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    La Lutte des Classes
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    301 critiques spectateurs

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    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2019
    C’est le grand retour de Michel Leclerc sur les écrans et il retrouve avec « La Lutte des Classes » ce qui avait fait le sel et la pertinence du « Nom des Gens », c'est-à-dire que sous des airs de comédie alerte, réussie, enthousiasmante parfois, se cache une vraie réflexion sur les convictions, sur les idées, sur ce qu’est devenue la société française aussi. Son film est très réussi dans sa forme car on sent que tout est très soigné, le rythme est soutenu, les dialogues sont très écrits, et la bande originale, sans être exceptionnelle, donne une couleur optimiste au film. Evidemment, je ne parle pas des morceaux du groupe de rock de Paul, son personnage principal, qui parodie un peu les Béruriers Noirs avec des textes outranciers quasiment éructés sur des guitares saturées. Michel Leclerc filme la banlieue comme on ne voit pas souvent, pas celle des Cités mais celles des petits pavillons, des écoles de quartiers de petite taille, la banlieue des marchés du samedi matin et des salles polyvalentes colorées. Il apporte aussi un soin particulier aux costumes, qui ici en disent toujours très long sur les gens qui les portent. Que ce soient des perfectos élimés, des tailleurs pantalons ou des hijabs, c’est par le vêtement d’abord que les personnalités s’affirment ici, comme si cela avait presque autant d’importance que les idées. Construit autour de trois rôles principaux, campés par Edouard Baer, Leïla Bekhti et le jeune Tom Levy, le film fait la part belle aux seconds rôles. Si Leïla Bekhti est parfaite en jeune avocate (véritable incarnation du mérite républicain), et si Tom Levy est très attachant en gamin turbulent, c’est Edouard Baer qui tient le haut du pavé. Batteur de rock, très ancré dans la gauche militante (visiblement c’est de famille, comme c’est souvent le cas), il ne veut rien renier de ses engagements, et se retrouve presque prisonnier de ses propres certitudes. Edouard Baer est formidable, et dans certaines scènes il est même plus que ça ! Je trouve ça bien qu’Edouard Bear flirte ainsi avec une certaine autodérision, en ce moquant gentiment de lui-même et de l’image qu’il renvoie parfois. Quant aux seconds rôles, qui sont nombreux et très bien croqués, ils sont tenus par Ramzy Bedia, Baya Kasmi, Claudia Tagbo ou encore Eye Haïdara et leur personnages mériteraient presque plus de lumière qu’il en ont, tellement ils semblent riches et pétris de contradictions eux aussi ! Le scénario est finalement bien plus complexe et riche que le pitch du film pourrait le laisser supposer. Le propos de « La Lutte des Classes » va bien au-delà de savoir si on peut continuer à être « de gauche » tout en scolarisant ses enfants chez les cathos. Evidemment, c’est le point de départ du film mais, en dépit parfois du manque de finesse de certaines scènes, le long-métrage en dit long sur la France d’aujourd’hui, une France de plus en plus communautariste, ou paradoxalement tout le monde est arc-bouté sur ses propres certitudes tout en marchant en permanence sur des œufs à propos de tout ! Quand je parlais du manque de finesse du scénario sur certains points, c’est le cas lorsqu’il rentre dans l’école. Ici, soit l’école est riche et catholique au point d’en être une caricature, soit l’école publique est dénuée de moyen au point aussi d’en être elle aussi une caricature. Et je ne parle pas du pédagogisme ridicule de l’institutrice, qui n’existe que des comédies du cinéma et dans les phantasmes des réactionnaires de tous poils. Quand le film parle de l’école, il tombe dans la caricature et c’est bien dommage car quand il parle du reste, il vise juste. Dans « La lutte des Classes », ce que je trouve très réussi, c’est que tous les personnages cristallisent toutes les ambigüités de l’époque, tous ont raison et tous se trompent, tous leur arguments font mouche même quand ils se contredisent, parce que la vérité est complexe, les arguments pour la démontrer le sont tout aussi. C’est une société qui n’a plus les repères binaires d’il y a 30 ans : la Gauche, la Droite, le Bien, le Mal, le laïc, le religieux, tous les repères sont brouillés, et il faut désormais vivre dans cette époque confuse, et fonder une famille, avoir des enfants, les élever, les scolariser, avoir des amis, côtoyer ses voisins, faire carrière, avoir un mode de vie plus ou moins en rapport avec nos convictions, c’est devenu difficile, et le film le montre parfaitement. Du coup, on peut passer l’éponge sur l’institutrice ridicule, le voisin juif orthodoxe qui construit des murs, la maman femme au foyer et donneuse de leçon et toutes ces petites choses un peu caricaturales. La fin du film et certes inattendue mais elle aussi un peu caricaturale. Le dénouement final, très politiquement correct pour le coup, est presque aussitôt désamorcée par Michel Leclerc, et j’aime bien cette fin douce-amère qui explique que si les choses semblent réglées en apparence, au fond elles ne le sont pas plus qu’avant ! « La Lutte des Classes » est une comédie intelligente, très bien écrite et qui permet à Edouard Baer de composer un personnage truculent, alors fermons les yeux sur les petites exagérations et sur les petites facilités du scénario, ne boudons pas le plaisir de ce moment de cinéma réussi.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2019
    La lutte des classes est un film social, et politique. La comédie est actuelle, moderne. Le sujet est sérieux mais il est traité d’une façon drôle, assez légère, tendre et attachant. Michel Leclerc aborde la question de l’éducation et des écoles à travers l’histoire de Sofia et Paul. Un couple qui décident de partir vivre en banlieue pour inscrire leur enfant dans le public. La première partie est mieux réussie. On regrette la deuxième partie du film avec une série de clichés ou encore la morale (qui semblent assumés). Mais l’ensemble reste sympathique

    Sofia et Paul sont incarnés par Leïla Bekhti et Edouard Baer impeccables .Ils ont l’air de s’amuser autant que le spectateur.

    Sincère et drôle, la comédie est portée avec talent par Leïla Bekhti et Edouard Baer
    Eponaa
    Eponaa

    212 abonnés 1 142 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2019
    Caustique et juste , ce film a de quoi faire réfléchir. Édouard Baer est parfait dan son rôle de gauchiste figé dans l'adolescence. Beaucoup de justes remarques sur la scolarité. .. Le tout émaillé de moments drôles même si parfois on rit jaune.
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2019
    La lutte des classes est un concept politique théorisé par Karl Marx, mais c'est aussi le titre d'un film français sorti en 2019. Il lorgne vers la comédie mais son propos est en réalité très sérieux au sujet du fameux "vivre ensemble" dans ce pays. On doit ce long métrage au réalisateur Michel Leclerc qui avait fait le remarqué Le Nom des Gens en 2010. 

    On y suit les aventures d'une famille parisienne qui décide de vendre son petit appartement pour un pavillon en Banlieue à Bagnolet, afin d'avoir plus d'espace pour les enfants qui viennent agrandir cette famille. Mais le choix de Bagnolet n'est pas anodin, il s'agit de la ville de naissance Sofia, incarnée par une excellente Leila Bekhti. En plus d'être sa ville de revenir dans sa ville de naissance, elle emménage dans la maison de ses rêves, un pavillon qu'elle pouvait voir de la chambre son son HLM lorsqu'elle était enfant. Son compagnon Paul, incarné par un Edouard Bear qui n'a besoin de fournir aucun effort pour dépeindre un gauchiste convaincant, souscrit totalement à ce projet. Oui, à ce stade, inutile de préciser que tout ce beau monde est de gauche, tolérant, multi culturaliste, bobo, mange bio et j'en passe !

    Mais une fois confronté à la vie en banlieue, toutes ces convictions de gauche vont peu à peu vaciller. Mais par l'acte même d'opérer une plus-value sur la vente de l'appartement parisien, le pêcher originel était déjà commis. Par la suite, notre couple sera de plus en plus testé, notamment sur la scolarisation du petit dernier. L'école élémentaire publique du quartier semblant toute indiquée pour notre couple. Pourtant, au fil du temps, l'évidence ne va cesser d'être contestée par la réalité. Les tensions et incompréhensions sont inévitables dans cette école républicaine laïque mais pas tout à fait imperméable au fait religieux. Surtout avec une maîtresse apeurée qui ne cesse de s'exprimer avec un jargon inintelligible tout droit sorti des directives du ministère de l'éducation nationale (hilarante Baya Kasmi). Les différences culturelles entre les enfants de différentes origines sont aussi parfois sources de problématiques. La violence enfin, ne tarde pas à effrayer quelque uns de nos bobos bien pensants qui ne tardent pas à envoyer leur marmot dans le privé ! Sacrilège, pourtant ils votent à gauche, mangent bio et cultivent des légumes dans un jardin partagé. Ce que pointe ce film, c'est une certaine hypocrisie d'une gauche hors sol qui prétend défendre les plus faibles, les opprimés. Mais qui, une fois confrontée à tout cela dans le quotidien, prend ses jambes à son cou pour fuir. 

    Mais cette dénonciation se fait sans méchanceté et avec beaucoup de pertinence. D'une part, en montrant que non, il n'y a pas de territoire perdu dans la République, et que lorsqu'on y met du sien, on peut parvenir à coexister avec des personnes différentes. Ainsi, le rôle du directeur de l'école interprété par un fabuleux Ramzy Bédia est une bouffée d'oxygène permanente à chacune de ses scènes.  

    Dans ce contexte très naturaliste, on force à peine les traits. Et pourtant, la démarche cinématographique n'est pas oubliée dans la construction des plans et surtout dans l'écriture du scénario, des rebondissements et des dialogues. De sorte que, s'il y a une morale dans ce film, c'est que tant que nous pourrons dialoguer, nous pourrons résoudre les problèmes. Une sorte de Deus ex machina montre quant à lui ce qui menace réellement le pacte républicain, le manque de moyens dans le service public. Et dans une inspiration malicieuse, un objet qui crée parfois des tensions va s'avérer être un instrument permettant un véritable sauvetage. 

    La lutte des classes est un film intelligent, drôle qui donne à réfléchir et qui parle mieux d'une certaine France que bon nombre de personnes qui ont leurs ronds de serviette dans les médias.
    maatkare
    maatkare

    78 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2019
    une comédie très enlevée et qui aborde le sujet sous beaucoup d'aspects. un petit bémol pour quelques seconds rôles que l'on aurait souhaité plus développé (Sébastien Chassagne est totalement sous-employé, par exemple) et une fin un peu trop convenue.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2023
    Beaucoup de thèmes forts abordés dans cette comédie : la banlieue, la mixité sociale, le racisme, la tolérance, l’intégration, le rejet… tous dans un joyeux brouhaha qui manque parfois de profondeur mais qui au final dresse un panorama précis et réel de la France du XXIème siècle. E.excelle dans son rôle anarchiste qui se cherche.
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2020
    Une thématique éculée (la diversité sociale à la française) ne pouvait aboutir qu'à un scénario d'une confondante banalité. Les clichés tant de fois vus et revus s'enchaînent avec dextérité, pour une soupe de bons sentiments moralisateurs.
    Reste un jeu d'acteurs honnête...
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Comédie menée avec humour et malice sur des sujets qui grattent beaucoup dans notree société malade : l’école laïque, la mixité, le communautarisme, l’attitude bobo. Tout le monde en prend pour son grade, mais sans moralisme, jugement péremptoire ni envolée gauchisante ou droitière. L’auteur montre des situations du quotidien avec ses difficultés à les gérer, à réaliser ses convictions, mais tout reste très drôle et très malin.
    D’excellents acteurs avec un couple vedette très réussi, un bon rythme qui ne faiblit pas. Une très bonne comédie sociale.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2024
    Belle critique des bobos gauchistes, dont les principes sont ici mis à rude épreuve. Edouard Baer semble peu se forcer pour incarner Paul, anarchiste, ne croyant en rien si ce n'est en son désir de faire tomber le système. Sauf que voilà, quand l'avenir de son propre enfant est concerné, c'est une autre histoire, et le système a soudain à ses yeux certains atouts que son passé de batteur de groupe punk dérange. Ledit gamin est tout à fait insupportable, mal élevé car laissé dans un flou total alors que ses camarades sont cadrés dans une religion imposante. Leïla Bekhti (Sofia) est dans la caricature de la beurrette de deuxième génération souhaitant s'émanciper de son histoire, et que ledit système favorise du fait de la discrimination positive. Baya Kasmi incarne avec délice une prof de collège désemparée par les directives absurdes de l'Éducation Nationale, pour qui un stylo est devenu un outil scripteur. Plus personne ne comprend la malheureuse, à commencer par ses élèves. Tout ce beau monde se mélange avec beaucoup de grumeaux, l'école privée catholique s'avère plus tolérante que l'école publique, les blancs deviennent minoritaires, les antisystèmes deviennent les riches à mépriser, les engagés dans des associations bio deviennent plus rigides que le système qu'ils combattent. Une belle comédie humaine, contemporaine, de banlieue.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    au début, ce film ne me disait pas vraiment peur que ce soit trop cliché et bobo, mais après 3 semaines de sortie en salle j'ai quand même sauté le pas. et franchement pas déçu du tout. un petit film qui peut en faire un grand sur le plan humain et social si on comprends bien le sens du film. donc, un petit budget avec un sujet sensible, réel et d'actualité dans le monde d'aujourd'hui qui est intéressant, instructif et bien construit avec des moments très drôles et parfois des passages plus graves, puis les acteurs sont tous parfaits dans chacun de leur rôle avec un "edouard baer" et leila beikti" au top de leur forme qui forme un couple uni et solidaire sur la difficultés de la lutte des classes sociales. le seul petit hic fût les petites longueurs dans les dizaines dernières minutes. donc, aucun regret d'avoir sauté le pas en salle obscure.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2019
    Sofia et Paul vivent à Bagnolet dans un quartier à forte mixité sociale. Par idéologie, ils inscrivent leur fils à l'école publique contre l'avis de leur entourage.

    Un film qui se veut à la fois drôle et militant et qui échoue des deux côtés. Le film enchaine les scènes comme un catalogue du vivre en mixité et tombe sans cesse dans la caricature. Le scénario du plus haut ridicule en devient gênant.

    sanscrierart.com
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2019
    Voilà une comédie rondement menée. Filmée avec les pieds, Michel Leclerc après le très inégal "Monsieur Sim" sauvé par la présence de Jean-Pierre Bacri, nous concocte une plongée dans la laide banlieue, en suivant une famille de classe moyenne qui y reste volontairement pour des raisons idéologiques. Le père a des principes bien ancrés.

    Le couple se démène dans la "mixité" sociale avec leur fils de 9 ans. Malgré la volonté de vivre ensemble, les différences culturelles réelles ou fantasmées biaisent les contacts. Les enfants entre eux ne prennent pas de gants et répètent sans filtre ce qu'on leur enseigne à la maison. On sent bien tout de même que le verni craquelle. Les mômes retrouvent rapidement leur innocence et leurs jeux sans discrimination. Les parents eux balancent entre l'envie de s'accrocher et la peur de voir leur enfant décrocher.

    Le quotidien est finement observé. L'humanité et la solidarité sortent vainqueurs. Malgré le manque d'argent et des infrastructures dignes de la Pologne sous le rideau de fer, l'énergie positive déplace les montagnes.

    L'intrigue et la tension dramatique tiennent la route jusqu'à la dernière minute. Le travail d'écriture a été inspiré et soigné.

    Le film est frais, léger et chaleureux, les dialogues percutent et les acteurs crèvent l'écran. Mention spéciale à Ramzi en principal survolté.

    Une comédie française tournée sans prétention mais qui rehausse l'estime pour le genre.
    surfnblue
    surfnblue

    63 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2021
    beikti est top, baer aussi. film ode au multicuralisme plus que la lutte des classes puisqu'il n'y en a qu'une vraiment. plein de clichés. ca se regarde. c'est à gauche toute, improbable et sans intérêt ni message.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2023
    Sofia (Leïla Bekhti) et Paul (Edouard Baer) ont mis leur fils Corentin dans une école publique située dans leur quartier. Peu à peu tous les amis de Corentin quittent cette école pour aller dans un établissement privé, et Corentin a du mal à s’intégrer dans sa classe. Hors de question pour Sofia et Paul de le mettre dans le privé, qui va à l’encontre de leurs principes et de leurs valeurs républicaines de laïcité et de mixité sociale.
    Les personnages sont dans la caricature, en particulier celui d’Edouard Baer (anarchiste très à gauche), ce qui sert l’aspect comique du film, tout comme les nombreuses situations improbables (en tête la scène de fin dans l’école, qui va un peu trop loin d’ailleurs). Le film questionne aussi certains aspects de la société, certaines réflexions sont assez intéressantes. Le film n’est pas désagréable, il est parfois amusant, parfois intéressant, mais il n’est pas non plus mémorable.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2021
    un film finalement assez agréable à regarder, malgré un début tonitruant qui donne envie de le fuir, avec cette scène où le gaucho-anar négocie le prix de vente de son appartement à la baisse avec l'agence immobilière car il est par principe contre la spéculation immobilière. La suite est plus nuancée, même si souvent caricaturale où 'enchainent les scénettes mettant en évidence la difficulté d'être toujours en ligne avec son idéal. Le fil conducteur est celui d'une l'école primaire de Bagnolet où notre couple arabo-français, qui est aussi avocate-batteur se heurte à al dure réalité de la mixité sociale dans un milieu à dominante immigrés, avec d'une part le souci du bien être de leur fils, la famille étant tiraillée entre l'école publique médiocre ( enseignante caricaturale, directeur efficace et peu orthodoxe) et l'école publique de Paris (avec des ruses qui s'éventent pour y accéder) ou l'école Privée où tous leurs amis ont placés leur rejetons.
    Le réalisateur est finalement tendre avec ses personnages bourgeois ou immigrés qu'il croque avec tendresse tout en dénonçant les excès de leurs idéologies ou cultures top formatées et peu ouverte
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