Bien qu’il fasse parti des films que je voulais absolument voir l’an passé, j’avais rater le passage d’ «Aline» au cinéma, à mon grand dam. Près d’un an après sa sortie et alors que les Césars devraient bientôt révéler leurs liste, il était temps que je découvre ce nouveau film de Valérie Lemercier, sixième d’une jolie petite filmographie entant que réalisatrice. Pourtant, je ne fais pas partie des fans de Céline Dion. La vie de cette grande chanteuse québécoise ne m’intéresser pas mais ce projet lancer au départ par la principale intéresser comme une blague, me titiller. Car dès 2017, Valérie Lemercier confier vouloir faire avec ce film sur la vie de l’interprète de Encore un soir, un grand film musical et biographique mêlant dramatique et comique. Étant à la fois une fiction et un réelle biographie.
Je dois dire n’avoir pas était une seule seconde déçue du résultat. Valérie Lemercier souhaiter vraiment faire depuis longtemps un grand film à l’américaine et elle le fais enfin avec cette somptueuse fresque qui mélange avec brillantissime comédie et mélodrame. L’actrice et réalisatrice se fond parfaitement dans cette histoire. On sent toute la fascination et l’amour qui l’habite pour le destin de cette chanteuse et ses origines. Sa réalisation est tantôt grandiose et clinquante tanto personnelle et intime – et le film mèle la petite histoire (les tracas du quotidien, les dilemmes de la star-parent, les conflits, la solitude entant que femme) à la grande histoire (l’histoire d’amour de Guy-Claude/René et Aline/Céline, le passage aux Oscars etc.) avec une belle aise. En cela le scénario est peut-être l’un des meilleurs jamais écrit ces dernières années. Toujours dans cette optique il y a de grandes séquences de concerts hallucinante ou la voix de Victoria Sio et le mimétisme de Valérie Lemercier se fond et se confond pour donner cet alter-égo plus vrai que nature de Céline Dion. Ce que j’ai beaucoup apprécier c’est ce sentiment d’à la fois tout connaître de cette histoire et en même temps de la découvrir réellement pour la première fois. Puis tout comme d’autres films de ce genre – la série The Crown entre autres pour ne citer qu’elle – le film arrive à nous rendre attachant et proche un personnage qui au départ semble tant éloigner. Outre le fait d’être aussi une comédie romantique, ce film est une très belle fable sur la famille, ou l’on voit le personnage de la mère – un peu comme celui de Glenn Close dans Une Ode Américaine – sur lequel tout repose qui fait tout en sorte pour que sa fille arrive au sommet là ou elle aurait aimé être sans le dire, et ou les liens du sang prime sur le reste.
Il faut aussi évoquer la performance de Valérie Lemercier qui est tout simplement magistrale et au sommet de son art. Ressemblant parfois à s’y méprendre à Céline Dion surtout dans toute les scènes de concerts et qui offre une interprétation habité par la sincérité et un grand naturel. L’actrice se lance corps et âme – et démontre une facette in soupçonner de son talent – elle n’est pas qu’une actrice comique et humoriste mais peut-être capable d’être une grande tragédienne. Son jeu n’as strictement rien à voir avec ce qu’elle a fait avant. Elle offre une prestation hollywoodienne autant physiquement qu’intérieur drôle, bouleverssante, innatendue. Les autres acteurs ne sont pas en reste. Ainsi, saluons le jeu impeccable de Sylvain Marcel qui offre un René Angélil-Guy Claude plus vrai que nature. Ce mec à un charisme fou et une grande prestance dans son jeu. Mais surtout Danielle Fichaud, autre révélation du film impériale dans ce rôle.
23 millions c’est à peu près le budget totale du film et forcément cela participe au succès du film. Surtout quand on voit les décors faramineux du film qui nous transporte du Québec à Las Vegas : chaque scène est un tableau de couleurs, d’ambiance. Les costumes sont digne de ce que l’on peut voir dans des films de mode. A la fois très ressemblant et copie de l’univers que veux la réalisatrice. Les effets spéciaux sont très bien fait, même si voir Valérie Lemercier enfant est perturbant et que parfois on sent qu’il y a eu beaucoup de gommage au niveau des rides de la comédienne française qui donne un effet presque pas assez ou trop jeune au rôle. Mais très bon dans l’ensemble. Le montage est virevoltant bref un quasi sans fautes.
Personnellement, je ne comprends pas les critiques négatives autour d’«Aline». Ce film est un véritable tour de force à la fois drôle et tragique, tendre et amer, complexe et universelle. Qu’on soit fan ou pas de la vie de Céline Dion on ne boudera pas son plaisir. C’est du très très bon cinéma comme on en voit que rarement en France. A la fois très français et très québécois. Populaire et intellectuel. A presque soixante ans, «Aline» signe un nouveau virage passionnant dans la carrière de l’actrice et pour cela on hate de voir ce qu’elle fera après, en espérant qu’elle se dirige vers quelques chose de plus mélodramatique car c’est son domaine. Une chose est sûre ce film est une grande claque et certainement la proposition la plus personnelle et aboutie de Valérie Lemercier, et osons-le dire, c’est son chef d’œuvre.