Sofia et Paul emménagent dans une petite maison de banlieue. Elle, brillante avocate d'origine maghrébine, a grandi dans une cité proche. Lui, batteur punk‑rock et anar dans l'âme, cultive un manque d'ambition qui force le respect ! Comme tous les parents, ils veulent le meilleur pour leur fils Corentin, élève a? Jean Jaurès, l'école primaire
Une comédie intelligente et humaniste, remarquablement écrite et transcendant son sujet dans l’air du temps. Michel Leclerc est aussi inspiré qu’avec « Le Nom des gens ».
Comment trouver sa place, savoir qui je suis ? Voilà un exemple de questions que se posent les protagonistes dans le nouveau film très personnel de Michel Leclerc et de Baya Kasmi. Dans la lignée de « Télé gaucho » et « Le non des gens ». Assez bien écrit dans l’ensemble, savoureux par son drôle de couple que forment Edouard Bear et Leila Bekhti, ce qui rend ce film bien sympathique. Ici le fusil de Tchekhov, se fait remplacer par le voile. Cependant, dommage que le scénario, s’effondre sur la fin. On solidifie les fenêtres sans prendre conscience d’en faire de même pour la fin d’un récit qui s’essouffle de faciliter.
On fait le plein d'émotion entre ce père qui veut toujours bien faire, la mère réaliste, leur couple idéaliste, les enfants beaux et cruels comme des enfants et l'école qui ressemble et rassemble comme... une école ! On rit beaucoup, devant tous ces gens débordés, On grince devant bien des débordements, Et si la fin avait été un poil plus fine, le bonheur d'être allé voir ce film qui dérange et rassure eût été total.
Le sujet du film est totalement dans l'ère du temps, ce qui le rend donc très parlant et sincère. Cette sincérité est mis en valeur par les dialogues intelligents, les situations à la fois un peu excessive mais pourtant pas loin de la réalité. On ose dire dans ce film des choses que l'on pense parfois tout bas, mais sans provoquer, choquer, toujours avec finesse, sensibilité et une dose d'humour. Edouard Baer et Leila Bekthi font un couple charmant, si proche et si loin à la fois, et le jeune acteur qui campe Corentin est très bon. Mais alors quelle horreur cette fin qu'on nous propose...Du bâclée, du n'importe quoi, et malheureusement cela gâche totalement le plaisir des 1h30 précédentes.
J'adhère totalement au message véhiculé par le film, du coup j'ai énormément apprécié ce récit. Je me suis bien mise à la place des protagonistes principaux (les parents). Merci au réalisateur pour ce film bienfaisant, de très bonne qualité scénaristique, qui est à la fois amusant, sérieux et qui pose les bonnes questions.
deux étoiles pour les acteurs ..pour les dialogues... mais pas plus..car au final le film est ennuyeux,plat et trop long...histoire bancale qui tourne à la farce grotesque....
Je ne sais toujours pas où classer ce film. Franchement une comédie ou franchement une critique psychosociologique de notre société. Autant le film Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu a misé sur la franche comédie sur fond de critique du racisme, autant celui là m'échappe. Ce qui me donne un film un peu fade, plat. Quelques dialogues sont bien sentis mais c'est à peu près tout. Il y avait certainement de quoi faire mais à trop vouloir faire, on passe peut être à côté des spectateurs.
Le film ne tient pas ses promesses. Seuls les acteurs compensent certaines faiblesses. La réalisation et le scénario caricatural empêchent de se laisser emporter. Le Nom des Gens était beaucoup plus réussi. Dommage car le thème de la ségrégation sociale aurait pu donner un résultat plus favorable.
C’est une bonne idée de départ mais le film s’enlise un peu au fur et à mesure avec parfois des moments assez génants. Le film livre bien sûr un message de tolérance qui est parfaitement indispensable mais de façon maladroite et avec de trop grosses ficelles.
Le couple avec enfant incarné à l'écran par Leila Bekhti et Edouard Baer fonctionne parfaitement. Certes, la personnalité et le caractère des personnages qu'ils incarnent ne leur ont certainement pas demandé des trésors d'efforts. Il n'empêche qu'ils sont très vrais et crédibles dans leur interprétation. En revanche, ça se gâte avec le gamin et Ramzi.. dont j'ai trouvé le jeu assez peu dégrossi. Et on finit par plonger dans la caricature avec l'institutrice et le grand n'importe quoi avec Zineb Triki (que vous avez vu incarner Nadia El Mansour dans le bureau des légendes) en intégriste à pois rouges varappeuse sur le plat ( le trucage, nécessaire évidemment, et vieux comme le monde est bien visible hélas) dans une scène complètement foutraque qui montre un laisser-aller final en guise de signature!
Un jeune couple néo-bobo -elle jolie beurette avocate, lui batteur punk-rock vieillissant- cherche à tracer leur voie en dehors des schémas bourgeois préétablis. Ils choisissent donc de vivre en banlieue, mais se heurtent aux limites de la mixité sociale et aux inconvénients de la carte scolaire…
Le sujet -le cassage des codes- est intéressant ; s’il n’est pas nouveau, il évolue avec le temps et mérite sans doute de nouveaux récits. Au lieu de ça, on a l’impression de relire un tome (le 5 je crois) de Tranche de vie de Lauzier (1986 !!!).
Mais surtout, le personnage du père, un peu surjoué par Edouard Baer, est un abîme d’inintelligence, qui cache et gâche tout le reste, absorbant tout ce qui pourrait tirer le film vers le haut.
Leïla Bekhti, la mère, Tom Levy -le gamin du jeune couple- sont néanmoins excellents…