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surfnblue
63 abonnés
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3,5
Publiée le 23 octobre 2023
Bon film d'action français avec un fond historique, donc encore plus intéressant. Les personnages restent quand même assez arrogants et le jeu est inégal entre certains bons acteurs et d'autres franchement mauvais qui surjoue. Les preneurs d'otages sont vraiment pas très malins. On ne comprend d'ailleurs même pas ce qu'ils veulent. Les 5 cowboys sont très chanceux et on ne comprend pas qu'ils fassent mouche si facilement. spoiler: Le carnage à la fin est pas mal exagéré. Comme dans les films avec les bons et les méchants, les balles sont sélectives. Des balles de mitrailleuse, ça traverse un bus, ça fait pas juste en trou en s'évaporant ensuite.
et même si c’est plein de fictions le film se tient et le rendu est bon. à l’époque cette prise d’otages d’enfants m’avait, comme beaucoup, révoltée et angoissée. j’ai ressenti cette même angoisse tout en sachant que presque tous les enfants allaient être sauvés grâce à une équipe de tireurs d’élites
C’est avec ce thriller que Fred Grivois souhaite montrer comment le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est né. Alban Lenoir et ses camarades campent le rôle de tireurs d’élites envoyés à Djibouti en Afrique du Sud en 1976 pour résoudre une prise d’otage d’un bus d’enfants de militaires français. L’action se substitue à une atmosphère anxiogène grâce aux longues scènes d’attente aggravant ainsi la séquence finale. Le fil conducteur est bien mené et les acteurs s’en sortent plutôt bien, malgré quelques caricatures. “L’intervention� est un long-métrage prenant même si une émotion supplémentaire aurait été appréciée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un drame avec lequel on se laisse aisément embraqué. L'histoire (très proche de la réalité) sert pour beaucoup. Le choix des acteurs reste discutable (sans grand charisme) mais heureusement, on ne tombe pas dans les travers des films à l'américaine. Une belle réalisation et une mise en scène sans ennui mettent bien à l'écran la naissance d'un nouveau mode opératoire d'intervention. 3.5/5 !!!
Bonne impression d'ensemble avec une tension qui est palpable. Un regret sur la présentation caricaturale des tireurs d'élite sans même un uniforme. Il manque également des caméras pour filmer mieux la scène et comprendre les divers placements. Ce que je retiens, c'est le message bien repérable à travers les échanges. Le choix du moment de tirer doit revenir aux hommes sur le terrain car il n'y a que sur place que la situation peut être analysée avec pertinence. Attendre les ordres d'une hiérarchie à Paris revient à être inefficace. Peut-être que cela ne s'est pas passé exactement comme dans le film et que cela a été rajouté dans le script. Toujours est-il que ce petit groupe de tireurs d'élite a montré son efficacité et donc son importance.
On ne peut pas dire que les thrillers en zone de guerre soient une spécialité française, et d'autant plus lorsque l'action se déroule à Djibouti à la fin des années colonialistes. L'Intervention narre la naissance d'une unité d'élite aujourd'hui connue sous le nom de GIGN : il s'agit en fait, et bien que l'histoire ait été largement romancée, d'une des premières opérations commandos pour répondre à un acte terroriste (en l’occurrence une prise d'otage). Après une première partie prometteuse où l'échiquier se met en place, vient le temps de l'action, qui est vraiment prenante, et qui contrebalance d'autres aspects moins flatteurs : un scénario pas forcément bien équilibré, un personnage principal insaisissable, certains dialogues un peu plats... Ceci dit, dans l'ensemble, j'ai été agréablement surpris par cette oeuvre ambitieuse dans sa forme.
Pas mal mais je ne peux m’empêcher de penser que les américains auraient fait 2 fois mieux avec le même matériel. Et puis il y a cette image trop propre qui colle mal à l’époque et à la situation. Un peu déstabilisant mais on finit par s’y habituer.
Le film a le style du petit malin qui s'égare dans les effets (cadrage, split screen etc) au détriment des personnages (caricaturaux et mal joués, mention spéciale à Vincent Perez) et de l'histoire qui s'enlise jusqu'à l'ennui... Le salut arrive dans le dernier quart d'heure fiévreux et brutal, c'est finalement peu et beaucoup.
Bien qu'un peu long à démarrer, cette histoire captive d'autant plus qu'elle est tirée de faits réels. C'est un peu long au début mais la deuxième partie du film captive un peu plus. Une histoire intéressante, un film rondement mené, des acteurs qui s'éclatent, "L'Intervention" est, en plus d'un bon film, une tranche de notre histoire à plus d'un titre : période méconnue qui a des conséquences sur les victimes aujourd'hui encore, des victimes non reconnues par l'état Français et la naissance d'une unité d'élite de la Gendarmerie qui n'est plus à présenter, sa réputation inébranlable suffisant à le justifier
Le 3 février 1976, des militants indépendantistes prennent en otage un bus de ramassage scolaire et ses occupants à Djibouti qui était alors un territoire français ultramarin. Ils forcent le conducteur à les amener à la frontière avec la Somalie. Le bus y est immobilisé tandis qu'une assistante sociale accepte de se constituer otage pour s'occuper des enfants. Le lendemain, un groupe de tireurs d'élite de la gendarmerie nationale commandé par le lieutenant Prouteau prend d'assaut le bus, élimine les ravisseurs et riposte au feu des Somaliens postés de l'autre côté de la frontière.
Réalisateur en 2015 d'un premier film passé inaperçu, Fred Grivois est allé tourné au Maroc cette reconstitution historique. Il veut l'inscrire dans l'histoire avec un grand H : histoire de la décolonisation française de ce dernier confetti d'Empire, histoire d'une époque où les deux Supergrands se livraient en Afrique une guerre par procuration, histoire de la naissance du GIGN qui allait bientôt se spécialiser dans la libération d'otages.
Il prend quelques libertés avec les faits réels : ainsi du personnage de l'espion de la CIA ou de celui d'Olga Kurylenko qui interprète une belle institutrice. Mais peu importe que le film ne soit jamais aussi maladroit que lorsqu'il essaie de se donner une envergure qu'il n'a pas : le public visé n'a pas fait sa thèse d’État sur "l'équation sécuritaire de la Corne de l'Afrique" (poke Sonia Le Gouriellec).
Unité de temps, unité de lieu, unité d'action. "L'Intervention" remplit sans se forcer son contrat. Même si on connaît par avance son issue, on suit cette prise d'otages sans regarder sa montre et on s'attache à chaque membre du commando, le petit jeu consistant à prédire celui qui y restera, à son sympathique commandant (comment peut-on être myope et tireur d'élite ?) et à la jolie maîtresse qu'il va sauver. Manifestement, la recette, pourtant efficace, n'a pas trouvé son public : au bout de deux semaines "L'Intervention" a déjà quasiment disparu des écrans.