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Votre avis sur La Lutte des Classes ?
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Il existe peu de cinéastes français revendiquant clairement faire de la comédie "de gauche". Michel Leclerc est de ceux-là et La Lutte des classes reste fidèle à cette ligne. En effet, le réalisateur réussit un film souvent drôle et prônant le vivre ensemble. Mais si ce message arrive à passer, c’est par le fait que, même s’il fait un film politique, Michel Leclerc ne fait pas de l’angélisme et montre la difficulté de faire vivre ce principe face à la réalité (malgré ses idées ouvertes, Paul se trouve confronté à son propre repli identitaire ; les parents discriminés font eux-mêmes preuve de fermeture d’esprit…). En plus d’être servi par un scénario très intelligent (même si la fin semble peu crédible), La Lutte des classes bénéficie d’une interprétation excellente en particulier de la part du duo principal formé par la sublime Leïla Bekhti et l’étonnant Édouard Baer. Avec ce film, Michel Leclerc réussit donc un film dans la lignée du Nom des gens, c’est-à-dire un film politique généreux, intelligent et drôle.
Quelques années après son très réussi « Le Nom des gens » Michel Leclerc continue de creuser le sillon d’un cinéma social dit « de gauche ». Cette fois il dresse le portrait d’une France périurbaine en proie au communautarisme, à la peur de l’autre et aux difficultés du « vivre ensemble ». A travers le prisme du pacte républicain sur l’éducation il regarde les problèmes de face sans tomber dans l’angélisme (hormis la fin dont on se serait bien passé) d’une certaine gauche. Un film qui plaira ou déplaira en fonction de ses affinités politiques.
on passe un moment très sympa avec ce couple de gauche et leurs convictions qui doivent se confronter à leur vie de quartier, on s'y voit vraiment ! dommage que la fin soit bâclée, les dernières minutes sont inutiles et entachent un peu le film. à voir quand même :)
Bonne surprise. Le meilleur role d'edouard bear , leila bekhti tres bien et meme ramsy bedia est bon. Donc bon casting , belle mise en scene , dialogues souvent tres bon , plein de petits sujet traite d'une maniere neutre mais intelligente , bande son pas mauvaise du tout. Plein de bonne choses mais quand meme quelques scenes un peu moins bien.
"La positive lutte des classes" , ou comment la lutte des classes commence à l'école, finit dans les foyers en passant par les jardins solidaires ! Film très bien mené, tantôt drôle (très drôle) et léger, tantôt grave et soucieux mais toujours sans dramaturgie. Casting juste parfait. Un excellent moment, un "Ouais-c'est-vrai ' Film"
Je m'attendais à un film léger, histoire de passer un bon moment avec 2 acteurs que j'aime beaucoup.
Finalement, c'est un très joli film, drôle, réaliste, qui pose plein de questions et laisse le spectateur y répondre (ou pas !).
Hormis la scène de la fin, un peu capillotractée ;-) c'était un bon moment de cinéma.
Finalement, c'est un très joli film, drôle, réaliste, qui pose plein de questions et laisse le spectateur y répondre (ou pas !).
Hormis la scène de la fin, un peu capillotractée ;-) c'était un bon moment de cinéma.
Très bon film même si l’on glisse vite dans certains clichés mais c’est une comédie. On y trouve Édouard Bear semblable à lui même, Leïla Bekthi sublime et juste. Sujet de fond très actuel et bien mené dans ce scénario bien ficelé. À voir car on rit beaucoup et en ces temps ci ça fait du bien!
Edouard Baer est stupéfiant de réalité dans son rôle de "Bobo-de-gôche" enfermé dans ses certitudes, avec le monde qui change autour de lui, avec leurs "certitudes" ! Rien ne nous est épargné : le respect du shabbat à la lettre, le confrontation entre les enfants "blancs" ( en fait on dit "gaulois") et les "minorités" qui n'en sont plus. Notamment en RP. Le cinéaste a voulu montrer une "happy end" mais je suis loin d'y souscrire ! Le réalisateur montre au moins que l'on a un problème d'affrontements des cultures et que cela commence à l' Ecole Publique : Quelle est la solution ? J'en sais rien, car tous ces enfants issus de l'immigration seront la France de demain !!! On aura beau agiter le spectre de la "laïcité" ce spectre était valable dans les années 20. Or maintenant on a affaire à des fils de musulmans, pou qui être incroyant est "Harram" cad l'équivalent de forfaiture ! Je vous laisse méditer là dessus !
Excellente comédie avec un discours moins militant que je ne l'aurais imaginé et des personnages complexes parfaitement interprétés par le couple vedette Edouard Baer et Leila Bekhti. Michel Leclerc évite les écueils du manichéisme et de la caricature. Et avec Baya Kasmi ils ont écrit des situations d'une drôlerie irrésistible.
Un bon moment, acteurs excellents, y compris les gosses. Scène finale inutile et trop énorme, peut-être. Edouard Baer me rappelle Jean-Pierre Marielle par moment, dans son jeu d'homme buté et bien déjanté. J'adore.
Petit budget et ça tiens vraiment bien la route . Parfois les films Français font flipper mais là sur un scénario plutôt classique il m’a touché par l’originalité des personnages superbement bien interprétés.
Avec « la lutte des classes » Michel Leclerc réalise une nouvelle comédie politique et nous fait partager ses doutes, sa colère, mais surtout ses convictions dans l’absolue nécessité à retrouver le sens d’un vivre ensemble républicain, ciment d’une société multi raciale, multi culturelle, multi religieuse.
Quel plus beau cadre à cette chronique sociale ne pouvait-il donner qu’une école publique de banlieue ? Alors voilà : Corentin fils d’une brillante avocate et d’un musicien punk-rock, saura-t-il trouver sa place dans l ‘école laïque du quartier après que tous ses copains aient rejoint l’institution catholique Saint-Benoît ?
Michel Leclerc joue avec finesse avec les clichés pour mieux les retourner, et on rit des tâtonnements éthiques du couple Edouard Baer / Leïla Bekhti, tous les deux en grande forme.
Alternant humour, gravité et dérision, en évitant la caricature, la morale ou le cynisme, il s’interroge, il nous interroge sur la réalité de la mixité sociale du projet républicain quand la peur des différences, quand les préjugés, les replis communautaire ou religieux finissent par tout écraser, et quand l’ascenseur social est en panne depuis trop longtemps....
La réponse est bien incertaine.
Quel plus beau cadre à cette chronique sociale ne pouvait-il donner qu’une école publique de banlieue ? Alors voilà : Corentin fils d’une brillante avocate et d’un musicien punk-rock, saura-t-il trouver sa place dans l ‘école laïque du quartier après que tous ses copains aient rejoint l’institution catholique Saint-Benoît ?
Michel Leclerc joue avec finesse avec les clichés pour mieux les retourner, et on rit des tâtonnements éthiques du couple Edouard Baer / Leïla Bekhti, tous les deux en grande forme.
Alternant humour, gravité et dérision, en évitant la caricature, la morale ou le cynisme, il s’interroge, il nous interroge sur la réalité de la mixité sociale du projet républicain quand la peur des différences, quand les préjugés, les replis communautaire ou religieux finissent par tout écraser, et quand l’ascenseur social est en panne depuis trop longtemps....
La réponse est bien incertaine.
Une vision très juste de la société actuelle, avec un humour incroyable. Les rires étaient permanents dans la salle, je n’en avais jamais entendu autant dans un cinema 😀 !
Pas crédible du tout. Des sujets vrais , importants Qui sombrent dans le ridicule à force d’incohérences . A éviter à tout prix .
Bon film qui confronte les idéaux d’un couple de bobos (intégration et non intégration) pour se faire une place dans la « classe ». Très caricatural, touchant par moment. Super duo d’acteurs (Leïla Bekhti et Edouard Baer).
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