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davidgainsbourg
28 abonnés
353 critiques
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5,0
Publiée le 17 février 2024
Une vraie comédie originale sur une famille populaire, pleine de certitudes et de remise en question. C'est touchant et drôle parfois. On aborde tous les sujets, et c'est si crédible. On se croierait dans la vraie vie à Bagnolet ! Un chef d'œuvre, je vous dis...
On passe un bon moment avec cette comédie déjantée taillée à la mesure de Edouard Baer, idéal en vieux punk batteur et rebelle indécrottable. Il est bien entouré d'une palette d'acteurs de la diversité, Leila Bekhti en tête. Le tout sur fond de chronique sociale de la diversité dans l'école publique à laquelle se trouve confrontée les bien-pensants de gauche. Le scénario n'évite pas certains clichés, mais l'ensemble maintient son rythme et ses portraits à contre-emploi. Et nous concocte quelques scènes bien campées (le clip du groupe Amadeus 77, les travaux dans l'école, la maitresse débordée, le voisin juif garant sa voiture avant le shabbat…). Le petit écran va bien à ce documentaire militant d'une France bariolée et multiculturelle. DVD-avril 22
Le sujet de la mixité sociale à l'école abordée avec humour et légèreté. Des personnages attachants, mais certains clichés évitables et une fin agaçante viennent ternir l'appréciation de ce film. Originalité : 7/10, Réalisation : 7/10 , Acteurs : 9/10 ,
Excellente comédie avec un discours moins militant que je ne l'aurais imaginé et des personnages complexes parfaitement interprétés par le couple vedette Edouard Baer et Leila Bekhti. Michel Leclerc évite les écueils du manichéisme et de la caricature. Et avec Baya Kasmi ils ont écrit des situations d'une drôlerie irrésistible.
Superbe film et drôle sur le rôle positif et ingrat de la "communale" dans l’assimilation de gosses issus de milieu différents mais conditionnés par des parents dans des croyances d’un autre âge. On y voit un Bear en pleine forme en gaucho intégriste et pur mais furieusement maladroit. il est suivi par une Leilla et en Ramzy en apôtres de l’intégration mais aussi par une Baya Kasmi en instit adorable mais incapable de se faire écouter comme cela semble trop fréquent dans les banlieues difficiles.
“La Lutte des Classes” avec Leïla Bekhti et Edouard Baer au casting aurait pu raisonner comme un film social hors des clichés. En effet, le couple aisé emménage dans une petite maison de banlieue et rêve d’égalité et de fraternité en prônant le mélange de classes sociales. Malgré les difficultés d’intégration de leur enfant à l’école primaire du quartier, les parents persévèrent à rester fidèle à l’école de la République. Et pourtant, le film se contente d’amasser des situations risibles et faussement idéologiques. L’humour prend trop le pas sur les intentions de départ et finit inévitablement par prendre l’apparence d’un divertissement pour bobos de gauche. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pas grand chose à en dire si ce n’est que j’ai trouvé ça raté. Avec un sujet cassé gueule j’ai trouvé que le film se prenait souvent les pieds dans le tapis. Dommage pour Leila Bekhti, Édouard Baer et Ramzy Bedia que j’aime beaucoup. Le film n’arrive que trop rarement à être intéressant et le final complètement crêtin fini d’achever la mauvaise impression. Artistiquement parlant c’est très pauvre aussi. Non il n’y a pas grand chose à sauver.
On espère ne pas subir clichés ou bien-pensance avec cette thématique. Puis on désespère dés la première scène quand le mari refuse de vendre avec une plus-value en se disant que cela va être une catastrophe. On se reprend à espérer quand des thèmes intéressants sont mis en avant, comme l'école publique ou l'école privée, la mixité, la discrimination positive. Et puis on comprend que le film s'éloignera bien vite du politiquement incorrect en roulant sur des rails de lieux communs, de formule lénifiante et de happy-end sucré quand on attendait de se faire bousculer en riant de choses qui offraient un boulevard à l'irrévérence. Bien dommage. Reste le plaisir de retrouver Leïla Bekti, solaire. Maigre consolation devant cette frustration d'avoir échappé à ce qui aurait pu être un bon fiilm...
Bonne surprise. Le meilleur role d'edouard bear , leila bekhti tres bien et meme ramsy bedia est bon. Donc bon casting , belle mise en scene , dialogues souvent tres bon , plein de petits sujet traite d'une maniere neutre mais intelligente , bande son pas mauvaise du tout. Plein de bonne choses mais quand meme quelques scenes un peu moins bien.
Michel Leclerc poursuit sa radiographie de la société Française avec ce même ton tendre et amusé qui avait fait le succès de Le Nom des Gens. Avec beaucoup d'acuité, il cerne les difficultés, les tentatives de replis et la nécéssité de s'ouvrir, les inquiétudes que connait la société. Loin de toute idéologie, son message est bienveillant mais écrase parfois la narration d'une histoire intéressante mais qui a du mal à avancer harmonieusement. Un film et des personnages sympathiques, une théorie brillamment exposé mais une narration un peu cafouilleuse.
Oh quelle belle surprise... je me suis mis devant ce film un peu reculons car d'un je n'aime pas trp les comédies pis en prime je n'aime pas Edouard Baer mais je me suis lancé quand même et Dieu que j'ai bien fait... l'histoire est prenante, un peu choquante parfois mais surtout c'est drôle et terriblement gênant par instant ! La scène du repas en fin de film restera culte pour moi tant j'ai aimé l'ambiance à table... ça m'a vaguement rappelé quelqu'un (hein Guiguine) et j'ai passé une super soirée en compagnie de cette famille de bobos parisiens ! Bravo...
Loin d'être déshonorant, ce film de Michel Leclerc n'atteint pas le niveau du Nom des Gens dans son habileté critique ou sa gestion des personnages. Même s'il faut créditer le casting d'une performance d'ensemble plutôt correcte, cette Lutte des Classes est plus occupée à distiller une succession de pastilles illustrant les difficultés du vivre-ensemble, parfois avec doigté, parfois avec maladresse et sans réelle finesse. Au final, on égratigne gentiment son sujet sans aller vraiment au fond des choses, même si ça n'empêche pas quelques saillies bien senties. Assez plaisant.
Il existe peu de cinéastes français revendiquant clairement faire de la comédie "de gauche". Michel Leclerc est de ceux-là et La Lutte des classes reste fidèle à cette ligne. En effet, le réalisateur réussit un film souvent drôle et prônant le vivre ensemble. Mais si ce message arrive à passer, c’est par le fait que, même s’il fait un film politique, Michel Leclerc ne fait pas de l’angélisme et montre la difficulté de faire vivre ce principe face à la réalité (malgré ses idées ouvertes, Paul se trouve confronté à son propre repli identitaire ; les parents discriminés font eux-mêmes preuve de fermeture d’esprit…). En plus d’être servi par un scénario très intelligent (même si la fin semble peu crédible), La Lutte des classes bénéficie d’une interprétation excellente en particulier de la part du duo principal formé par la sublime Leïla Bekhti et l’étonnant Édouard Baer. Avec ce film, Michel Leclerc réussit donc un film dans la lignée du Nom des gens, c’est-à-dire un film politique généreux, intelligent et drôle.