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Biertan64
49 abonnés
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3,5
Publiée le 7 juin 2021
Un classique du cinéma avec l'histoire de ce bagnard qui multiplie les tentatives d'évasion et le duo mythique Steve McQueen - Dustin Hoffman. Comme souvent avec les films rangés dans la catégorie "classique", il a pris un petit coup de vieux au niveau du rythme, très inégal, et de la qualité des images. Pourtant les aventures romancées de ce Papillon et la reconstitution de l'univers carcéral du bagne de Cayenne gardent de leur puissance, quelques décennies après sa sortie en salle.
Un grand classique du film d'aventure et d'évasion avec le spécialiste dans le rôle tître : Steve Mac Queen. Mais Dustin Hoffman n'est pas mal non plus. À noter qu'il s'agit d'une histoire vraie, celle du fameux "papillon" qu'il a relatée lui-même dans un livre à succès.
Un film exemplaire dans ce film d'aventure carcérale où la plus grande évasion à été rivalisé dans un film, hormis La Grande Évasion où encore Steve McQueen fait preuve d'un talent inoui, épaulé par Dustin Hoffman, prodigieux également. Le sujet est dure, sombre, où il n'y a pas de place pour l'humour. Surtout que c'est tiré d'une histoire vraie. L'histoire de Henri Charrière, condamné injustement pour un crime qu'il n'a pas commit et vit dans la prison la plus dure qui soit, celle de la Guyane française. Il aura réussit à s'évader et retrouner en France, pour écrire le livre "Papillon" et faire fermer cette établissement de fou. Malgrés quelques longueurs, ce film est un plaisir pour les sentiments. Incroyablement émouvant. Passionnant !
Un classique du film carcéral et du film d’aventures. Un scénario palpitant de bout en bout qui alterne temps forts et temps faibles qui permettent au spectateur de souffler de temps en temps au long de ces 150 minutes de projection. Ce film offre à Steve McQueen et Dustin Hoffman parmi leurs plus grands rôle à l’un comme à l’autre. D’autres grands thèmes traversent le film le courage, l’intégrité, et l’humanisme. La reconstitution du bagne est grandiose le film ayant été tourné dans sa majeure partie en Jamaïque.
Une reconstitution minutieuse de l'environnement guadeloupéen ainsi que de l'atmosphère bagnarde du début du XXe siècle dans de somptueux paysages et décors qui ne détournent pas des thématiques principales d'un film dénué de tout didactisme et manichéisme dans son portrait de deux prisonniers qui s'apprivoisent, se respectent et apprennent à s'apprécier au-delà d'une fraternité de circonstances. Parcourue de suspense, l'intrigue se révèle prenante grâce aux péripéties intelligemment menées, à ce duo si charismatique d'acteurs et à la peinture cruelle de l'impact psychologique de l'incarcération et de l'isolement sur l'Homme. Une belle illustration d'un cinéma de qualité.
Il faut l'avoir vu ! Ce film, tiré d'une histoire vraie, est criant de vérité, et compte tenu du contexte, le bagne de guyenne, la jungle, il n'a pas pris une ride. Ce n'est pas une chronique historique, il y a de l'action, du suspens, mais il y a aussi autre chose... ce film est un cri qui rend hommage au désir de liberté qui vit en chaque homme.
Bon film parfois un peu long, mais Mcqueen porte le film où il incarne magistralement un personnage plein de ténacité et de courage dans l'enfer du bagne et surtout lors de son passage en isolement. L'histoire est très bien montée et on suit avec émotion sur plusieurs années la vie de "Papillon" qui va essayer après plusieurs tentatives de retrouver sa liberté, il va y parvenir plusieurs fois mais est poursuivi par la malchance. La fin sans être exceptionnelle est efficace , bien trouvée et laisse beaucoup d'espoir. Dans la globalité le filmest attachant, on en arrive à se mettre à la place du prisonnier et c'est le gros point fort du film, même si il lui reste quelques défauts.
Grand classique du cinéma d'aventure, Papillon bénéficie d'un casting de premier ordre et d'une réalisation qui n'a rien perdu de sa force. Suspense, aventure, exotisme, ode au courage et à la liberté, histoire d'amitié... Un film de légende qu'on ne se lasse pas de revoir.
« Papillon » est l’un des rôles les plus reconnus de Steve McQueen. L’histoire exagérée et romancée d’Henri Charrière dont la volonté de s’échapper des bagnes barbares de Cayenne finiront par payer. Un récit autobiographique d’aventure carcéral fort, dense et âpre signé Franklin J. Schaffner dans lequel évolue également avec une toute aussi belle aisance un excellent Dustin Hoffman. Très grand film.
C'est en 1973 que Franklin J. Schaffner (« La planète des singes », « Patton », etc...) sort sur les écrans du monde entier un nouveau film d'aventure qui fera date dans l'histoire du cinéma. « Papillon » est adapté des mémoires d'Henri Charrière, seul homme à avoir réussi son évasion du célèbre bagne de Cayenne, ce qui lui donne une dimension particulièrement dramatique. La qualité de la reconstitution historique permet de se plonger au cœur de l'enfer carcéral et de l'isolement terrible qu'ont dû vivre les pauvres prisonniers condamnés à y finir leurs jours. A ce titre la première partie du film est absolument passionnante et on prend vite fait et cause pour ces « malfrats » qui n'étaient pourtant pas là par hasard. La seconde partie est malheureusement moins bonne, notamment à cause d'une flagrante baisse de rythme et de quelques scènes sans grand intérêt qui nuisent à la qualité du visionnage. Pour autant, l'ensemble reste de belle qualité et le duo d'acteurs formé par Steve McQueen et Dustin Hoffman fait de cette œuvre intéressante un classique indémodable qui mérite sans aucun doute d'être redécouvert.
« Papillon » réalisé par Franklin J. Schaffner en 1973 à partir de la biographie romancée d’Henri Charrière, (ancien bagnard de Guyane aux multiples tentatives d’évasion), offre à Steve Mac Queen alors seulement âgé de 42 ans, son dernier grand rôle. L’acteur enchaîne depuis une dizaine d’années les interprétations charismatiques (« La grande évasion », « Le kid de Cincinnati », « La canonnière du Yang-Tse », « Bullitt » ou encore « L’affaire Thomas Crown ») qui vont l’amener rang de star. A tel point, qu’il parviendra en 1974 à voler la tête d’affiche à Paul Newman pour ce qui sera son dernier grand succès populaire dans « La tour infernale » de John Guillermin. Miné par un cancer, celui qui incarnait la « cool attitude » disparaîtra en 1980 pour devenir un mythe. L’acteur est arrivé sur cette production franco-américaine une fois que l’idée de confier le rôle de Papillon à Jean-Paul Belmondo ou à Warren Beatty sous la direction de Roman Polanski n’a pas abouti. Même s’il doit accepter des transformations physiques qui ne sont pas très glamour, il est en terrain connu et n’a aucun mal à entrer dans la peau de cet homme épris de liberté comme l’indique le tatouage gravé sur sa poitrine qui lui vaut son surnom. A ses côtés, Dustin Hoffman alors en pleine ascension, interprète Louis Delga, personnage imaginaire qui serait l'émanation d'Emmanuel Delegato, petit truand marseillais condamné dans l'affaire des faux bons de la Défense Nationale. L’alchimie entre les deux acteurs qui ont en commun d’avoir tourné sous la direction de Sam Peckinpah, fonctionne parfaitement à l’écran. Donald Trumbo appelé à la rescousse pour remanier un scénario dont la rédaction traînait en longueur est parvenu à équilibrer les scènes pour éviter que les egos ne s’affrontent trop brutalement et à tirer le meilleur parti des décors exotiques afin de donner sa dimension épique au film. On reste donc dans la pure tradition du film d’aventures hollywoodien construit à partir du dosage savant des moments de bravoure et des retournements de situation propres à ne jamais faire retomber la tension tout au long des deux heures que dure le film. Franklin J. Schaffner habitué à diriger de grosses productions assure la livraison d’un « Papillon » répondant parfaitement mais sans génie à son cahier des charges. Malgré des procédés de mise en scène parfois un peu trop visibles sans être toutefois racoleurs, les conditions d’enfermement inhumaines du dernier bagne français en activité ne sont pas édulcorées (le bagne de Saint-Laurent-sur-Maroni fermera définitivement ses portes en 1946). Un remake de 2017 réalisé par Michael Noer avec Charlie Hunnan et Rami Malek propose une vision plus épurée et plus sombre de l’aventure d’Henri Charrière complémentaire du film de Schaffner.
Excellente interprétation de Steve Pc Queen et aujourd'hui de Charlie Hunnam, héros de la série Sons of Anarchy. Vu en 1973 à sa sortie et revu en 2020 avec d' autres acteurs et autant de plaisir. Quelle destinée Papi !
Papillon est l'adaptation cinématographique du livre éponyme d'Henri Charrière, qui se présente comme autobiographique mais qui ne l'est que partiellement. La première partie du film, se déroulant essentiellement dans un bagne de la Guyane française, dépeint sans concession l’enfer vécu par les prisonniers : violence, cruauté, travaux forcés, isolement, etc ; tout y passe et c’est vraiment impressionnant. Malheureusement, la seconde partie du film (spoiler: à partir du moment où ils s’échappent du bagne ) devient poussive, et m’a moins captivé, prenant quelques raccourcis et présentant quelques incohérences, mais heureusement rehaussée par la fin (spoiler: à partir du moment où Papillon se fait prendre au couvent ) qui permet de donner à cette œuvre la conclusion qu’elle mérite. Le film est porté par un grand Steve McQueen, qui va en prendre pour son matricule, et bien accompagné par un très intéressant Dustin Hoffman, tandis que le reste du casting se révèle assez anecdotique. Au final, Papillon est un très bon film, malgré quelques longueurs et quelques passages peu intéressants car mal traités.