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cheshirekitten
17 abonnés
11 critiques
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3,0
Publiée le 23 avril 2019
Après mes faibles attentes, j'ai été agréablement surprise de trouver autant de points de vue nécessaires pour une réflexion concrète sur les choix en matière d'établissement scolaire. Le film en lui-même n'a pas présenté pour moi un intérêt en tant qu'œuvre mais est une illustration substantielle des réelles difficultés de parents face aux aléa de l'école ou plutôt des écoles. En effet, il est bien montré que l'école unique n'existe plus et que l'école publique a bien du mal à apporter des solutions lorsqu'elle est dépouillée au point d'en arriver ... à la fin du film.
Comment trouver sa place, savoir qui je suis ? Voilà un exemple de questions que se posent les protagonistes dans le nouveau film très personnel de Michel Leclerc et de Baya Kasmi. Dans la lignée de « Télé gaucho » et « Le non des gens ». Assez bien écrit dans l’ensemble, savoureux par son drôle de couple que forment Edouard Bear et Leila Bekhti, ce qui rend ce film bien sympathique. Ici le fusil de Tchekhov, se fait remplacer par le voile. Cependant, dommage que le scénario, s’effondre sur la fin. On solidifie les fenêtres sans prendre conscience d’en faire de même pour la fin d’un récit qui s’essouffle de faciliter.
Une comédie agréable qui traite la mixité social et de la difficulté à cohabiter. Les deux acteurs principaux sont bien choisi et donnent du relief à ce film. On a quand même un peu l'impression de tourner en rond au bout d'un moment ,il y a des longueurs et surtout une fin complètement farfelue.
Très bonne comédie sociale ... à l’italienne Dénonçant le système ... la mixité n’est pas un problème de couleur, de religions... mais un problème de classes sociales Plein de sujets : La lutte des classes!!
au début, ce film ne me disait pas vraiment peur que ce soit trop cliché et bobo, mais après 3 semaines de sortie en salle j'ai quand même sauté le pas. et franchement pas déçu du tout. un petit film qui peut en faire un grand sur le plan humain et social si on comprends bien le sens du film. donc, un petit budget avec un sujet sensible, réel et d'actualité dans le monde d'aujourd'hui qui est intéressant, instructif et bien construit avec des moments très drôles et parfois des passages plus graves, puis les acteurs sont tous parfaits dans chacun de leur rôle avec un "edouard baer" et leila beikti" au top de leur forme qui forme un couple uni et solidaire sur la difficultés de la lutte des classes sociales. le seul petit hic fût les petites longueurs dans les dizaines dernières minutes. donc, aucun regret d'avoir sauté le pas en salle obscure.
Excellent film ! Très révélateur de notre société actuelle sur différents thèmes abordés (je vous laisse le soin de les découvrir), le jeu des acteurs sonnent juste. La fin du film vaut plus que les discours, en effet on traite par l'absurde un vrai sujet de société.
Ça commence bien ça fini mal Une comédie assez inégale dans l’ensemble. La société de l’éducation nationale dans les banlieues élément centrale du film . Ça joue bien c’est dynamique mais peu à peu je me suis ennuyé quand à la fin elle est grotesque . Par contre superbe découverte du Titre « merci » La bande son dans son ensemble est sympa également
Un film de Michel Leclerc joue toujours sur le fil démagogique, entre surenchère sociale et critique de la classe bourgeoise. "La lutte des classes" n'échappe pas à la règle, sinon que cette classe-là, est d'abord celle que l'on trouve dans une école publique de Bagnolet où cohabitent les enfants cossus des pavillons locaux et les enfants métissés des tours HLM. Voilà donc un film qui veut raconter, sans se prendre au sérieux, la difficulté d'un vivre-ensemble, alors que nombre de parisiens, dépassés par les prix immobiliers, s'installent en proche banlieue, et que l'ascenseur social continue de dysfonctionner pour les familles socialement défavorisées et principalement d'origine immigrée.
Il y a dans le synopsis un risque de sombrer dans une série de stéréotypes grotesques. Le traitement du réalisateur témoigne à la fois d'un ton humoristique pour éviter ce risque, et pourtant, il accumule, sans distance critique, nombre de portraits caricaturaux, qui, au lieu de défendre l'idée d'un vivre-ensemble, renforce les clivages communautaires.
Les comédiens s'engagent dans cette histoire avec légèreté et conviction. Si Edouard Baer incarne un personnage parfaitement caricatural, il parvient à le rendre attachant et vraisemblable. L'interprétation de Leila Bekhti fait montre d'un véritable symbole, comme si elle disait à travers ce rôle son propre parcours d'artiste d'origine maghrébine. En tous les cas, on ressort de ce film avec un sentiment ambigu, entre le sourire, l'agacement et la tendresse pour cette famille originale.
Le moins que l'on puisse dire en regardant "La lutte des classes", c'est qu'on est loin de la comédie qui vous fera rire à gorge déployée. Et pourtant, le film est loin d'être dénué d'intérêt, loin de là. Il est même plutôt bon et traite de thèmes importants et actuels, notamment la discrimination (sous des formes telles que la discrimination sociale, raciale et culturelle). Le film est servi par un tandem d'acteurs absolument brillants et les prestations respectives d'Edouard Baer et Leïla Bekhti sont convaincantes dans ce film qui ne présente pas de temps mort. Son soucis principal étant son dénouement précipité et légèrement grotesque qui risquera d'en dérouter plus d'un.
Michel Leclerc poursuit sa radiographie de la société Française avec ce même ton tendre et amusé qui avait fait le succès de Le Nom des Gens. Avec beaucoup d'acuité, il cerne les difficultés, les tentatives de replis et la nécéssité de s'ouvrir, les inquiétudes que connait la société. Loin de toute idéologie, son message est bienveillant mais écrase parfois la narration d'une histoire intéressante mais qui a du mal à avancer harmonieusement. Un film et des personnages sympathiques, une théorie brillamment exposé mais une narration un peu cafouilleuse.
Voilà une comédie rondement menée. Filmée avec les pieds, Michel Leclerc après le très inégal "Monsieur Sim" sauvé par la présence de Jean-Pierre Bacri, nous concocte une plongée dans la laide banlieue, en suivant une famille de classe moyenne qui y reste volontairement pour des raisons idéologiques. Le père a des principes bien ancrés.
Le couple se démène dans la "mixité" sociale avec leur fils de 9 ans. Malgré la volonté de vivre ensemble, les différences culturelles réelles ou fantasmées biaisent les contacts. Les enfants entre eux ne prennent pas de gants et répètent sans filtre ce qu'on leur enseigne à la maison. On sent bien tout de même que le verni craquelle. Les mômes retrouvent rapidement leur innocence et leurs jeux sans discrimination. Les parents eux balancent entre l'envie de s'accrocher et la peur de voir leur enfant décrocher.
Le quotidien est finement observé. L'humanité et la solidarité sortent vainqueurs. Malgré le manque d'argent et des infrastructures dignes de la Pologne sous le rideau de fer, l'énergie positive déplace les montagnes.
L'intrigue et la tension dramatique tiennent la route jusqu'à la dernière minute. Le travail d'écriture a été inspiré et soigné.
Le film est frais, léger et chaleureux, les dialogues percutent et les acteurs crèvent l'écran. Mention spéciale à Ramzi en principal survolté.
Une comédie française tournée sans prétention mais qui rehausse l'estime pour le genre.
Un film qui n'est pas "un grand film" (et qui ne prétend pas en être un) mais qui est intéressant, intelligent, très bien joué et qui peut donner lieu à des échanges et des débats utiles et enrichissants. Le sujets est bien traité, quelques scènes sont très bonnes. On rit sans aucune vulgarité. La fin n'est pas très bonne et il y a quelques longueurs. Je ne regrette pas d'y être allée et le conseille pour en parler ensuite avec amis ou famille.
Comédie authentique. Le couple Bekhti/Baer fonctionne à merveille! De jolies moments touchants et plein d'humour qui dénoncent cependant une certaine réalité...
Film sympa, qui montre une problématique déjà bien revu et revisité... il met en scène un souci d'intégration d'un enfant "bobo" au milieu d'une classe d'enfants de quartier populaire. Sa souffrance va générer certains comportements inapproprié chez ses parents, perdus et démunis. Le film n'apporte pas vraiment de surprise.