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gilles94160
8 abonnés
11 critiques
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4,5
Publiée le 21 janvier 2022
C''est l'Amérique avec son cinéma hollywoodien, et ses nouveaux realisateurs et acteurs de talents, j'ai adoré ce film , nouvelle vague ,on devrait payer deux fois, par rapport aux films intimistes français à deux euros
Autant la photo est excellente, les décors et le jeu des acteurs, autant ce film est d'une lenteur incroyable. première fois depuis très longtemps que j'ai eu envie de quitter la salle, d'ennui. quel dommage. Certaines scènes étaient extraordinaires, extrêmement bien menées, d'autres n'ajoutaient rien au film, que des minutes supplémentaires inutiles. J'ai deviné assez rapidement la boucle finale et la fin particulière de Stan.
Un peu déçu après le visionnage de ce film. La bande annonce est très accrocheuse mais pour moi ne reflète pas le film. Le decor et les acteurs sont très bons. Mis à part ça, c est long et parfois ennuyeux. On attend que ca decolle mais ca ne vient pas.
3 étoiles mais pas plus..... Parce qu'il manque l'essentiel : la tension, le suspens.... Et puis j'ai eu du mal à comprendre les enjeux entre les différents personnages... Et surtout la fin est complétement manquée.... Le twist final se voit arriver comme un camping-car face au front de mer.... C'est dommage car ça gâche le plaisir : acteurs, actrices, décors (si vous aimez l'art déco c'est pour vous !)... Tout est très beau... Mais c'est aussi un film inutilement long, très long, trop long....
Décevant. Belle image bien sûr mais long, sans aspérité, convenu. On est pas très surpris, pas très touché, on nous annonce un thriller, mais pas une once de frisson...C'est très linéaire en fait, on passe tout le film à attendre le twist mais rien. L'univers reste beau, mais bon...ça ne suffit pas. Même Bradley manque de charisme...
Tout est question de détails et d'interprétation dans ce film de Guillermo del Toro qui commence dans une foire itinérante où Stan Carlisle va se faire embaucher. Ce dernier, qui semble fuir un douloureux passé, va apprendre à faire le médium. Un marchand d'espoir en quelque sorte qui va dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. Ce n'est pas aussi simple qu'il y parait. C'est un vrai travail d'observation et de déduction. Il faut, à travers le comportement des gens et leur façon de parler et de s'habiller, arriver à les cerner. Comme lui dit son mentor : "Les gens meurent d'envie de se dévoiler." On suit donc l'ascension d'un homme débrouillard au cours d'une histoire qui ne démarre réellement que lorsqu'il prend son envol, ce qui met assez longtemps à arriver. Pour la suite, c'est l'histoire typique de l'homme dévoré par ses ambitions et ses démons. Ce n'est pas le scénario du siècle même si le récit monte en puissance, par contre c'est un film qui est solide à tous les niveaux que ce soit au niveau de la réalisation, de la photographie, des décors, du casting, etc. "Nightmare Alley" aurait probablement gagné à être un poil plus court, mais c'est un bon film.
« Le charlatan » d’Edmund Goulding sorti sur les écrans en 1947 a acquis avec le temps le statut de film culte auprès des cinéphiles. Notamment en raison de la performance de Tyrone Power dans le rôle de Stan Carlisle, vagabond spoiler: sans scrupule, qui après avoir séduit la comparse et compagne d’un télépathe de cirque ambulant, lui dérobe le carnet contenant les secrets de son tour pour s’enfuir à New York où avec l’aide d’une psychologue, il grugera les membres de la haute société en faisant « parler leurs morts ». Le parcours tragique de ce bonimenteur avide d’argent et de reconnaissance avait permis à Tyrone Power de s’émanciper des rôles de jeunes premiers ténébreux qu’il incarnait pour la Fox, qui avait bien sûr tenté de le dissuader de se lancer dans l’aventure afin de ne pas ternir l’image de sa poule aux œufs d’or, superbe riposte au flibustier de la Warner, Errol Flynn. Le film tourné en noir et blanc était particulièrement pessimiste sur la nature humaine incapable d’accepter les différences, replongeant le spectateur dans l’univers forain peuplé de monstres du fameux mais aussi maudit « Freaks » de Tod Browing produit par la MGM en 1932. Un film culte donc, dont le remake était un pari osé qu’a courageusement tenté Guillermo Del Toro qui aujourd’hui, était sans doute le plus apte à se lancer dans l'aventure. Le réalisateur mexicain a certainement détecté que l’ambiance mystique du roman de William Lindsay Gresham (paru en 1946) pouvait avoir des correspondances avec celui onirique, fantastique et parfois inquiétant qu’il a su développer dans ses films les plus réussis comme « L’échine du diable » (2001), « Hellboy » (2004), « Le labyrinthe de Pan » (2006) ou « La forme de l’eau » (2017). Fidèle à l’esprit du roman et du film d’Edmund Goulding, « Nightmare Alley » permet à Guillermo Del Toro de livrer l'une de ses œuvres les plus abouties, réussissant à insérer son style visuel si particulier et quelquefois un peu vain dans une intrigue parfaitement tenue. Partagé en deux parties, le film supporte sans problème sa durée atteignant deux heures trente ce qui, il faut bien l’avouer, n’est pas souvent le cas de nos jours où aucun blockbuster n’est pourtant envisageable en deçà des incompressibles deux heures de métrage. Deux parties distinctes, équilibrées et parfaitement fluides voyant le jeu du toujours sobre Bradley Cooper épouser les deux faces d'un personnage complexe et troublant. Dans la partie foraine très immersive et somptueuse visuellement, il est efficacement épaulé par Willem Dafoe, Toni Collette et Ron Perlman, fidèle compagnon de route de Del Toro. C'est une Cate Blanchett, au visage devenu presque irréel mais totalement envoûtant qui rejoint le télépathe devenu escroc pour une confrontation qui donne au film ses plus belles scènes, empreintes d’une sensualité évanescente. Del Toro livre grâce ce remake réussi son film le plus adulte qui toutefois n'enlève rien à la beauté et à la force de celui d’Edmund Goulding qui on l'espère sera vu par nombre de ceux qui ont aimé "Nightmare Alley". Enfin, saluons une fois encore la performance de Bradley Cooper dont on a parfois du mal à définir le positionnement au sein de la production hollywoodienne actuelle.
Pas complètement emballé par ce long métrage signé Guillermo del Toro.
Intrigue longue à s'installer et, une fois lancée, a peinée à me captiver. Beaucoup de longueurs, des dialogues pas toujours intéressants et des rebondissements souvent prévisibles. Niveau ambiance : c'est froid. Peu d'émotions ressentis et un intérêt qui s'est émoussé au fil des minutes.
Pourtant, formellement, il n'y a rien à redire. Comme souvent chez Del Toro, la photographie et la mise en scène y sont soignées. C'est assurément beau. Bon casting aussi avec notamment un Bradley Cooper en grande forme.
Une mise en scène très soignée, de très beaux décors, la 1ère partie dans le cirque est très réussie. Par contre la 2eme moitié est poussive, Cela manque de rythme, et on s'ennuie un peu. Le jeu des acteurs est exceptionnel , tous sont au Top, l'image et les décors très soignée, mais il manque une petite touche de folie, même si le final est astucieux, basculant du gore au fantastique.
Guillermo del Toro délaisse le fantastique avec "Nightmare Alley", bien que l’on y retrouve son goût pour le macabre, ses références pointues et ses personnages marginaux. Si la première partie du récit ronronne, la deuxième enchaîne les rebondissements et les séquences fortes.
Très mitigée est l'impression générale qui domine après le visionnage de "Nightmare Alley". Ce nouveau film de Guilermo del Toro est certes largement supérieur à "La Forme de l'eau" mais peine toutefois à convaincre. Le début est pourtant prometteur et captivant, évoquant le monde du cirque des années 1930 à la façon de "Freaks". Le film bénéficie d'ailleurs d'un casting quatre étoiles qui rend l'intrigue d'autant plus agréable. La seconde partie est en revanche plus convenue et conventionnelle. Del Toro s'enfonce dans une rédemption aussi lourde que prévisible. Tel un château de cartes mal agencé, l'intrigue s'écroule très vite. Le cinéaste reste irréprochable esthétiquement mais des doutes subsistent quant à la consistance de ses films.
La qualité hollywoodienne de ce film ne présente en apparence aucun défaut. Les décors sont somptueux, les images sont travaillées avec le plus grand soin. Le scénario débute par la découverte du monde étrange et cruel d'une foire du début du vingtième siècle dans une Amérique rurale pauvre avec ses voyantes, ses monstres et autres curiosités. Le réalisateur se plaît tellement dans son décor de carton-pâte, que la séquence de présentation dure un peu trop longtemps et finit par nous ennuyer.. Où veut-il en venir ? Quand, enfin, notre héros prend sa carriole, une femme enamourée sous le bras, et se dirige vers la ville, le spectateur commence à comprendre le chemin que l'on va emprunter. À partir de là, l'histoire prend de l'ampleur et nous emmène à vive allure vers un dénouement-surprise en n'évitant aucun des rebondissements d'un thriller qui se respecte. Le contrat avec le spectateur est rempli. Voilà un film mémorable à l'interprétation remarquable où , à défaut de génie artistique, le réalisateur nous en a donné pour notre argent.
Nightmare Alley est une oeuvre au noir. On y suit les aventures d'un bonimenteur parti de rien et désireux de s'élever dans la société grace à des pratiques douteuses. Le film prenant ancrage dans la crise de 1929, on sent le désarroi des personnages ballotés par l'existence; Le film n'atteint pas des sommets d'émotion et de suspense mais finit par brosser un tableau dassez vertigineux es failles humaines dans lequel notre héros va s'engouffrer et / ou se perdre. Personnes en recherche de certitudes, de sentiment d'exister, de solutions à leurs problèmes vont servir les desseins cupides du héros mentaliste. Les dialogues sont brillants ("Des que tu te sentiras tout puissant, alors tu deviendras aveugle à ce qui t'entoure" ), la mise en scène frôle la préciosité mais s'avère très efficace.