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    La Lutte des Classes
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    301 critiques spectateurs

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    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Un film plutôt futé et plaisant avec des rôles sur mesure pour Leila Bekhti et Édouard Baer et un Ramzy plutôt étonnant. Le film tente de faire la peau à tous les clichés et ne s'en sort pas trop mal. Hormis les scènes avec la neige, ce serait bien qu'un réalisateur montre qu'il y a aussi de la beauté dans la banlieue, avec une vraie photo et une vraie mise en scène. Quand même pas mal.
    Craoux
    Craoux

    30 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Le titre du film n'est pas raccord avec le propos. Ce n'est pas le thème de la "lutte des classes", ni au 1er ni au Xème degré, qui aura inspiré le réalisateur de ce nanar. Non. C'est le racisme ordinaire, insidieux. Qui conduit les familles "bien" (blanches !) à sortir leurs mômes de l'école publique pour les inscrire dans les écoles privées. Et sur cette trame, il s'est facilité la tâche en enfilant perles convenues et/ou clichés bien caricaturaux pour broder sa petite musique poussive et franchement pas drôle (comment croire au personnage de pseudo rebelle de Baër ? .. et d'ailleurs, y croyait-il ce bon Edouard ?) autour de la question de la non-acceptation de l'autre, celui ou celle qui n'est pas franchement "blanc", quand bien même il est français mais qui, à l'évidence (et sa peau en témoigne) n'est pas de souche pure gauloise. Et quelle fin grotesque (qui n'entâche pas la prestation d'ensemble du sympathique Ramzi) ! Allez, je mets 2 pour Leïla (que je trouve décidément très fine actrice ... et superbe).
    Chris58640
    Chris58640

    211 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2019
    C’est le grand retour de Michel Leclerc sur les écrans et il retrouve avec « La Lutte des Classes » ce qui avait fait le sel et la pertinence du « Nom des Gens », c'est-à-dire que sous des airs de comédie alerte, réussie, enthousiasmante parfois, se cache une vraie réflexion sur les convictions, sur les idées, sur ce qu’est devenue la société française aussi. Son film est très réussi dans sa forme car on sent que tout est très soigné, le rythme est soutenu, les dialogues sont très écrits, et la bande originale, sans être exceptionnelle, donne une couleur optimiste au film. Evidemment, je ne parle pas des morceaux du groupe de rock de Paul, son personnage principal, qui parodie un peu les Béruriers Noirs avec des textes outranciers quasiment éructés sur des guitares saturées. Michel Leclerc filme la banlieue comme on ne voit pas souvent, pas celle des Cités mais celles des petits pavillons, des écoles de quartiers de petite taille, la banlieue des marchés du samedi matin et des salles polyvalentes colorées. Il apporte aussi un soin particulier aux costumes, qui ici en disent toujours très long sur les gens qui les portent. Que ce soient des perfectos élimés, des tailleurs pantalons ou des hijabs, c’est par le vêtement d’abord que les personnalités s’affirment ici, comme si cela avait presque autant d’importance que les idées. Construit autour de trois rôles principaux, campés par Edouard Baer, Leïla Bekhti et le jeune Tom Levy, le film fait la part belle aux seconds rôles. Si Leïla Bekhti est parfaite en jeune avocate (véritable incarnation du mérite républicain), et si Tom Levy est très attachant en gamin turbulent, c’est Edouard Baer qui tient le haut du pavé. Batteur de rock, très ancré dans la gauche militante (visiblement c’est de famille, comme c’est souvent le cas), il ne veut rien renier de ses engagements, et se retrouve presque prisonnier de ses propres certitudes. Edouard Baer est formidable, et dans certaines scènes il est même plus que ça ! Je trouve ça bien qu’Edouard Bear flirte ainsi avec une certaine autodérision, en ce moquant gentiment de lui-même et de l’image qu’il renvoie parfois. Quant aux seconds rôles, qui sont nombreux et très bien croqués, ils sont tenus par Ramzy Bedia, Baya Kasmi, Claudia Tagbo ou encore Eye Haïdara et leur personnages mériteraient presque plus de lumière qu’il en ont, tellement ils semblent riches et pétris de contradictions eux aussi ! Le scénario est finalement bien plus complexe et riche que le pitch du film pourrait le laisser supposer. Le propos de « La Lutte des Classes » va bien au-delà de savoir si on peut continuer à être « de gauche » tout en scolarisant ses enfants chez les cathos. Evidemment, c’est le point de départ du film mais, en dépit parfois du manque de finesse de certaines scènes, le long-métrage en dit long sur la France d’aujourd’hui, une France de plus en plus communautariste, ou paradoxalement tout le monde est arc-bouté sur ses propres certitudes tout en marchant en permanence sur des œufs à propos de tout ! Quand je parlais du manque de finesse du scénario sur certains points, c’est le cas lorsqu’il rentre dans l’école. Ici, soit l’école est riche et catholique au point d’en être une caricature, soit l’école publique est dénuée de moyen au point aussi d’en être elle aussi une caricature. Et je ne parle pas du pédagogisme ridicule de l’institutrice, qui n’existe que des comédies du cinéma et dans les phantasmes des réactionnaires de tous poils. Quand le film parle de l’école, il tombe dans la caricature et c’est bien dommage car quand il parle du reste, il vise juste. Dans « La lutte des Classes », ce que je trouve très réussi, c’est que tous les personnages cristallisent toutes les ambigüités de l’époque, tous ont raison et tous se trompent, tous leur arguments font mouche même quand ils se contredisent, parce que la vérité est complexe, les arguments pour la démontrer le sont tout aussi. C’est une société qui n’a plus les repères binaires d’il y a 30 ans : la Gauche, la Droite, le Bien, le Mal, le laïc, le religieux, tous les repères sont brouillés, et il faut désormais vivre dans cette époque confuse, et fonder une famille, avoir des enfants, les élever, les scolariser, avoir des amis, côtoyer ses voisins, faire carrière, avoir un mode de vie plus ou moins en rapport avec nos convictions, c’est devenu difficile, et le film le montre parfaitement. Du coup, on peut passer l’éponge sur l’institutrice ridicule, le voisin juif orthodoxe qui construit des murs, la maman femme au foyer et donneuse de leçon et toutes ces petites choses un peu caricaturales. La fin du film et certes inattendue mais elle aussi un peu caricaturale. Le dénouement final, très politiquement correct pour le coup, est presque aussitôt désamorcée par Michel Leclerc, et j’aime bien cette fin douce-amère qui explique que si les choses semblent réglées en apparence, au fond elles ne le sont pas plus qu’avant ! « La Lutte des Classes » est une comédie intelligente, très bien écrite et qui permet à Edouard Baer de composer un personnage truculent, alors fermons les yeux sur les petites exagérations et sur les petites facilités du scénario, ne boudons pas le plaisir de ce moment de cinéma réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Excellent film, qui parle de la réalité sociale d’aujourd’hui sans être pontifiant. Et qui est très drôle dans être caricatural
    floramon
    floramon

    81 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2019
    J'ai bien aimé le film. Les acteurs sont bons et le film dénonce une réalité dans une très grande justesse, après cela reste un film peu ambitieux mais on passe tout de même un bon moment devant ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2019
    La lutte des classes, un casting bien choisi avec ☆☆☆pour Laurent Capelluto, Tom Levy.
    ☆☆☆☆ pour leila bekhti, Édouard Baer, Ramzy Bedia.
    Les décors sont les clichés des nonchalants argenté.

    Comme beaucoup entre nous, ce film nous fait réfléchir sur la mixité sociale en France.

    Je vous le souhaite.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Si l’on a jusqu’ici beaucoup apprécié le travail de Michel Leclerc qui ne cesse d’interroger la validité des valeurs de gauche, ainsi que leurs contradictions internes, on est nettement moins convaincu par ce nouveau long-métrage qui tombe malheureusement trop souvent dans la caricature. Certes, il place les gens de gauche devant leurs contradictions – comment se reconnaître dans la nouvelle vague migratoire qui remet Dieu au centre du débat, alors que la plupart des gauchistes sont des athées convaincus ? Comment se regarder dans le miroir quand on envoie ses enfants dans le privé pour éviter la violence de certains établissements scolaires publics, alors même que l’on milite pour l’égalité républicaine ? Toutes ces questions sont intéressantes, mais elles sont abordées ici avec un tel manque de nuance que cela en devient parfois embarrassant. A tel point qu’on se demande si le but du cinéaste n’est pas de dire qu’il faut succomber au discours de la droite. Et ce n’est pas sa dernière scène – absolument ridicule – qui viendra ressouder le pacte républicain. A part cela, les acteurs sont bons, mais la réalisation est anodine, parfois même en-deçà de certains téléfilms, c’est dire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 avril 2019
    Scénario: 4/5
    Acteurs: 4/5
    Réalisation: 3/5
    Bande originale: 3,5/5
    Total: 14,5/20

    Corentin est un enfant en classe de CM2 qui vit plusieurs interrogations: sa mère est avocate, issue de l'immigration, ayant grandi en banlieue, alors que son père est un musicien anarchiste et athé, venant d'un milieu social plus aisé, de famille française. Après qu'un enfant subisse une agression aux ciseaux, le jeune garçon voit ses copains partir dans des écoles privées, le laissant tout seul dans son école public en manque de moyens.

    C'est un film fin, qui interroge de façon transversale plusieurs fractures, qu'elles soient sociales, religieuses, culturelles ou ethniques. Dans l'ensemble, le scénario subtile réussit à éviter les pièges de la caricature, et arrive à cerner toute la complexité des différents profils des personnages: chacun d'eux vit ses propres contradictions, ses propres interrogations et ses propres doutes.

    Un film réussi, marrant et social à la fois, servi par un Edouard Baer excellent.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    "La lutte des classes" nous propose de partager le quotidien d'un couple assez atypique : Sofia est une grande avocate d'origine algérienne, Paul est batteur professionnel dans un groupe de punk rock.
    Ils tentent d'élever leur fils de 10 ans tiraillés entre les volontés d'intégration de la maman et le côté plutôt anarchiste du papa.
    Cette comédie dramatique va donc balayer à peu près tous les thèmes sociétaux épineux du moment : racisme, religion, intégration, communautarisme, éducation...
    Les deux comédiens sont à la hauteur (Leïla Bekhti et Edouard Baer) mais à part un ou deux sourires, le film est plutôt brouillon et bourré de clichés maladroits dispersés dans un scénario un peu décousu, sans vrai fil conducteur.
    Bref, cela se regarde comme un téléfilm moyen sans grande ambition, vraiment pas terrible.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Une comédie avec une forte charge sociétale, caustique et ironique, impertinente. Tout y passe : le vivre ensemble, le communautarisme, la religion (toutes !), l’éducation, au travers d’un couple mixte qui tente par respect pour ses valeurs de résister aux relents de boboïtude. Ces parents (Leïla Bekthi et Edouard Baer) se trouvent confrontés au travers de leur enfant (excellent Tom Levy) à leurs contradictions, entraînés par celles de leur entourage amical moins scrupuleux qu’eux. Survie en milieu non pas hostile mais issu de la diversité. Ce n’est pas le premier fil, ni le dernier (filon inépuisable) sur le sujet de la (proche) banlieue parisienne qui, dans ses rares maisons anciennement ouvrières des quartiers populaires attire quelques parisiens ayant fait une bonne affaire avec la revente de leur précédent bien immobilier. Après, il faut faire avec la carte scolaire ! Quelques scènes et dialogues, provoquant une franche hilarité parmi les spectateurs, resteront à coup sûr cultes. Les messages ne manquent pas. Seul petit bémol, sur la fin le sujet s’essouffle. Comme un manque d’inspiration pour conclure le propos d’une façon ou d’une autre. Du coup, les dernières scènes s’empilent de manière assez brouillonne. Je mets quand même 4 étoiles pour tirer la note vers le haut car à 3,2 seulement au moment où j’écris, ce film le mérite amplement.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Une très bonne surprise ce film avec une véritable réflexion dira société et le vivre ensemble. Edouard Baer est formidable dans ce rôle mais Le reste du casting est bon aussi. Je recommande vivement ce film
    Pierre E
    Pierre E

    12 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Un scénario plein de bons sentiments, et surtout de clichés, permet-il de faire un bon film? Après avoir vu celui-ci, j’aurais tendance à répondre par la négative! Oh bien sûr, ça se laisse regarder, et encore, ça reste à discuter: pour cela, faudrait-il éviter la dernière demi-heure et surtout la fin complètement lourdingue, mal fichue et incroyable. Au final, un film foutraque qui arrache quelques sourires et où seuls les enfants acteurs (c’est un bien grand mot...) ont l’air de s’amuser... un peu.
    Quand même à éviter...
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2019
    Elle, Sofia, est une avocate d'origine maghrébine qui a passé sa jeunesse à Bagnolet. Lui, Paul, son compagnon, est batteur dans un groupe de rock punk qui connut son heure de gloire plusieurs années auparavant. Aujourd'hui, il est plutôt homme au foyer. Sofia et Paul forment un couple qui a des principes, qui a des valeurs. Paul, surtout ! Des principes tout à fait honorables : laïcité, une mise en avant de la mixité sociale, l'utilisation de produits biologiques, etc. Des valeurs qui, toutefois, peuvent vous mettre en porte-à-faux lorsque vous déménagez depuis Paris vers Bagnolet, que vos amis oublient leurs principes en retirant leurs enfants de l'école publique pour les mettre dans une école privée, que Corentin, votre fils de 8 ans, se retrouve rejeté par ses condisciples car le seul à être ... différent et en arrive à vouloir devenir musulman ou catholique car ses copains lui affirment que s'il ne croit pas en dieu, il ira en enfer. D'une certaine façon, on retrouve le Michel Leclerc de "Le nom des gens" et de "Télé Gaucho", ce réalisateur de gauche qui aborde des sujets sérieux sous l'angle de la comédie, qui adore se moquer gentiment de certains travers de sa famille politique. D'une certaine façon seulement, car il y a quand même beaucoup trop de clichés dans "La lutte des classes" et on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine gêne à la vision de ce film : par exemple, lorsqu'on se retrouve face à des comportements que l'on juge répréhensibles par rapport aux valeurs républicaines et laïques, il peut s'avérer difficile de choisir entre ses principes de tolérance, d'acceptation de l'autre et son rejet de tels comportements. Eh bien, le réalisateur, ménageant la chèvre et le chou, joue là-dessus d'une façon qui arrive à mettre mal à l'aise. Et puis, dans un film dont on pourrait penser qu'il milite en faveur de l'école publique, école de la mixité sociale, la seule école vraiment libre, pourquoi avoir fait du directeur et de l'institutrice un duo, certes très comique, mais, surtout, totalement incompétent ?
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2019
    Une comédie intelligente et humaniste, remarquablement écrite et transcendant son sujet dans l’air du temps. Michel Leclerc est aussi inspiré qu’avec « Le Nom des gens ».
    jerome s.
    jerome s.

    17 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2019
    des personnage sympathiques bien joués un sujet intéressant mais un scénario trop léger ça se répète ça tourne en rond et c'est parfois lent... dommage
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