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Guillaume836076
80 abonnés
126 critiques
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4,0
Publiée le 30 septembre 2012
A mon avis le dernier grand Chabrol, mésestimé par le public. Tout le cinéma de Claude Chabrol se résume dans ce film: mise en scène apparemment classique et élégante dans la forme, quasi-documentaire comme on le fait dans une étude de moeurs en milieu inconnu (la bourgeoisie de province - sujet favori de l'Oeuvre Chabrolienne), qui souligne le côté clinique, froid et distancié du personnage central joué par Isabelle Huppert, perverse et manipulatrice (du grand art, un de ses meilleurs rôles), importance du hors-champ demandant au spectateur un exercice de réflexion logique, montée subtile et habile du suspense avec des scènes et des plans apparemment anodins, mais d'une importance capitale pour comprendre les mobiles qui font agir les personnages derrière leurs masques de circonstances... Une oeuvre à revoir plusieurs fois, désarçonnante la première fois, car on peu avoir la sensation qu'il ne s'y passe pas grand chose, alors que c'est bien sûr tout le contraire... C'est là l'intelligence et la grande maîtrise de Chabrol d'ailleurs, qui pique notre curiosité, sous le dehors classieux et un brin désinvolte du film. Certains voyaient chez lui l'utilisation de ficelles Hitchcockiennes dans l'écriture et la mise en scène, ce film en est certainement l'exemple le plus frappant. Prix Louis-Delluc amplement mérité, désolé que l'Académie des Césars soit passé à côté de ce grand film...
Premier film de Chabrol que je vois, eh bien je suis tombé sur un des moins bons. Le titre est alléchant mais l'ensemble du film ne l'est pas. Les acteurs jouent faux, le rythme est lent, mais la fin est satisfaisante, même si on a eu peur du sort des personnages.
le genre de film qui echappe parfois aux spectateurs que nous sommes tan tout y est incroyablement subtil, c'est un exercice de style doux aussi chaleureux et sensuel qu'une tasse de chocolat chaud ! j ai pas vu beaucoup de Chabrol mais celui la m' a bien plus et marqué surtout par sa forme extrement maitrisé bref: respect l'artiste
Un Chabrol mineur.. Comme la plupart des récents de toute façon, sa période la plus géniale étant finie depuis quelques temps. M'enfin "Merci Pour Le Chocolat" n'est pas un mauvais film, il se regarde facilement et agréablement, l'intrigue est bien mise en place et il y a même un peu de suspens.. C'est dommage qu'on ne puisse absolument pas compter sur le jeu d'acteur de Anna Mouglalis ni sur celui de Rodolphe Pauly... Heureusement que Isabelle Huppert et Jacques Dutronc sont la !
Un bon Chabrol avec une bonne intrigue! Isabelle Huppert joue admirablement ce rôle! Une fin un peu prématurée, on veut en voir plus tant le film est entraînant!
C'est un film délicieux, il me donne presque envie de boire à ce chocolat fait par une Isabelle Huppert toujours aussi digne et gracieuse ! J'ai trouvé que les plans s'enchaînaient assez rapidement, enfin que les scènes étaient intenses. Ce qui laisse au spectacteur l'entreprise d'imaginer eux même une dynamique assez rythmé. Une espèce de doux crescendo pour notre vue complété par un ravissement des oreilles (musique classique liszt la marche funèbre). L'apparence si convenable de cette famille est si bien interprétée par nos quatre acteurs Isabelle Huppert, Jacques Dutronc, et Rodolphe Pauly. Dès le départ, on se pose déjà des questions. Guillaume Polonski (rodolphe pauly) et son air soumis, gentillet qui est bien d'accord pour faire ci, pour faire ça. Pourquoi le fait il ? ça en devient presque anormal toute cette obéissance tellement consentante. Ce début de film est si marqué par cette bonne apparence qu'il nous agace agréablement, nous titille à maintes occasions. Pour nous faire susciter cela, les dialogues sont également entraînants. La scène au café où on apprend la découverte de Jeanne sur l'échange qui aurait pu avoir lieu à sa naissance avec Guillaume Polonski est d'un naturel effrayant tellement les mots ont été bien choisis. Si je n'avais pas une capacité de recul, j'en oublierais que c'est un film. Sans oublier la voix d'anna mouglalis qui égaye encore davantage ces dialogues (à noter que l'accent d'isolde barth malgré peu de scènes est aussi agréable). Plus on s'enfonce dans ce film, plus ya anguille sous roche. Chabrol a réussi à nous faire douter de cette bienveillance, davantage que jeanne. Ses soupçons de départ sont d'autant plus inquiétant que cette dernière confie la chose à son copain d'une manière si dévinsolte, en continuant de chérir et d'aimer celui ci, sans l'ombre d'une peur ("Ah bon ? tu m'en as pas donné quand même ce médicament, dit jeanne à son copain en parlant de la drogue des violeurs) alors que la situation peut être plus grave que cela (mais peut être que cela correspond à "the chocolate cobweb" de charlotte armstrong, je n'ai pas vérifié). En tout cas, il y a un impact sur les spectateurs. Finalement on est convaincu quand chabrol nous montre un plan explicite où Mika (Isabelle huppert) renverse la casserole sur Guillaume Polonski. Les choses deviennent encore plus nettes lorsque le cadre est légèrement de travers donnant lieu à un saisissement de la part des trois personnages guillaume, jeanne et mika. L'apparence en est tout à fait ébranlée. Merci Chabrol !
Pas fameux. Au départ, on a l'impression que l'intrigue sera fouillée et pleines de rebondissement, un peu dans le style Agatha Christie, mais on se rend compte petit à petit que le scénario est assez vide et donc sans grand intérêt. Certaines scènes semblent inutiles, comme arrachées du livre sans le contexte qui leur aurait donné un sens. Le dénouement n'en est pas un et ne tient pas debout. I. Huppert est excellente, comme d'habitudes, mais les autres acteurs sont médiocres. La jeune héroïne, en plus de jouer mal, est particulièrement désagréable.
Un Chabrol moyen, un peu décevant, tout ça pour ça. L'atmosphère pleine de mystères s'évente rapidement, Isabelle Huppert se complait dans son personnage habituel de femme froide et distante et le film se termine de façon étrange et un peu frustrante.
Un film qui aurait pu être un peu plus palpitant, car il y a quand même une bonne idée de base. Les personnages sont ambigüs, même si on devine dès le début le caractère trouble de Mika. Le personnage de Jacques Dutronc est lui aussi très louche, surtout à la fin, quand il n'a pas vraiment l'air de s'inquiéter que son fils est en danger (un coup de fil, ça suffit pas !). Quand à la réalisation, rien de bien extraordinaire.
Je suis surpris de la notation plutôt faible de ce film qui est pourtant conforme aux autres réalisations de Claude CHABROL. On y retrouve les ingrédients habituels de l'auteur, à savoir une atmosphère lourde, des personnages louches et souvent bizarres et une description acerbe de la bourgeoisie. Isabelle Huppert incarne avec un grand talent une femme vénéneuse à souhait, et Jacques Dutronc est remarquable dans un rôle de pianiste de concert. J'ai passé un bon moment, même si le scénario parait moins fouillé que d'habitude.
L'un de plus mauvais film qu'il m'ait été donné de voir. Scénario confus et acteurs extrèmements mauvais. On croirait voir de jeunes premiers. On dirait que leur seul but, après avoir déblatéré leur texte, était de vite passer à la scène suivante. Qu'est ce que c'est mal joué ! Aucune émotion dans les scènes. Et le tout fimé sur un rythme soporifique. Certaines scènes en sont même risible de médiocrité (par exemple, la descente en voiture des deux jeunes à la fin du film). Les américains nous servent régulièrement des navets mais la, il faut avouer que Chabrol a fait très très fort dans ce domaine. Bref, une catastrophe cinématographique.