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    La Lutte des Classes
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    brianpatrick
    brianpatrick

    85 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    C’est un film sur la classe moyenne qui habite dans la banlieue parisienne. Une classe moyenne interprétée pars des bobos parisiens. Le pseudo punk Edouard Bear, ou le punk du 17ème arrondissement. Il y a aussi Leila Bekhti, toute sa famille est membre du FLN, elle va gueuler à république avec les antis français, pis elle tourne sur la classe moyenne française. Quel casting. Un casting de rêve. Quant on voit l’état du film, on na juste envie de changer de chaine.
    Craoux
    Craoux

    33 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Le titre du film n'est pas raccord avec le propos. Ce n'est pas le thème de la "lutte des classes", ni au 1er ni au Xème degré, qui aura inspiré le réalisateur de ce nanar. Non. C'est le racisme ordinaire, insidieux. Qui conduit les familles "bien" (blanches !) à sortir leurs mômes de l'école publique pour les inscrire dans les écoles privées. Et sur cette trame, il s'est facilité la tâche en enfilant perles convenues et/ou clichés bien caricaturaux pour broder sa petite musique poussive et franchement pas drôle (comment croire au personnage de pseudo rebelle de Baër ? .. et d'ailleurs, y croyait-il ce bon Edouard ?) autour de la question de la non-acceptation de l'autre, celui ou celle qui n'est pas franchement "blanc", quand bien même il est français mais qui, à l'évidence (et sa peau en témoigne) n'est pas de souche pure gauloise. Et quelle fin grotesque (qui n'entâche pas la prestation d'ensemble du sympathique Ramzi) ! Allez, je mets 2 pour Leïla (que je trouve décidément très fine actrice ... et superbe).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2021
    Michel Leclerc ne cesse de nous resservir les mêmes situations et les mêmes gags. Le scénario et la morale sont neuneus au possible. Les deux acteurs principaux ne cessent de montrer leurs limites. Et l ensemble est filmé comme un vulgaire téléfilm. Bref un grand moment de nullité que vous pouvez vous éviter simplement en regardant ailleurs.
    pitch22
    pitch22

    170 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2019
    J'ai bien aimé. Certes y a des lourdeurs et de multiples clichés sans parler des caricatures désolantes ou cyniques spoiler: (le juif parano, la prof hypersensible paniquée, le proviseur givré, les graines de petites frappes, la musulmane bornée, l'islamiste gymnaste)
    . La trame de fond consiste à montrer comment, en prenant l'exemple d'une ville en périphérie de Paris, une défiance des familles "blanches simili-bourges" à l'égard d'un univers "melting-pot à éléments perturbateurs" (ou de sa vision péjorative et déformante par rapport à la réalité) peut engendrer une crise de conscience à l'égard de l'école publique chez ceux qui la défendent. L'histoire vise par là à mettre en avant le côté grotesque ou absurde de cette crainte. Pour suivre la démonstration, le scénario fonce dans la caricature, dans un but humoristique. Quelques surprises et situations tordantes relèvent un ensemble assez faible. A trop vouloir montrer que ceux que l'on craint ne sont pas méchants et que cela repose sur une mauvaise interprétation, paradoxalement on n'échappe pas à cet esprit de stigmatisation et d'idéologie citoyenne. Reste un moment agréable si l'on ne s'en tient qu'au divertissement en lui-même, entre légèreté et lourdeur spoiler: , comme le mur à la fin qui s'abat
    .
    miouze
    miouze

    57 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2019
    "La positive lutte des classes" , ou comment la lutte des classes commence à l'école, finit dans les foyers en passant par les jardins solidaires ! Film très bien mené, tantôt drôle (très drôle) et léger, tantôt grave et soucieux mais toujours sans dramaturgie. Casting juste parfait. Un excellent moment, un "Ouais-c'est-vrai ' Film"
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Cette manière qu’a Michel Leclerc de rassembler des clichés qui n’en sont finalement pas, des êtres dont le vêtement et la couleur de peau suffisent un temps à fonder préjugés et jugements, pour, dans l’altercation de leur caractère propre – un peu comme dans une comédie de Molière –, extraire l’essence même de la mixité sociale, fait de La Lutte des classes une œuvre en tout point aboutie. Car le film interroge beaucoup et a l’intelligence de ne pas répondre. Ou alors, de répondre en recourant à des artifices, des déguisements et des masques comme les enfants et leurs enseignants se déguisent pour la fête de fin d’année. Les baisers de Sofia marqués par une trace de rouge à lèvres rassemblent les confessions : le politique – relatif à la vie de la cité – est pensé par le prisme de ressorts, quant à eux, strictement comiques (ou dramatiques). Ce faisant, le réalisateur atteste une véritable foi en la diversité humaine, conclut son film sur une scène de carnaval rappelant, il y a peu, le Coincoin de Bruno Dumont. Et le farcesque n’est d’ailleurs pas en reste : l’humour diffuse l’ensemble du long-métrage une légèreté d’esprit et de ton qui permet aux stéréotypes de se dissoudre aussi vite qu’ils sont mis en scène. Édouard Baer en batteur punk d’extrême gauche est délicieux de drôlerie et de tendresse mêlées, Leila Bekhti en avocate incarne la réussite professionnelle, grâce aux études supérieures, des milieux modestes, et le jeune Tom Lévy représente aussi bien le nœud dramatique que l’espoir placé dans l’École républicaine et ses valeurs. Car si le film se déguise, il ne triche pas : une impression de véracité se dégage de chacune des séquences, et la façon qu’il a de résoudre les conflits a ce quelque chose d’atypique qui témoigne de la justesse de son regard. Une belle séquence onirique offre au film l’occasion de développer l’autre thème du long-métrage, autre mais pourtant au centre de tout : la peur que suscite la solitude, prolongement terrible de la ségrégation sociale et ethnique. Dès lors, La Lutte des classes affirme d’emblée sa croyance dans le conflit comme seul vrai moyen de remédier à l’isolement et donc à la haine, le conflit qui seul peut déboucher sur une prise en compte des limites à ne pas franchir, et donc sur un apprentissage pour chacun des partis. Parce qu’il plaide contre la surveillance paranoïaque et défend l’ouverture et la circulation des êtres au sein d’un espace multiculturel mais français, le film transmet un acte de foi en l’enfant et en sa capacité à faire prendre conscience aux adultes de leur aveuglement dogmatique. Une très bonne comédie, un film intelligent et de grande qualité.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Sitôt a-t-on vu « La lutte des classes » qu’il est quand-même bien difficile de ne pas s’insurger face à cet état de fait.
    La situation en France est inquiétante. Le niveau global est désespérément bas. Et comme d’habitude on s’efforce de cacher la misère derrière quelques effets d’esbroufe.
    Pas étonnant du coup que de plus en plus de gens aillent voir ailleurs…
    Ah ça oui… Au moins ce film a-t-il ce mérite de nous rappeler cet état inquiétant…
    …Celui de la comédie française.

    Non mais qu’on regarde juste cette intro quoi…
    Rien que sur la forme, ça pue le téléfilm tellement c’est plat.
    Et avec cette musique qui – par-dessus le marché – s’inscrit dans la droite lignée de ces mêmes comédies insignifiantes des années 80, on en vient à presque toucher le fond.
    Rien qu’à constater ce seul aspect-là moi j’ai envie de bader.
    Le film vient à peine de commencer que déjà il ne reste plus que le scénario et les acteurs pour le sauver du naufrage.
    Et bien évidemment, sur ce point-là aussi, le niveau est quand-même globalement assez consternant.

    Le pire c’est que si ce constat m’attriste c’est parce qu’il y avait clairement moyen que tout ça prenne malgré tout belle tournure.
    De Michel Leclerc je n’avais vu que « Le nom des gens » que j’avais plutôt bien apprécié – je l’avais notamment trouvé osé, tendre et généreux malgré les maladresses – de même que j’étais plutôt confiant dans la solidité du duo Baer – Bekhti pour incarner le couple au cœur de cette intrigue. (…Et pour le coup, à raison.)
    D’ailleurs tout n’est pas à jeter dans ce film. Loin de là.
    Ici aussi je pourrais louer une certaine audace ainsi qu’une réelle générosité de la part de Michel Leclerc et Baya Kasmi, mais tout est malmené par une lourdeur désespérante de l’écriture.

    En fait le souci que j’ai avec ce film, c’est que je n’arrive pas à le voir autrement que comme un gigantesque artifice.
    Tout fait faux tellement c’est forcé.
    Le film a des allures de petit théâtre de l’école où chaque chose est amenée bien balourdement pour qu’on puisse bien voir l’intention, la signification, l’enjeu.
    Ça va des dialogues qui ne cessent d’exposer littéralement les pensées et les situations des gens, au catalogue de minorités qu’on se doit d’afficher ostensiblement pour bien insister sur l’image qu’on veut donner de la société française.
    C’est tellement appuyé que ça en devient totalement contreproductif, surtout qu’on sent bien que le film marche en permanence sur des œufs.

    Alors après, au crédit des deux auteurs, je ne pourrais pas retirer à cette « Lutte des classes » d’oser y aller.
    Le film s’attaque quand-même à un sujet sensible qui permet par effet domino d’en toucher tout un paquet d’autres. Et sur ce point, quand on fait la liste, on se rend compte que rien n’a vraiment été laissé de côté.
    Mécaniques de gentrification et de ghettoïsation, pratiques de contournement, effets d’entrainement, fragmentation sociale, tensions identitaires, tentations de l’entre-soi, carences et dépassement des services publics : tout y est…
    Mais le problème c’est que sitôt le film met-il le pied dans un sujet que tout aussitôt une batterie de précautions et d’opérations de désamorçage est déployée, si bien qu’on a l’impression que le scénario passe son temps à essayer d’éteindre l’incendie qu’il n’a pourtant même pas encore pris la peine d’allumer.
    L’effet comique en est dès lors la première victime puisque ces opérations de désamorçage permanent désamorcent aussi et surtout l’humour qui va avec.

    Or c’est dommage parce que parfois l’idée est là mais la frilosité de l’écriture et de la mise-en-scène flingue tout sur son passage.

    spoiler: Pour moi l’exemple le plus flagrant concerne ce moment où Sofia vient voir Dounia au sujet de ce que Rayane passe son temps à dire à Corentin par rapport à l’enfer. On voit Sofia faire preuve de toutes les précautions nécessaires pour éviter de fâcher Dounia, lui demandant poliment d’aller en discuter avec son fils afin de régler l’affaire. Dounia est là, à écouter poliment, en souriant, sereine… Et c’est là qu’elle aurait dû claquer de manière super posée : « en même temps c’est vrai ce que dit mon fils. Il va aller en enfer. » Sauf que non, ce n’est pas ce qui se passe. Au lieu de ça on tergiverse, on tournicote, on veut vraiment montrer que Dounia est presque désolée de ce qu’elle pense parce-qu’il-ne-faudrait-surtout-pas-qu’on-la-fasse-passer-pour-une-intégriste, si bien que quand la vanne tombe, elle tombe TROP TARD. Moi face à ce genre de loupé j’ai envie de dire que – de deux choses l’une – soit tu assumes ta vanne et dans ce cas tu la fais bien, soit tu ne l’assumes pas et dans ce cas-là tu ne l’as fait pas !


    Et à force de louvoyer d’un côté et de chercher à détourner l’attention de l’autre avec des gags un peu potaches comme l’instit qui jargonne à l’excès et le directeur qui est un gros blaireau, cette « Lutte des classes » se dilue en une sorte de dissertation lourdasse qui ne laisse que peu de place aux choses qui parviennent à faire illusion…

    Parce qu’il y a quand-même quelques trucs qui marchent dans ce film.

    spoiler: Je pense notamment à ces quelques scènes qui savent dire des choses sans pour autant parler, comme par exemple cette opposition entre Paul qui conduit son gosse à l’école à pied tandis que tous les autres gamins du quartier se retrouvent à devoir être acheminés en voiture parce qu’ils sont scolarisés ailleurs. L’image pour le coup est ici, je trouve, assez saisissante et parlante. Idem j’aime assez bien tous les moments où Paul s’efforce de contourner sa propre logique – même si c’est souvent sur des exemples assez peu crédibles – et surtout j’ai aimé ce moment où il finit par craquer face à la directrice de l’école Turgot, au point de devenir soudainement juste. Pour moi, c’est l’un des rares moments où le film tape dans le mille.


    Et puis de même, je ne peux pas retirer à cette « Lutte des classes » le fait que – malgré le fait qu’elle soit en démonstration permanente – elle pose souvent plus de questions qu’elle n’impose des réponses.
    En cela le film évite le simple réquisitoire moralisateur (même si parfois il le frôle franchement) et c’est même d’ailleurs dommage qu’il n’ait pas davantage assumé cette position.
    Car là où certains pourraient reprocher à ce film de ne pas savoir prendre position, moi au contraire j’aurais plutôt tendance à blâmer le fait qu’il n’ait pas su assumer jusqu’au bout une vraie posture de comédie.

    Parce que c’est quoi une comédie ?
    Une comédie ça reste avant tout un portrait de personne ou de société qu’on désamorce par le rire, et seulement par le rire.
    Et sitôt tourne-t-on tout à l’absurde et sans tabou qu’on n’a plus à se poser la question de savoir ce qu’on s’autorise ou pas.
    Si tout le monde en prend pour son grade, sur le même ton, et dans le même état d’esprit, ça reste encore le meilleur moyen de ne fâcher personne et surtout de décontracter tout le monde.

    En fait le problème du duo Leclerc / Kasmi, c’est qu’il est à l’image du couple Paul / Sofia.
    C’est un couple de bobos qui a son petit paquet de postures moralisantes mais qu'il ne parvient pas toujours à appliquer au quotidien… Alors du coup ils font sans vraiment faire, ils tergiversent, ils n’assument pas…
    Et si ce genre de couple peut effectivement faire un très bon sujet de comédie, force m’est de constater qu’il peine davantage à s’en faire de bons auteurs…

    Comme quoi, à l’école comme en comédie, la moraline est piètre inspiratrice.
    En espérant qu’à l’avenir, les élèves Leclerc et Kasmi sauront réviser leur classique afin d’enfin faire remonter le niveau général de la classe…
    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2019
    une comédie drôle sur des sujets sensibles.
    à Bagnolet les enfants quittent un à un l'école publique
    pour aller dans le privé et ce couple mixte avec la magnifique Leïla Bekhti va tout
    faire pour que leur fils reste dans le public.
    le courant passe et les acteurs sont formidables, on rit pas mal.
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Avec un tel casting et un pitch plus que séduisant, le réalisateur Michel Leclerc, qu’on suivait avec attention depuis ses précédentes demi-réussites, a réussi à se planter dans les grandes largeurs. Ce film souffre de facilités dans le scénario, de dialogues assez peu travaillés - mises à part, il est vrai, quelques jolies réparties -, d’une interprétation trop relâchée (qui a choisi l’enfant?) hormis Édouard Baer et Leila Bekhti qui sauvent les meubles. Le thème de la fidélité à ses origines et à quelques valeurs auxquelles on voudrait se tenir toute sa vie et que l’on souhaiterait transmettre à ses enfants est plutôt une bonne idée cinématographique et une nouvelle occasion de décrire le milieu bobo, ici de l’est parisien. Mais on aurait aimé un peu moins de dilettantisme et plus de travail sur les personnages, en dehors des clichés dont regorge le film. Le film sur la gentrification des quartiers populaires et l’évolution sociologique des néo-bourgeois au tournant du siècle reste à faire.
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2019
    Excellente comédie sociale avec des scènes savoureuses et de bons dialogues.
    Je m'attendais à plus percutant mais c'est quand même très bien.
    Ce film m'a beaucoup plu.
    GIJoe
    GIJoe

    107 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2022
    Absolument nullissime. Répliques caricaturales de gauchos, jeux d'acteurs lamentables. Rien à garder !
    tesquila57
    tesquila57

    22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2020
    J'ai commencé à regarder le film et au bout d'une heure j'ai tout simplement stopper ce film médiocre et grotesque à éviter à tout prix un beau nav à la francaise
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2019
    Elle, Sofia, est une avocate d'origine maghrébine qui a passé sa jeunesse à Bagnolet. Lui, Paul, son compagnon, est batteur dans un groupe de rock punk qui connut son heure de gloire plusieurs années auparavant. Aujourd'hui, il est plutôt homme au foyer. Sofia et Paul forment un couple qui a des principes, qui a des valeurs. Paul, surtout ! Des principes tout à fait honorables : laïcité, une mise en avant de la mixité sociale, l'utilisation de produits biologiques, etc. Des valeurs qui, toutefois, peuvent vous mettre en porte-à-faux lorsque vous déménagez depuis Paris vers Bagnolet, que vos amis oublient leurs principes en retirant leurs enfants de l'école publique pour les mettre dans une école privée, que Corentin, votre fils de 8 ans, se retrouve rejeté par ses condisciples car le seul à être ... différent et en arrive à vouloir devenir musulman ou catholique car ses copains lui affirment que s'il ne croit pas en dieu, il ira en enfer. D'une certaine façon, on retrouve le Michel Leclerc de "Le nom des gens" et de "Télé Gaucho", ce réalisateur de gauche qui aborde des sujets sérieux sous l'angle de la comédie, qui adore se moquer gentiment de certains travers de sa famille politique. D'une certaine façon seulement, car il y a quand même beaucoup trop de clichés dans "La lutte des classes" et on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine gêne à la vision de ce film : par exemple, lorsqu'on se retrouve face à des comportements que l'on juge répréhensibles par rapport aux valeurs républicaines et laïques, il peut s'avérer difficile de choisir entre ses principes de tolérance, d'acceptation de l'autre et son rejet de tels comportements. Eh bien, le réalisateur, ménageant la chèvre et le chou, joue là-dessus d'une façon qui arrive à mettre mal à l'aise. Et puis, dans un film dont on pourrait penser qu'il milite en faveur de l'école publique, école de la mixité sociale, la seule école vraiment libre, pourquoi avoir fait du directeur et de l'institutrice un duo, certes très comique, mais, surtout, totalement incompétent ?
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    779 abonnés 1 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    "La lutte des classes" nous propose de partager le quotidien d'un couple assez atypique : Sofia est une grande avocate d'origine algérienne, Paul est batteur professionnel dans un groupe de punk rock.
    Ils tentent d'élever leur fils de 10 ans tiraillés entre les volontés d'intégration de la maman et le côté plutôt anarchiste du papa.
    Cette comédie dramatique va donc balayer à peu près tous les thèmes sociétaux épineux du moment : racisme, religion, intégration, communautarisme, éducation...
    Les deux comédiens sont à la hauteur (Leïla Bekhti et Edouard Baer) mais à part un ou deux sourires, le film est plutôt brouillon et bourré de clichés maladroits dispersés dans un scénario un peu décousu, sans vrai fil conducteur.
    Bref, cela se regarde comme un téléfilm moyen sans grande ambition, vraiment pas terrible.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Ce film aurait pu être tourné il y a une dizaine d’années. Outre le fait qu’il date, il est plein de bons sentiments mal ajustés. Autour de la mixité sociale, de l’intégration et du respect, Michel Leclerc entasse dans un fourre-tout une somme considérable de clichés qui se retournent contre les intentions premières et louables de son auteur. Opposer systématiquement réactionnaires et bourgeois-bohèmes, riches et pauvres, noirs et blancs, en vient à rendre prévisible chaque nouvelle scène dans une vision caricature d’une société ici campée autour d’un quartier de banlieue de Bagnolet. Il n’est qu’un décor pour un discours brouillé par trop d’antagonismes. Tout s’oppose à tout et les comédiens au taquet, bien sympathiques, n’arrivent pas à surfer sur cette fantaisie qui se voudrait sérieuse. Le ton n’y est pas.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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