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    La Lutte des Classes
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    Forez
    Forez

    19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2023
    Je craignais le pire style rive gauche gauche caviar donneur de leçon, en définitif c'est rigolos, sympathique, quelque longueur, le scenario aurait gagné à gagné en épaisseur mais j ai passé un bon moment
    GIJoe
    GIJoe

    102 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2022
    Absolument nullissime. Répliques caricaturales de gauchos, jeux d'acteurs lamentables. Rien à garder !
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2022
    On passe un bon moment avec cette comédie déjantée taillée à la mesure de Edouard Baer, idéal en vieux punk batteur et rebelle indécrottable. Il est bien entouré d'une palette d'acteurs de la diversité, Leila Bekhti en tête. Le tout sur fond de chronique sociale de la diversité dans l'école publique à laquelle se trouve confrontée les bien-pensants de gauche. Le scénario n'évite pas certains clichés, mais l'ensemble maintient son rythme et ses portraits à contre-emploi. Et nous concocte quelques scènes bien campées (le clip du groupe Amadeus 77, les travaux dans l'école, la maitresse débordée, le voisin juif garant sa voiture avant le shabbat…). Le petit écran va bien à ce documentaire militant d'une France bariolée et multiculturelle.
    DVD-avril 22
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Sitôt a-t-on vu « La lutte des classes » qu’il est quand-même bien difficile de ne pas s’insurger face à cet état de fait.
    La situation en France est inquiétante. Le niveau global est désespérément bas. Et comme d’habitude on s’efforce de cacher la misère derrière quelques effets d’esbroufe.
    Pas étonnant du coup que de plus en plus de gens aillent voir ailleurs…
    Ah ça oui… Au moins ce film a-t-il ce mérite de nous rappeler cet état inquiétant…
    …Celui de la comédie française.

    Non mais qu’on regarde juste cette intro quoi…
    Rien que sur la forme, ça pue le téléfilm tellement c’est plat.
    Et avec cette musique qui – par-dessus le marché – s’inscrit dans la droite lignée de ces mêmes comédies insignifiantes des années 80, on en vient à presque toucher le fond.
    Rien qu’à constater ce seul aspect-là moi j’ai envie de bader.
    Le film vient à peine de commencer que déjà il ne reste plus que le scénario et les acteurs pour le sauver du naufrage.
    Et bien évidemment, sur ce point-là aussi, le niveau est quand-même globalement assez consternant.

    Le pire c’est que si ce constat m’attriste c’est parce qu’il y avait clairement moyen que tout ça prenne malgré tout belle tournure.
    De Michel Leclerc je n’avais vu que « Le nom des gens » que j’avais plutôt bien apprécié – je l’avais notamment trouvé osé, tendre et généreux malgré les maladresses – de même que j’étais plutôt confiant dans la solidité du duo Baer – Bekhti pour incarner le couple au cœur de cette intrigue. (…Et pour le coup, à raison.)
    D’ailleurs tout n’est pas à jeter dans ce film. Loin de là.
    Ici aussi je pourrais louer une certaine audace ainsi qu’une réelle générosité de la part de Michel Leclerc et Baya Kasmi, mais tout est malmené par une lourdeur désespérante de l’écriture.

    En fait le souci que j’ai avec ce film, c’est que je n’arrive pas à le voir autrement que comme un gigantesque artifice.
    Tout fait faux tellement c’est forcé.
    Le film a des allures de petit théâtre de l’école où chaque chose est amenée bien balourdement pour qu’on puisse bien voir l’intention, la signification, l’enjeu.
    Ça va des dialogues qui ne cessent d’exposer littéralement les pensées et les situations des gens, au catalogue de minorités qu’on se doit d’afficher ostensiblement pour bien insister sur l’image qu’on veut donner de la société française.
    C’est tellement appuyé que ça en devient totalement contreproductif, surtout qu’on sent bien que le film marche en permanence sur des œufs.

    Alors après, au crédit des deux auteurs, je ne pourrais pas retirer à cette « Lutte des classes » d’oser y aller.
    Le film s’attaque quand-même à un sujet sensible qui permet par effet domino d’en toucher tout un paquet d’autres. Et sur ce point, quand on fait la liste, on se rend compte que rien n’a vraiment été laissé de côté.
    Mécaniques de gentrification et de ghettoïsation, pratiques de contournement, effets d’entrainement, fragmentation sociale, tensions identitaires, tentations de l’entre-soi, carences et dépassement des services publics : tout y est…
    Mais le problème c’est que sitôt le film met-il le pied dans un sujet que tout aussitôt une batterie de précautions et d’opérations de désamorçage est déployée, si bien qu’on a l’impression que le scénario passe son temps à essayer d’éteindre l’incendie qu’il n’a pourtant même pas encore pris la peine d’allumer.
    L’effet comique en est dès lors la première victime puisque ces opérations de désamorçage permanent désamorcent aussi et surtout l’humour qui va avec.

    Or c’est dommage parce que parfois l’idée est là mais la frilosité de l’écriture et de la mise-en-scène flingue tout sur son passage.

    spoiler: Pour moi l’exemple le plus flagrant concerne ce moment où Sofia vient voir Dounia au sujet de ce que Rayane passe son temps à dire à Corentin par rapport à l’enfer. On voit Sofia faire preuve de toutes les précautions nécessaires pour éviter de fâcher Dounia, lui demandant poliment d’aller en discuter avec son fils afin de régler l’affaire. Dounia est là, à écouter poliment, en souriant, sereine… Et c’est là qu’elle aurait dû claquer de manière super posée : « en même temps c’est vrai ce que dit mon fils. Il va aller en enfer. » Sauf que non, ce n’est pas ce qui se passe. Au lieu de ça on tergiverse, on tournicote, on veut vraiment montrer que Dounia est presque désolée de ce qu’elle pense parce-qu’il-ne-faudrait-surtout-pas-qu’on-la-fasse-passer-pour-une-intégriste, si bien que quand la vanne tombe, elle tombe TROP TARD. Moi face à ce genre de loupé j’ai envie de dire que – de deux choses l’une – soit tu assumes ta vanne et dans ce cas tu la fais bien, soit tu ne l’assumes pas et dans ce cas-là tu ne l’as fait pas !


    Et à force de louvoyer d’un côté et de chercher à détourner l’attention de l’autre avec des gags un peu potaches comme l’instit qui jargonne à l’excès et le directeur qui est un gros blaireau, cette « Lutte des classes » se dilue en une sorte de dissertation lourdasse qui ne laisse que peu de place aux choses qui parviennent à faire illusion…

    Parce qu’il y a quand-même quelques trucs qui marchent dans ce film.

    spoiler: Je pense notamment à ces quelques scènes qui savent dire des choses sans pour autant parler, comme par exemple cette opposition entre Paul qui conduit son gosse à l’école à pied tandis que tous les autres gamins du quartier se retrouvent à devoir être acheminés en voiture parce qu’ils sont scolarisés ailleurs. L’image pour le coup est ici, je trouve, assez saisissante et parlante. Idem j’aime assez bien tous les moments où Paul s’efforce de contourner sa propre logique – même si c’est souvent sur des exemples assez peu crédibles – et surtout j’ai aimé ce moment où il finit par craquer face à la directrice de l’école Turgot, au point de devenir soudainement juste. Pour moi, c’est l’un des rares moments où le film tape dans le mille.


    Et puis de même, je ne peux pas retirer à cette « Lutte des classes » le fait que – malgré le fait qu’elle soit en démonstration permanente – elle pose souvent plus de questions qu’elle n’impose des réponses.
    En cela le film évite le simple réquisitoire moralisateur (même si parfois il le frôle franchement) et c’est même d’ailleurs dommage qu’il n’ait pas davantage assumé cette position.
    Car là où certains pourraient reprocher à ce film de ne pas savoir prendre position, moi au contraire j’aurais plutôt tendance à blâmer le fait qu’il n’ait pas su assumer jusqu’au bout une vraie posture de comédie.

    Parce que c’est quoi une comédie ?
    Une comédie ça reste avant tout un portrait de personne ou de société qu’on désamorce par le rire, et seulement par le rire.
    Et sitôt tourne-t-on tout à l’absurde et sans tabou qu’on n’a plus à se poser la question de savoir ce qu’on s’autorise ou pas.
    Si tout le monde en prend pour son grade, sur le même ton, et dans le même état d’esprit, ça reste encore le meilleur moyen de ne fâcher personne et surtout de décontracter tout le monde.

    En fait le problème du duo Leclerc / Kasmi, c’est qu’il est à l’image du couple Paul / Sofia.
    C’est un couple de bobos qui a son petit paquet de postures moralisantes mais qu'il ne parvient pas toujours à appliquer au quotidien… Alors du coup ils font sans vraiment faire, ils tergiversent, ils n’assument pas…
    Et si ce genre de couple peut effectivement faire un très bon sujet de comédie, force m’est de constater qu’il peine davantage à s’en faire de bons auteurs…

    Comme quoi, à l’école comme en comédie, la moraline est piètre inspiratrice.
    En espérant qu’à l’avenir, les élèves Leclerc et Kasmi sauront réviser leur classique afin d’enfin faire remonter le niveau général de la classe…
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2022
    En 2019, Michel Leclerc signe une nouvelle fois une comédie sur le thème de la gauche bohème écartelée entre ses convictions socialistes et ses désirs de réussite personnelle. Avec une partition plus en nuance qu’à son habitude, Edouard Baer interprète un anarchiste convaincu marié à une brillante avocate (Leïla Bekhti). Leur vie bascule le jour où ils doivent faire un choix pour leur fils entre l’école républicaine et l’école privée. Bref, sans être désagréable, le film n’évite pas les nombreux clichés et s’en tient à une critique sociale très convenue sans véritable humour.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2024
    Belle critique des bobos gauchistes, dont les principes sont ici mis à rude épreuve. Edouard Baer semble peu se forcer pour incarner Paul, anarchiste, ne croyant en rien si ce n'est en son désir de faire tomber le système. Sauf que voilà, quand l'avenir de son propre enfant est concerné, c'est une autre histoire, et le système a soudain à ses yeux certains atouts que son passé de batteur de groupe punk dérange. Ledit gamin est tout à fait insupportable, mal élevé car laissé dans un flou total alors que ses camarades sont cadrés dans une religion imposante. Leïla Bekhti (Sofia) est dans la caricature de la beurrette de deuxième génération souhaitant s'émanciper de son histoire, et que ledit système favorise du fait de la discrimination positive. Baya Kasmi incarne avec délice une prof de collège désemparée par les directives absurdes de l'Éducation Nationale, pour qui un stylo est devenu un outil scripteur. Plus personne ne comprend la malheureuse, à commencer par ses élèves. Tout ce beau monde se mélange avec beaucoup de grumeaux, l'école privée catholique s'avère plus tolérante que l'école publique, les blancs deviennent minoritaires, les antisystèmes deviennent les riches à mépriser, les engagés dans des associations bio deviennent plus rigides que le système qu'ils combattent. Une belle comédie humaine, contemporaine, de banlieue.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 octobre 2021
    Une nouvelle fois Leclerc dans ce film veut faire tomber les barrières entre les classes et les peuples qui constituent la France. Ses personnages vivent en appartement dans Paris seulement et ils ont un projet vendre pour acheter une maison en banlieue. Notre couple Leïla Bekhti et Édouard Baer est un couple mixte et la femme veut retourner dans le quartier qui l'a vu grandir. Le fils du couple va donc aller à l’école avec les enfants d'immigrés du quartier. Les seuls blancs présents dans l’école ont tous désertés les salles de classe les uns après les autres pour préférer les écoles privées. Le petit garçon va rapidement être exclu des autres enfants de la classe. Si La Lutte des Classes a bien un sujet important il est surtout un gros fourre tout qui parle de tout en même temps. On y aborde les problèmes de l'école, la discrimination positive, l'anticonformisme et le tous est un gros mélange ficelé n'importe comment. Il y a bien quelques petites choses qui arrivent par instants à fonctionner mais la plupart des gags de cette histoire tombent lamentablement à plat...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Un film qui ne sombre jamais dans le bien pensant et pose de vrais questions sur la mixité et l'école publique. Édouard Baer campe un anar sur le tard dans un de ses meilleurs rôles et leila bekhti est toujours aussi parfaite en maman angoissée. Juste une petite faiblesse scenaristique sur la dernière partie du film où on sent bien que les scenaristes se demandaient bien comment ils allaient finir l'histoire.
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    Un film très intéressant qui pose de bonnes questions sur des sujets délicats et complexes , avec beaucoup d'humour, ce qui était un sacré challenge . Mais cette étude de moeurs , sur la fracture sociale, l'éducation, les banlieues , la liberté, trouve son ton , et fonctionne parfaitement bien . Par petites touches impressionnistes Michel Leclerc nous dresse le portrait de personnages attachants , justes, émouvants. beaucoup de bienveillance, pour un scénario très solide , qui aborde beaucoup de sujets. Mais on ne s'ennuie pas car l"humour est toujours au RDV . Le duo d'acteur principal , Bekhti- Baer fonctionnant à merveille ...
    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    C’est un film sur la classe moyenne qui habite dans la banlieue parisienne. Une classe moyenne interprétée pars des bobos parisiens. Le pseudo punk Edouard Bear, ou le punk du 17ème arrondissement. Il y a aussi Leila Bekhti, toute sa famille est membre du FLN, elle va gueuler à république avec les antis français, pis elle tourne sur la classe moyenne française. Quel casting. Un casting de rêve. Quant on voit l’état du film, on na juste envie de changer de chaine.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2021
    Michel Leclerc ne cesse de nous resservir les mêmes situations et les mêmes gags. Le scénario et la morale sont neuneus au possible. Les deux acteurs principaux ne cessent de montrer leurs limites. Et l ensemble est filmé comme un vulgaire téléfilm. Bref un grand moment de nullité que vous pouvez vous éviter simplement en regardant ailleurs.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2021
    un film finalement assez agréable à regarder, malgré un début tonitruant qui donne envie de le fuir, avec cette scène où le gaucho-anar négocie le prix de vente de son appartement à la baisse avec l'agence immobilière car il est par principe contre la spéculation immobilière. La suite est plus nuancée, même si souvent caricaturale où 'enchainent les scénettes mettant en évidence la difficulté d'être toujours en ligne avec son idéal. Le fil conducteur est celui d'une l'école primaire de Bagnolet où notre couple arabo-français, qui est aussi avocate-batteur se heurte à al dure réalité de la mixité sociale dans un milieu à dominante immigrés, avec d'une part le souci du bien être de leur fils, la famille étant tiraillée entre l'école publique médiocre ( enseignante caricaturale, directeur efficace et peu orthodoxe) et l'école publique de Paris (avec des ruses qui s'éventent pour y accéder) ou l'école Privée où tous leurs amis ont placés leur rejetons.
    Le réalisateur est finalement tendre avec ses personnages bourgeois ou immigrés qu'il croque avec tendresse tout en dénonçant les excès de leurs idéologies ou cultures top formatées et peu ouverte
    Titi
    Titi

    10 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2021
    Très bon film qui fait réfléchir sur notre société, le racisme, l'éducation, la tolérance, la vie de couple... Tout ça avec beaucoup d'humour, de second degré et parfois des moments très touchants. Même si la fin est un peu tirée par les cheveux, il ne faut pas s'arrêter à ça pour juger ce film. Surtout que les acteurs sont épatants, en premier lieu Edouard Baer et Leïla Bekhti, avec une mention spéciale à Ramzy Bedia en directeur d'école à la fois génial et totalement nul !
    Christophe Cueille
    Christophe Cueille

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2021
    Très bonne comédie sur le sujet de l'école et de l'éducation, la palette de personnage décrite n'est jamais caricaturale et le tout sonne vrai sauf la fin qui est vraiment loupée ... dommage
    lionel deschamps
    lionel deschamps

    7 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2021
    P..... de film. Que dire de plus ? Qu'on est encore capable de faire un bon film sans effets spéciaux ni scénario à tiroirs ? Qu'on peut encore faire du cinéma avec de bons sentiments ? Séquence de varappe complètement inattendue et tout simplement magnifique. Super casting. Cherchez l'erreur parmi les rabats-joie qui préfèrent la polémique à tout crin ou le maniérisme chichiteux. Faites vos courses chez CE Michel Leclerc. Rapport qualité-prix imbattable.
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