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Cinemadourg
779 abonnés
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3,0
Publiée le 16 décembre 2021
Inspiré librement de la prise d'otages de Loyada à la frontière entre Djibouti et la Somalie en 1976, ce film relate le drame d'un bus scolaire pris d'assaut par des hommes armés réclamant l'indépendance djiboutienne et le retrait des colons français encore présents sur leur sol. Une unité de tireurs d'élite est envoyée sur place par le gouvernement Giscard d'Estaing pour tenter de trouver une sortie à ce conflit. Je reste partagé avec cette oeuvre très instructive et intéressante au demeurant. Les dialogues et la réalisation sont parfois faiblardes et certains choix d'acteurs sont également douteux. Passé cela et malgré une baisse de rythme au milieu de l'histoire, la tension est palpable et bien présente, le final relève vraiment le niveau côté émotion. Nous sommes loin d'un long métrage inoubliable mais je dois admettre avoir été touché par instants par cette naissance du GIGN. Satisfaisant. --> Site CINEMADOURG
Un passage par Wikipedia (par exemple) permettra d’abord au spectateur lambda de resituer cette prise d’otage d’un car scolaire à Loyada le 3 février 1976. Car les secrets de tournage ne cachent pas que si le fond a été conservé, le scénario de ce film en est seulement inspiré. C’est un choix assumé, plutôt que celui de retracer heure par heure une telle crise comme de nombreux films sur des opérations quelque peu similaires nous le proposent régulièrement. Et qui sait d’ailleurs, maintenant que l’opération ressortie des cartons de l’Histoire est davantage connue, si ça ne donnera pas l’envie d’une autre version détaillant davantage et de manière plus factuelle et collée à la réalité le rôle de chaque protagoniste de cette crise ? Il y a assurément matière. Dans cette adaptation-ci, le portrait des membres de l’unité d’élite d’intervention avec pour chacun un look, un style et une dégaine hirsute et assez peu militaire fait prendre un peu trop de distance, à mon goût, avec la dramaturgie des événements qui ont quand même coûté la vie à deux enfants otages (un seul dans ce scénario). J’ai hésité entre une note « pas mal » et « bien ». Va pour « bien » même si, amateur de reconstitutions historiques, je regrette les aspects tronqués (puisqu’on nous dit qu’ils le sont !).
J'ai trouvé ce film assez réussis, malgré un rythme assez lent lors de la 1ère partie !! Pas mal de tensions et de suspenses dans les scènes de repérage et les 15 dernières minutes d'assaut sont très réussis avec une très bonne mise en scène
tiré d'un fait réel, l'intervention nous relate des faits qui se sont déroulés dans les années 70 à Djibouti qui etait encore une colonie française dont les assaillants vont prendre en otages un bus d'enfants revendiquant une indépendance. Le film même s'il reste assez linéaire ( les 3/4 du film se déroule au niveau du bus stopper en plein désert), reste efficace de part une bonne mise en scène. Un bon film d'action français bien interprété.
Bon film d'action français avec un fond historique, donc encore plus intéressant. Les personnages restent quand même assez arrogants et le jeu est inégal entre certains bons acteurs et d'autres franchement mauvais qui surjoue. Les preneurs d'otages sont vraiment pas très malins. On ne comprend d'ailleurs même pas ce qu'ils veulent. Les 5 cowboys sont très chanceux et on ne comprend pas qu'ils fassent mouche si facilement. spoiler: Le carnage à la fin est pas mal exagéré. Comme dans les films avec les bons et les méchants, les balles sont sélectives. Des balles de mitrailleuse, ça traverse un bus, ça fait pas juste en trou en s'évaporant ensuite.
Inspiré de faits réels, L'Intervention commence doucement, presque comme un polar. On ressent bien l'ambiance des années 1970. La nouvelle entité dont on ne dit pas le nom semble constituée de hippies nonchalants. Appelés à rejoindre un théâtre d'opérations à Djibouti, on croirait les Beatles débarquant pour un concert, guitare à la main. Les puristes remarqueront que les Beatles n'existaient plus en 1976. Il n'empêche que les acteurs m'y ont fait penser. La suite est d'un autre acabit. La tension monte. L'opposition entre la légion et cette équipe est un modèle du genre, avec son lot de mépris et de provocations. Dans l'autre camp on sent une motivation profonde, mention spéciale pour le leader, Barkhad (alias Kevin Layne). L'assaut est précis, efficace. D'un côté les hippies se révèlent des tireurs d'élite concentrés et courageux. De l'autre les terroristes tirent dans tous les sens tout en tombant comme des mouches. Le son est impressionnant. On se croirait l'oreille collée au fusil ! Quant au fond de l'affaire, on sent déjà toute l'incompétence des énarques, toute l'inertie d'un gouvernement incapable de réagir à la vitesse requise. Tandis que sur le terrain, les hommes de ce qui deviendra le GIGN gagnent le respect des légionnaires par leur bravoure. Pour conclure, cette réplique amusante se distingue, lors de l'arrivée de l'équipe à Djibouti : "C'est la France là ? On croirait à Nanterre !" Les Nanterriens apprécieront.
et même si c’est plein de fictions le film se tient et le rendu est bon. à l’époque cette prise d’otages d’enfants m’avait, comme beaucoup, révoltée et angoissée. j’ai ressenti cette même angoisse tout en sachant que presque tous les enfants allaient être sauvés grâce à une équipe de tireurs d’élites
L’intervention est un film efficace qui n’a rien à envier aux productions américaines. Un bel équilibre entre action, tension et psychologie des personnages dans la chaleur africaine, soutenu par l’utilisation du partage d’écran. Les acteurs sont très bons avec mention spéciale à Olga Kurylenko en institutrice dévouée. Il y a juste Vincent Perez qui n’est pas crédible du tout en Général des Bérets Verts, malgré son cigare omniprésent ; on est loin d’Arnold Schwarzenegger, d’Al Pacino ou de Clint Eastwood. Outre la réalisation d’une page d’histoire, le réalisateur Fred Grivois nous entraîne avec plaisir dans l’intime des champions de tir, comme il l’avait déjà réussi avec « la résistance de l’air ».
Un film qui tient en haleine, on peut sentir la pression, les acteurs sont excellents, et cette histoire vraie a été oubliée, mais c'est le début du GIGN....
Ce film est un chef-d’œuvre de suspense, mi-politique, mi-guerre, mi-policier ; bref, les amateurs d’action et de stratégie seront comblés! Et pourtant, tout est parfaitement crédible et très proche de la réalité,
Inspiré de faits réels, ce film qui relate l'intervention de gendarmes d'élite à Djibouti en 1976 est très bien monté. Le suspens monte jusqu'au dénouement final qui est très bien filmé. Servi par un casting solide le scénario nous fait découvrir une histoire oubliée et qui a servi d'acte fondateur à la création du célèbre GIGN. L' ambiance de l'époque est bien restituée.
C’est avec ce thriller que Fred Grivois souhaite montrer comment le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est né. Alban Lenoir et ses camarades campent le rôle de tireurs d’élites envoyés à Djibouti en Afrique du Sud en 1976 pour résoudre une prise d’otage d’un bus d’enfants de militaires français. L’action se substitue à une atmosphère anxiogène grâce aux longues scènes d’attente aggravant ainsi la séquence finale. Le fil conducteur est bien mené et les acteurs s’en sortent plutôt bien, malgré quelques caricatures. “L’intervention� est un long-métrage prenant même si une émotion supplémentaire aurait été appréciée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un drame avec lequel on se laisse aisément embraqué. L'histoire (très proche de la réalité) sert pour beaucoup. Le choix des acteurs reste discutable (sans grand charisme) mais heureusement, on ne tombe pas dans les travers des films à l'américaine. Une belle réalisation et une mise en scène sans ennui mettent bien à l'écran la naissance d'un nouveau mode opératoire d'intervention. 3.5/5 !!!
Librement inspiré de la prise d’otage à Djibouti en 1976 et de l’intervention qui marquera la naissance du Gign, « l’intervention » le film délaisse la reconstitution documentaire pour aller vers un mélange film d’action, Buddy Movie assez étrange. Pour le coup j’ai trouvé assez curieuses les libertés qui étaient prises avec les faits de l’époque, celles ci au lieu de simplifier la trame du film le rendent incohérent. L’exemple le plus frappant à ce titre est l’intégration au dernier moment de l’agent américain au groupe, totalement irréaliste et qui pose la question de ce qui a vraiment voulu être fait avec ce film. En fait j’ai eu l’impression que l’évènement d’origine gêne plus qu’autre chose le réalisateur qui veut visiblement lorgner vers le film d’action décomplexé, le côté politique et la situation ne l’intéresse visiblement pas. Il y a pourtant de bonnes choses, la tension est plutôt bien dosée, les acteurs qui forment le groupe caractérisent bien leurs personnages qui sont chacun un archétype. Dommage seulement qu’il y ait des moments de grands n’importe quoi comme les différentes interventions de la maîtresse d’école.