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Stéphane D
124 abonnés
2 131 critiques
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3,5
Publiée le 30 juin 2024
Le réalisme autour de cette base d'histoire vraie n'est pas le souci principal. Ici ce fait historique sert de support pour constituer une équipe de joyeux lurons au bon mot facile et de film d'action à suspens et tant pis pour la vraisemblance. Mais pour autant j'y ai trouvé mon compte.
Trop de libertés avec la réalité. Sans doute pour ne pas montrer la véritable cruauté dont on fait preuve les preneurs d’otages sur ces pauvres enfants…
Ce film est un chef-d’œuvre de suspense, mi-politique, mi-guerre, mi-policier ; bref, les amateurs d’action et de stratégie seront comblés! Et pourtant, tout est parfaitement crédible et très proche de la réalité,
Film poignant racontant avec brio la mission de sauvetage qui a donné naissance à cette légendaire unité spéciale qu’est le GIGN. Casting au niveau de l’enjeu
Malgré le rôle attribué à Olga Kurylenko que j'ai trouvé très mal écrit (pour ne pas dire farfelu), ce film se suit bien et sans ennui, la tension est omniprésente et l'assaut final est plutôt bien, foutu (même si les Somaliens ne semblent pas savoir viser). Quand à ceux qui nous font une grosse colère au titre que le film ne respecterait pas la vérité historique, doit-on leur préciser que ce film est simplement inspiré d'un fait réel et qu'il ne s'agit nullement d'un documentaire sur ce qui s'est réellement passé.
Ce film est vraiment mais vraiment nul . Les Acteurs on une crédibilité de zéro, que ce soit ceux du groupe d'intervention , terroristes ou de militaires ! la seule qui est pas mal est la maîtresse d'école et encore... Je n'ai même pas pris le temps de regarder en entier tellement ça m'a ennuyé.
Bonne impression d'ensemble avec une tension qui est palpable. Un regret sur la présentation caricaturale des tireurs d'élite sans même un uniforme. Il manque également des caméras pour filmer mieux la scène et comprendre les divers placements. Ce que je retiens, c'est le message bien repérable à travers les échanges. Le choix du moment de tirer doit revenir aux hommes sur le terrain car il n'y a que sur place que la situation peut être analysée avec pertinence. Attendre les ordres d'une hiérarchie à Paris revient à être inefficace. Peut-être que cela ne s'est pas passé exactement comme dans le film et que cela a été rajouté dans le script. Toujours est-il que ce petit groupe de tireurs d'élite a montré son efficacité et donc son importance.
L’intervention est un film efficace qui n’a rien à envier aux productions américaines. Un bel équilibre entre action, tension et psychologie des personnages dans la chaleur africaine, soutenu par l’utilisation du partage d’écran. Les acteurs sont très bons avec mention spéciale à Olga Kurylenko en institutrice dévouée. Il y a juste Vincent Perez qui n’est pas crédible du tout en Général des Bérets Verts, malgré son cigare omniprésent ; on est loin d’Arnold Schwarzenegger, d’Al Pacino ou de Clint Eastwood. Outre la réalisation d’une page d’histoire, le réalisateur Fred Grivois nous entraîne avec plaisir dans l’intime des champions de tir, comme il l’avait déjà réussi avec « la résistance de l’air ».
Bon film d'action français avec un fond historique, donc encore plus intéressant. Les personnages restent quand même assez arrogants et le jeu est inégal entre certains bons acteurs et d'autres franchement mauvais qui surjoue. Les preneurs d'otages sont vraiment pas très malins. On ne comprend d'ailleurs même pas ce qu'ils veulent. Les 5 cowboys sont très chanceux et on ne comprend pas qu'ils fassent mouche si facilement. spoiler: Le carnage à la fin est pas mal exagéré. Comme dans les films avec les bons et les méchants, les balles sont sélectives. Des balles de mitrailleuse, ça traverse un bus, ça fait pas juste en trou en s'évaporant ensuite.
original et poignant, on apercevra l'immobilisme des politiques stupide incompétent et peureux et Le GIGN parfaitement courageux,sensible et efficace par contre les autres tirent sur les enfants sans soucis, le meilleur des 2 MONDES se confronte, JE PLEURS
À contre-courant tel un saumon remontant l’eau douce, je me dois de rétablir l’ordre sur Allociné. 3,5 de moyenne pour un film aussi décevant, il y a complot. Il faut bien reconnaître au réalisateur que l’idée du film est très bonne: cette histoire vraie de la prise d’otage d’un bus scolaire à Djibouti en pleine guerre froide qui affirmera le rôle et la création du GIGN est plutôt méconnue et très intéressante. Néanmoins faire de cet événement de notre histoire une si mauvaise représentation sentation, chapeau l’artiste. On ne s’y croit pas... ni dans les décors, les costumes et surtout dans le jeu d’acteur. Le film manque terriblement d’ambitions et de réalisme. Cette période pourtant si intéressante n’est pas du tout assez développée. On parle dans le film « des décisions de Paris » et des « négociations internationales » sans pour autant nous montrer une seule image. Pendant 1h30 nous n’avons le droit qu’à des gros plans d’Alban Lenoir ou du bus scolaire. Le point positif se trouve seulement chez Olga Kurylenko, qui interprète cette maîtresse d’école au courage sans limite se livrant aux terroristes Somaliens afin d’aider les enfants sur place. En conclusion, pour 4 millions de budget, 10 angles différents du bus et des costumes trouvés à la Foir’fouille ne suffisent pas.
Navrant . Faire un film pour justifier une intervention qui tourne massacre des indépendantistes qui auront gain de cause un an après. C'est un remake de mauvais film de cow boy et d'indiens où les indiens se font massacrer, et tout ça est normal . Ça légitime la violence , avec un jeu d'acteurs catastrophique pour ne rien arranger.
Inspiré de faits réels, L'Intervention commence doucement, presque comme un polar. On ressent bien l'ambiance des années 1970. La nouvelle entité dont on ne dit pas le nom semble constituée de hippies nonchalants. Appelés à rejoindre un théâtre d'opérations à Djibouti, on croirait les Beatles débarquant pour un concert, guitare à la main. Les puristes remarqueront que les Beatles n'existaient plus en 1976. Il n'empêche que les acteurs m'y ont fait penser. La suite est d'un autre acabit. La tension monte. L'opposition entre la légion et cette équipe est un modèle du genre, avec son lot de mépris et de provocations. Dans l'autre camp on sent une motivation profonde, mention spéciale pour le leader, Barkhad (alias Kevin Layne). L'assaut est précis, efficace. D'un côté les hippies se révèlent des tireurs d'élite concentrés et courageux. De l'autre les terroristes tirent dans tous les sens tout en tombant comme des mouches. Le son est impressionnant. On se croirait l'oreille collée au fusil ! Quant au fond de l'affaire, on sent déjà toute l'incompétence des énarques, toute l'inertie d'un gouvernement incapable de réagir à la vitesse requise. Tandis que sur le terrain, les hommes de ce qui deviendra le GIGN gagnent le respect des légionnaires par leur bravoure. Pour conclure, cette réplique amusante se distingue, lors de l'arrivée de l'équipe à Djibouti : "C'est la France là ? On croirait à Nanterre !" Les Nanterriens apprécieront.