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Bertrand S
1 abonné
9 critiques
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1,5
Publiée le 13 août 2019
Une accumulation de clichés bien pensants et bien pesants .... à fuir Le jeu des acteurs n'est pas en cause mais l'intrigue peine à intéresser jusqu'à la fin : on s'ennuie ferme car le scénario a soigneusement évité toute originalité !
On espère ne pas subir clichés ou bien-pensance avec cette thématique. Puis on désespère dés la première scène quand le mari refuse de vendre avec une plus-value en se disant que cela va être une catastrophe. On se reprend à espérer quand des thèmes intéressants sont mis en avant, comme l'école publique ou l'école privée, la mixité, la discrimination positive. Et puis on comprend que le film s'éloignera bien vite du politiquement incorrect en roulant sur des rails de lieux communs, de formule lénifiante et de happy-end sucré quand on attendait de se faire bousculer en riant de choses qui offraient un boulevard à l'irrévérence. Bien dommage. Reste le plaisir de retrouver Leïla Bekti, solaire. Maigre consolation devant cette frustration d'avoir échappé à ce qui aurait pu être un bon fiilm...
Malgré une fin un peu convenue, le film aborde avec une certaine lucidité les contradictions et les idées reçues d' un couple assez different dans le fond mais qui n'en partage pas moins certaines valeurs. Il arrive à contourner certains clichés grace à des dialogues parfois assez retournant mais tombe parfois dans la caricature. Edouard Baer est plutôt convaincant dans le rôle du pére un peu paumé même si la scène où il est bourré manque d'originalité. A mi chemin entre la comédie et la satire sociale, ce film se laisse voir sans chercher à y déceler forcément un message politique.
"La lutte des classes" ou quand les bobos de gauche aux convictions affirmées commencent à revoir leurs honorables principes lorsqu'ils déménagent dans un endroit où ils ne sont pas tous du même bord. C'est le premier film de Michel Leclerc que je regarde et apparemment on retrouve des thèmes qu'il a l'habitude de traiter. Il aborde des thèmes d'actualité, mais avec un humour du moins c'est ce qu'est censée faire une comédie. Même si c'est pour se moquer ou tourner en dérision certaines choses, c'est un film plein de clichés et des personnages caricaturaux. En fait, il n'y a que ça et c'est lassant à la longue. La base n'est pas inintéressante, mais le film l'est à cause du manque d'enjeux. Franchement on voit toujours la même chose jusqu'à une dernière partie grotesque et invraisemblable. Bref, un film qui n'est vraiment pas terrible et qui aurait été mieux en étant plus épuré, car il y a trop de choses inutiles.
C'est sympa, c'est mignon, plein de bons sentiments etc etc ... Mais les clichés se succèdent, on enfonce des portes ouvertes ... Pour les 15/25 ans maxi
Ce film montre des gens bien pensants pris dans le tourment de la réalité de la mixité sociale. Le film est assez jubilatoire, quelques scène sont particulièrement truculentes. Pour ne pas trop appuyer fort là où ça fait mal le réalisateur fait quelque entorses avec le réalisme de certaines situations, notamment vers la fin. Edouard Baer se complet dans son rôle de vieux punk sur le retour. Ca fait plusieurs rôles de looser empêtré dans ses contradictions qu'il enchaîne et manifestement ca lui va bien.
nul pas drôle tourner dans ma ville de bagnolet 93 aseptiser le film n'a rien a voir avec bagnolet il la font passé pour la ville des bisounours un film a la française comme dab
Enfin un film qui met les pieds dans le plat et se pose de vraies questions. Pas de faux semblants, pas d'idées toutes faites, mais la vie, la vraie, transposée au cinéma ! Bon sang que ça fait du bien de voir un film qui utilise d'authentiques problèmes de société pouir tisser son scénar. Ah oui c'est sûrement plus facile de tourner la version II de "Neuilly sa mère"... mais avec "LA LUTTE DES CLASSES" on ne joue pas dans la même cour... la classe les gars, la grande classe !
Cette lutte des classes dédoublée dans le titre est diluée dans une potion sympathique . Celle-ci mène à une fable œcuménique qui n’est pas sans ambiguïté, préférant l’utopie à l’aveu d’impuissance, mais laissant voir l’artifice de cette résolution, au moment d’élargir le tableau.
J'ai bien aimé. Certes y a des lourdeurs et de multiples clichés sans parler des caricatures désolantes ou cyniques spoiler: (le juif parano, la prof hypersensible paniquée, le proviseur givré, les graines de petites frappes, la musulmane bornée, l'islamiste gymnaste) . La trame de fond consiste à montrer comment, en prenant l'exemple d'une ville en périphérie de Paris, une défiance des familles "blanches simili-bourges" à l'égard d'un univers "melting-pot à éléments perturbateurs" (ou de sa vision péjorative et déformante par rapport à la réalité) peut engendrer une crise de conscience à l'égard de l'école publique chez ceux qui la défendent. L'histoire vise par là à mettre en avant le côté grotesque ou absurde de cette crainte. Pour suivre la démonstration, le scénario fonce dans la caricature, dans un but humoristique. Quelques surprises et situations tordantes relèvent un ensemble assez faible. A trop vouloir montrer que ceux que l'on craint ne sont pas méchants et que cela repose sur une mauvaise interprétation, paradoxalement on n'échappe pas à cet esprit de stigmatisation et d'idéologie citoyenne. Reste un moment agréable si l'on ne s'en tient qu'au divertissement en lui-même, entre légèreté et lourdeurspoiler: , comme le mur à la fin qui s'abat .
J'adore Leïla Bekthi, j'aime la malice d'Édouard Baer. Mais là, déception. Que veut réellement faire le réalisateur ? Dénoncer le racisme et promouvoir le multi-culturalisme ? OK mais alors c'est un beau plantage ! En sortant du film, vous avez plutôt l'impression de l'inverse !!! Vous arrivez avec des idées positives et l'esprit ouvert et durant le film, vous vous prenez pleins de clichés puis on vous enferme dans une catégorie . . . Les différents points de vue sont mal amenés et malmenés . Quelques tentatives de corriger en cours de film mais en voulant faire bien, c'est bâclé. Dommage car mal interprété ça va plus pousser à diviser qu'à unir dans les différences.
Impossible de parler de ce film sans effectuer une remarque préliminaire : pourquoi sort-il dans ce quasi anonymat alors qu'il est porté par un casting prompt à ravir autant le grand public que l'intelligentsia bobo parisienne ? Notons aussi la présence aux manettes de Michel Leclerc, auteur du succés surprise de l'année 2010 (Le nom des gens) et depuis confirmé en maître-artificier du film social secouant fortement les idées reçues et le politiquement correct (Télé gaucho, la vie très privée de Monsieur Sim). À vrai dire, on comprend assez vite les raisons de ce silence médiatique tant ce nouvel opus appuie là où ça fait mal, pourfend l'hypocrisie de la petite bourgeoisie quant à sa faculté à s'appliquer à elle-même les recommandations prônées aux autres. Là où la filmographie de Philippe De Chauveron (Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu, À bras ouverts) soulève les sujets fâcheux sans les interroger, celle de Michel Leclerc ébranle la théorie et la pratique, met ses personnages en perpétuelle balance entre l'image qu'ils veulent se donner et leurs réelles aspirations. Quitte à parfois forcer le trait s'agissant de ce collège de banlieue partant en friche. À ce titre le laxisme du proviseur, incarné par Ramzy Bédia, est aussi irrésistible que gênant. Mention toute particulière au rôle secondaire de Baya Kasmi en professeur abusant de la novlangue et de la psychologie « pour pas heurter la sensibilité des élèves ». Exquise et plus vraie que nature. Mais c'est évidemment à la parfaite alchimiste du duo Bekhti-Baer que tient ce scénario, elle favorisée « à l'insu de son plein gré » par la discrimination positive tandis que lui demeure dans son impasse idéologique, préférant foncer dans le mur se rapprochant que moduler d'un iota ses préceptes. Cela donne un film plein d'énergie, jouant sans cesse de contre-pieds face au schéma attendu pour nous amener à interroger nos préjugés. La fin abrupte, prétexte à noyer le poisson des enjeux soulevés sous un flot de solidarité, gâche à peine le plaisir ressenti durant la projection. Pas de l'acabit d'un Ken Loach, mais bien plus courageux et drôle que la norme.
Très bon film drôle et touchant qui prône l’acceptation de l’autre avec humour et ironie. Le message peut être compris par des personnes de tout les âges.