est tellement bien joué, il y a une telle brochette d’acteurs, les décors sont tellement beaux, le sombre et le noir sont tellement bien filmés, qu’on accepte tout, et qu’il faut voir ce film, dont la longueur n’est pas le problème (au contraire). Le film est "intéressant" parce qu’il y a un fonds propice à la réflexion, du moins au début de l’histoire. Histoire qui démarre au contact d’une ribambelle de gens de cirques, tous dans l’excès, d’où fusent ces dialogues qui nous restent : "comment fabrique-t-on un crétin ?" ; "les gens adorent être dévoilés" ; "trouvez la faille et appuyez là où ça fait mal" ; "celui qui cerne vite et bien les gens l’a appris étant enfant, parfois à ses dépens" ; "quand on commence à se sentir puissant, on devient aveugle". Un bonimenteur n’est bien évidemment pas qu’un bonimenteur (tout comme le spectateur n’est pas qu’un spectateur). Il a un parcours. Vient justement alors la question des motivations et de la vraisemblance. A la fin du film, on n’a pas trop compris les motivations finalement. Ni celles du bonimenteur Bradley Cooper, ni celles de la psy Cate Blanchett (malgré son maigre "I do love you, Sam"). Nous aurons donc plongé dans le monde du cirque et de ses excès jadis (vrai musée des horreurs), puis dans celui d’une société baroque et friquée de ce temps jadis (autre musée) —où s’ajoute d’ailleurs encore de l’invraisemblance. On y a plongé avec délectation, à cause des acteurs et de la réalisation. Mais le scénario finalement nous aura déçu, voire peut-être largué… Il aurait fallu que les auteurs collent plus au fantastique et moins au psychologique (qui finit par être envahissant) —là, on y aurait cru. A.G.
Déçu par le dernier de Del Toro, malgré son ambiance singulière, sa réalisation basique, le casting convaincant, l'histoire est cousu de grosses ficelles, on devine à l'avance les divers rebondissements, ce qui rend le film lent mais peu captivant. De la part de l'auteur du labyrinthe de Pan, ou l'échine du diable ou de la forme de l'eau, c'est désolant, l'auteur doit etre apriori plus à l'aise dans le fantastique ou l'horreur
J'avais adoré "Le labyrinthe de Pan" que j'ai vu et revu, et beaucoup beaucoup moins "La forme de l'eau" qui n'avait pour lui que son esthétisme. Guillermo Del Toro remonte ici la pente. Conservant l'esthétisme photographique, il renoue avec le conte, mais sans féérie cette fois-ci, du pur réalisme noir. Les "créatures" ne sont plus que des monstres de foire ou des névropathes malsains. L'image est parfaite, les décors somptueux et travaillés. Le jeu discret de Bradley Cooper, pourtant présent de bout en bout, appuyé par la sobriété de l'ensemble des acteurs (dommage qu'on ne voit pas plus Tony Colette), s'oppose à la sophistication de celui de Kate Blanchet qu'on croirait tout droit sortie d'un "cartoon glamour". Cependant, le rythme du film n'est pas suffisamment soutenu, le scénario s'étire parfois un peu trop en scènes inutiles de psychanalyse hitchcockienne à deux balles. L'ensemble manque un peu de profondeur, de densité. Il n'en reste pas moins que c'est un film à voir, et sur grand écran !
Un excellent film d'une qualité impressionnante. L'image est vraiment magnifique, les acteurs sont très convaincants ; heureusement quand on voit ce casting 5 étoiles, de plus chaque personnage est très bien écrit et de mon point de vue, je ne savais pas quoi penser de chaque protagoniste, à juste titre quand on voit le cheminement du film. L'histoire est parfaite et extrêmement prenante, chaque détail a son importance et finit par revenir pendant un X moment, du début jusqu'au final, le film nous tient en haleine. Le montage est juste fou, qui nous pose des questions dès la première seconde du film. Le seul vrai bémol, c'est la durée, le film dure quand même 2h30 mais à raison car aucun passage n'est à supprimer. Je conseille plus que fortement ; Guillermo del Toro n'a pas pour habitude de décevoir.
comme j'aurai aimé mettre une étoile de plus tant la première partie m'a bluffé (scénario, jeu des acteurs, décors, costumes).Malheureusement la deuxième partie si elle garde l'essentiel des qualités ci-avant souffre d'un manque de rythme qui va en s'accentuant sans parler de la dernière scène qui m'a paru totalement inutile. la nouvelle obsession d'Holliwood pour les films de plus de 2h20 a encore frappé.
Un vagabond louche (Bradley Cooper) s'immisce dans une foire itinérante, il y rencontrera l'amour avec Molly (Rooney Mara) et s'initiera à l'art du mentalisme avec un couple (Toni Collette et David Strathairn). Cette première partie bien qu'un peu longue pour une exposition est divertissante avec de nombreux atouts: casting réjouissant (William Dafoe et Ron Perlman complètent la distribution), réalisation et photo élégantes et des décors magnifiques.
Nightmare Alley s'effondre dans sa deuxième partie avec un film noir aux ingrédients classiques: escroc séduisant, femme fatale (Cate Blanchett) et millionnaire naïf bon à plumer (Richard Jenkins). Bradley Cooper manque de magnétisme pour incarner cet imposteur clinquant à la personnalité trouble et l'intrigue offre peu de surprises, la partie psychanalytique reste assez légère et pauvre en émotions. Cet hommage au cinéma américain des années 40 et 50 souffre d'un rythme poussif et d'un traitement académique, son fatalisme cruel n'en ressort pas indemne.