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    La Lutte des Classes
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    301 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Près de 10 ans après le génial Le nom des gens, et après deux longs-métrages moins réussis (Télé gaucho, La vie très privée de Monsieur Sim), le duo Michel Leclerc et Baya Kasmi nous revient plus en forme que jamais avec cette jouissive Lutte des classes. Très bien écrite, enchaînant les séquences drôlissimes, cette comédie prend la température de la société française en abordant de front l’ensemble des sujets sensibles actuels avec finesse et intelligence : la mixité, le retour du religieux, la fin des grandes utopies, le vivre-ensemble, la parentalité,... Remarquable de bout à bout, ce film qui nous offre de nombreux fous rires s’appuie en outre sur des acteurs magistraux, le duo Leila Bekhti/Édouard Baer en tête, dans la peau d’un couple improbable sur la papier, mais dont on suit les péripéties en banlieue parisienne avec un plaisir de chaque instant.
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Le film est un peu bancal parfois, mais les situations sont vraiment drôles et Baer est excellent en gauchiste qui essaie d'assumer ses contradictions. Les situations sont réalistes et le discours tient la route, sans angélisme ni manichéisme. Bref un film attachant.
    Paul B
    Paul B

    45 abonnés 990 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2021
    Trop de clichés, de bien-pensance, l'humour qui fonctionne mal seulement sauvé par le jeu des acteurs.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2019
    "La lutte des classes" est vraiment de ce genre de film bourré d'imperfections mais devant lequel on passe un bon moment. Edouard Baer tient ici un rôle qui lui sied à merveille, dans la peau d'un batteur has been qui va voir ses convictions être mises à mal par la réalité. Car pour aborder cette réalité d'un enfant blanc entouré d'immigrés dans sa classe, Michel Leclerc ne choisit pas toujours le bon angle, quitte à tomber dans la facilité vers la fin en servant des clichés sur la mixité un peu facile. Cependant, j'ai aimé l'ambiance générale du film (notamment dans la première partie) et l'on sort de cette séance avec le sourire.
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Vu en avant-première, et très agréablement surpris par cette comédie plaisante, moderne et tellement vraie !!! Je dois dire que Edouard Baer est particulièrement excellent (c'est bien d'insister car cela n'a pas toujours été la cas, n'est ce pas...) et forme un duo explosif avec Leïla Bekhti, elle aussi en verve avec un rôle ciselé, incisif, haut en couleur. J'ai même apprécié l'instituteur : Ramzy Bedia amusant et drôle sans trop en rajouter... Ainsi Paul et Sofia forment une infatigable machine à s'interroger, à s'énerver, à se positionner pour un oui, pour un rien, voire sans aucune raison. Ils s'opposent à tout - tout se qui déroule devant ou autour d'eux, et toutes les occasions sont bonnes, un peu comme les gamins qui sautent à pieds joints avec délectation dans des flaques d'eau, juste pour le plaisir, juste parce qu'il sont habillés en "dimanche", juste par ce que c'est interdit ou juste pour faire réagir les parents ! On a droit à presque tous les sujets ( riches, pauvres, bobos, noirs, blancs, intelligents, créatifs, endormis, beaux, moches, gauche, droite, nonchalants, speed) qui confèrent un fil rouge, un enchainement des situations, plutôt dynamique et bien ficelé. Sofia est formidablement attachante, par sont regard intense, par son port de tête, souvent incliné face à Paul, tantôt à l'écoute, tantôt mante religieuse..... bref piquante à souhait ! Une comédie géniale si on accepte avec un minimum d'indulgence le coté hautement caricatural, si bien brossé !! **
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Un film plutôt futé et plaisant avec des rôles sur mesure pour Leila Bekhti et Édouard Baer et un Ramzy plutôt étonnant. Le film tente de faire la peau à tous les clichés et ne s'en sort pas trop mal. Hormis les scènes avec la neige, ce serait bien qu'un réalisateur montre qu'il y a aussi de la beauté dans la banlieue, avec une vraie photo et une vraie mise en scène. Quand même pas mal.
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2020
    Un joli film sur un sujet pas évident surtout sur grand écran . Un ton différent servi par de très bons comédiens . Etonnant voire même parfois émouvant en tous cas ne laisse pas indifférent .
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2022
    En 2019, Michel Leclerc signe une nouvelle fois une comédie sur le thème de la gauche bohème écartelée entre ses convictions socialistes et ses désirs de réussite personnelle. Avec une partition plus en nuance qu’à son habitude, Edouard Baer interprète un anarchiste convaincu marié à une brillante avocate (Leïla Bekhti). Leur vie bascule le jour où ils doivent faire un choix pour leur fils entre l’école républicaine et l’école privée. Bref, sans être désagréable, le film n’évite pas les nombreux clichés et s’en tient à une critique sociale très convenue sans véritable humour.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2019
    bon sujet, pointantbien les ambivalences, les compromissions, la confrontation au réel, de l'individuel intime (son enfant) aux idéaux collectifs. Pas mal traité, mais en deçà de l'excellent Le nom des gens. Et une nouvelle fois le syndrome de la meilleure scène (clin d'oeil par ailleurs très bien joué à Ludwig von 88) surexposée dans la bande-annonce
    lejojoducoin
    lejojoducoin

    22 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2021
    Evoquant un sujet bien réel et une problématique sensible, la dérision est malheureusement trop importante, et on est un peu dérangé sur le traitement du sujet. La fin est notamment une caricature pailletée, qui ne sert pas l'intérêt du film. Heureusement Leila Bekhti est très juste, et se démarque nettement du casting.
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2019
    Un ami m'avait chaudement recommandé ce film. Le début est drôle mais c'est malheureusement tout. Long, poussif malgré des acteurs pleins de bonne volonté. De bonnes intentions, certes louables, mais qui font pshitt.... un pétard mouillé. Non, le neuf trois ça n'est pas tout à fait cela.... C'est moins bisounours.....
    Dommage car l'idée était bonne.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    11 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2019
    Une fin très décevante comparée au début... ça commence bien, très bien même, avec des acteurs en forme, drôles, un scénario dynamique et des scènes d'anthologie mais la deuxième moitié du film dérape et nous perd dans ses méandres abracadabrantesques (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/04/10/une-fin-decevante-la-lutte-des-classes-michel-leclerc/)
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2020
    Je dis rarement ça, mais je n’ai pas du tout aimé un film avec Edouard Baer. La thématique d’une lutte des classes est à priori intéressante, mais la manière dont elle est abordée ne m’a pas plu. Ce film se transforme en espèce de potpourri où on mélange problèmes sociaux, culturel et religieux de manière brouillonne. Pour ne rien arranger, chaque personnage à sa petite case dont bien sûr il ne déborde pas afin que la situation ne puisse évoluer. Il n’y a pas de nuance, ni de juste milieu. J’ai trouvé beaucoup de situations caricaturales. Alors certes, par moments s’est appuyé afin de faire rire, mais a d'autres moment cela ressemble plus à du mauvais gout. Pour ne rien arranger, l’histoire est très plate. On prend le même film, on retire les parents stupides qui enveniment bêtement la situation, et on se rend compte que le gamin peu s’adapter. En parlant des parents, quelle déception de voir Edouard Baer comme cela. Je l’ai trouvé totalement effacé. Il est passé à côté de sa prestation. Pour sa femme temporaire, Leïla Bekhti, elle met un peu trop de drame dans ses expressions. En même temps, c’est valable pour toute cette comédie. On ne rigole pas franchement. Le portrait qui nous est dépeint est d’une tristesse comme si la société allée dans le mur. Ce n’est pas la fin surfaite qui à changer mon sentiment global. Merci tout de même à Ramzy Bedia pour m’avoir bien fait rire dans le rôle du directeur d’école. Il n’est malheureusement pas assez présent à l’écran.
    remyll
    remyll

    188 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2019
    Il n’est pas tellement question de la lutte des classes mais bien plutôt de la lutte des croyances - ou pas - en ... Dieu.
    Le film est plus complexe qu’il n’y parait.

    De fait ce film révèle qu’il est bien difficile aujourd’hui de croire ou de ne pas croire en Dieu.

    Que ce soit par conviction ou par principe politique, voire philosophique ne pas croire en Dieu , en Allah ou en Yaveh, est en fait plus difficile que de croire. Accepter par sens d’ouverture et d’écoute les croyances des autres , quelles qu’elles soient, et accepter donc leur foi : voilà la voie ...

    Paul - campé par Edouard Baer est un rockeur ultra anar, athée à un niveau tel qu’il insulte régulièrement le Pape et va au-delà même du blasphème....( son tube ? ‘j’encule le Pape’ ... est vraiment atroce pour tout croyant et particulièrement insultant (que n’aurait on dit s’il avait dit cela sur Mahomet ou sur Moïse ?
    Mais insulter le leader des catholiques , ça oui , surtout en France : c’est possible !!!! et du coup il y va à fond les manettes). Et ça ne s’arrête pas là car il ‘chie aussi sur Mère Theresa’ etc .... je vais arrêter là car cela donne envie de gerber, pour être clair.
    Sa violence anti cléricale est telle qu’elle en devient insupportable même à des SDF à qui son groupe force à écouter ses tres piètres chansons sous le métro....
    Mais surtout c’est à son fils qui ne cesse de demander pourquoi il ne croit en rien, que sa situation personnelle va vraiment basculer.
    Et c’est toute la question du film.
    Sa femme, Sofia ( Leila Bekhti) au charme fou et à l’intelligence nettement plus évidente va le mettre en face de ses responsabilités.
    Un film bien plus profond qu’il n’y parait.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2020
    J’ai vraiment un gros faible pour les films de Michel Leclerc, pour ce cinéma clairement étiquetté à gauche sans pour autant faire acte de militantisme ou asséner des leçons de moraline facile, et qui n’a jamais peur de prendre à bras-le-corps les sujets qui fâchent pour en tirer tout ce qu’ils peuvent renfermer d’absurde et de drôle. L’atout principal des propositions de Michel Leclerc et de Baya Kasmi, sa scénariste, est d’être beaux joueurs, de renvoyer dos à dos leurs propres valeurs et celles qui leur seraient supposément hostiles dès lors qu’ils se montrent passionnément convaincus qu’à renoncer à imposer ses normes aux autres, il est envisageable qu’ils cessent de s'arc bouter sur les leurs avec intransigeance. Cette fois, ce sont les contra(di)ctions d’un couple de bobos de gauche, qui se retrouve confrontés pour la première fois à la réalité, celle d’un monde qui ne cadre pas nécessairement avec leurs valeurs. Elle, pure produit de la méritocratie républicaine ; lui, ancien punk anarchiste et anti-système. Tous deux, avec leurs convictions et leur foi absolue dans les valeurs de la République et la laïcité, ont choisi de s’établir en Seine Saint-Denis et d’inscrire leur enfant à l’école publique….mais que faire quand ils constatent qu’au fur et à mesure d’un ‘White flight’ qui ne dit pas son nom, leur fils est devenu le seul “blanc” et le seul non-pratiquant de sa classe, ce qui lui attire de multiples ennuis ? Le bien-être de l’enfant passera-t-il avant les convictions politiques et philosophiques ? Sujet délicat, en phase avec une réalité qui fait un peu désordre dans une France où le discours officiel et la réalité de terrain n’ont jamais semblé aussi déconnectés à tous les niveaux. Moins rôdé à cet exercice d'équilibre, un tel projet pourrait sombrer dans la démagogie de bas-étage ou le feel-good movie tellement béat qu’il en deviendrait insupportable mais Michel Leclerc et Baya Kasmi savent de quoi ils parlent, on peut leur laisser ça. Le couple ne prétend évidemment pas faire oeuvre de sociologie, c’est la raison pour laquelle les personnages obéissent à certains archétypes reconnaissables: il s’agit ici de rire de ce qu’on n’aime pas regarder en face et d’en profiter pour réfléchir à des solutions innovantes car en levant le lièvre d’un vivre-ensemble malmené par le raidissement communautaire et culturel. Leclerc et Kasmi s’attachent surtout à en débusquer toutes les contradictions, l’une des plus savoureuses étant la stupéfaction du musicien qui découvre que du simple fait de sa couleur de peau, il est devenu le bourgeois qu’il conspuait dans ses chansons de jeunesse.
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