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    L'Illusion verte
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    3,2
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    7 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Pas de scoop à attendre de ce voyage au bout du « greenwashing ». Mais quelques réflexions de fond, toujours bonnes à entendre, sur la responsabi­lité individuelle exorbitante assignée au consommateur, perdu dans la jungle des labels verts, face à l’absence de régulation politique
    cortomanu
    cortomanu

    72 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Documentaire sur le greenwasing, ce film remet quelques pendules à l'heure sur la réalité des faits. Et rappelle le besoin de mobilisations collectives pour forcer les systèmes institutionnels â agir dans l'intérêt général Voire à le suppléer s'il refuse d'agir.
    Intéressant mais on reste un peu sur sa faim.
    Yves G.
    Yves G.

    1 429 abonnés 3 454 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Le "bio" fait désormais partie de notre vie. Même s'il coûte plus cher, nous en consommons de plus en plus. Pourquoi ? par altruisme ou par égoïsme ? pour  protéger la planète ou pour se protéger soi-même contre les pesticides et les conservateurs ?
    Mais que savons-nous du "bio" que nous consommons ? Le documentaire de Werner Boote nous en révèle la face cachée. Les grandes entreprises qui vendent bio ou qui se donnent les atours d'une compagnie "eco-friendly" sont, dit-il, moins motivés par le souci de l'écologie que par celui de leurs parts de marchés. Cette stratégie a un nom : le "greenwashing".

    Le réalisateur autrichien tourne son troisième documentaire. Les deux premiers étaient respectivement consacrés au plastique ("Plastic Planet", 2008) et à la surpopulation ("Population Boom", 2014). C'est en réalisant le premier qu'il a fait la connaissance de Kathrin Hartmann, une environnementaliste allemande. L'Illusion verte (en allemand : "le mensonge vert") suit leur tour du monde du "greenwashing". Le duo se répartit les rôles. Lui joue au Candide qui croit dans les produits bio et les étiquettes vertes, elle se pose en scientifique désabusée qui démasque les hypocrisies et rétablit les vérités cachées : en Indonésie où l'huile de palme soi-disant bio est produite en incendiant massivement la forêt tropicale, sur les bords du golfe du Mexique où le naufrage de la plateforme Deepwater n'en finit pas de causer des dégâts environnementaux, au Brésil où les peuples premiers sont spoliés de leur terre...

    Comme on le constate à l'énumération des différents chapitres de ce long voyage, le duo perd parfois de vue son sujet.
    Il aurait mieux fait de s'y tenir. Il aurait été intéressant de documenter sérieusement la question des labels écologiques. Sont-ils des arguments publicitaires utilisés par des entreprises en quête de profit ou des indicateurs fiables permettant aux consommateurs d'opérer des choix responsables ? La réponse des deux enquêteurs est sans ambiguïté. Elle ne laisse d'ailleurs guère la parole aux tenants de la thèse opposée.

    Quand bien même les labels écologiques sanctionneraient des produits authentiquement durables, "L'Illusion verte" a un argument massue pour les discréditer : ce n'est pas aux consommateurs, par leurs choix d'achat, d'encourager des pratiques écologiques, mais aux pouvoirs publics, par la réglementation, d'interdire la mise sur le marché de biens de consommation produits selon des procédures qui ne respectent pas l'environnement.

    L'idée n'est pas inepte. Mais, son énoncé ne suffit pas à meubler quatre vingt dix-sept minutes.
    cameradine
    cameradine

    18 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2019
    Soyons francs : pour le profil type de spectateurs qu’il est susceptible de toucher, ce documentaire enfonce des portes ouvertes. Mais il n’est jamais inutile de relever les œillères qui nous aveuglent, et sans être aussi provocateur qu’un Michael Moore, le film est efficace pour ce qui est de démontrer l’impact des multinationales sur l’environnement et l’hypocrisie qui caractérise leurs dirigeants.
    Le principe est simple : le réalisateur, l’autrichien Werner Boote, joue le rôle de l’ingénu (un peu trop), tandis que Kathrin Hartmann, la spécialiste du Green Washing, assume le rôle jouissif de la casse-bonbons (en l’occurrence ce sont les M&Ms qui en prennent pour leur grade). Elle emmène son compère sur le terrain constater l’ampleur du désastre, écologique comme humain. Le paysage apocalyptique des forêts indonésiennes brûlées à échelle industrielle ou les marées noires ne vont laisser personne de marbre, mais il serait faux de penser que tout ça n’arrive qu’aux autres, loin de chez nous, ou que les dites « alternatives » vont nous sortir de la panade : la séquence tournée en Allemagne dans une mine à ciel ouvert de lignite, matériau indispensable pour faire fonctionner les véhicules électriques, parle d’elle-même. Mais je suis sortie du film pas seulement révoltée, mais un peu sceptique, et avec deux questions subsidiaires : premièrement, pouvons-nous, citoyens, vraiment changer les choses (j’avoue ne pas partager les vues utopiques de Noam Chomsky), ou faut-il envisager un suicide collectif (c’est bien parti !) ? Deuxièmement, combien de temps vais-je tenir mes bonnes résolutions avant d’accepter le chocolat bourré d’huile de palme sur la table de pause au boulot ?!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 février 2019
    Documentaire intéressant qui reprend quelques problématiques liées à la consommation du "vert" et montre que les industries ne font pas aussi vert qu'elles le prétendent. Pour ma part je m'attendais à autre chose, mais c'était un bon documentaire quand même. Ce qui est important à retenir c'est que partout, à travers le monde, des actions sont menées et démontrent que les gens sont présents et se mobilisent.
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    18 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2019
    Ce documentaire mériterait une diffusion bien plus large que l'actuelle distribution en salles, très restreinte ! On suit le duo composé du réalisateur, Werner Boote, et de Kathrin Hartmann, journaliste spécialisée dans les techniques du "greenwashing", c'est à dire l'ensemble des stratégies, labels et autres discours censés rendre les produits d'une multinationale verts, écolos, "durables".
    On les suit aux quatre coins du monde (en Indonésie, au Brésil, au Texas, mais aussi en Allemagne) afin d'enquêter directement sur place et vérifier la réalité des choses, par opposition aux belles promesses.
    Ainsi, on apprend que pour fabriquer des cacahuètes enrobées de chocolat, des villages indonésiens suffoquent à cause des forêts brûlées afin de favoriser la production de masse, notamment d'huile de palme. On apprend aussi que les labels tels que RSPO (huile de palme "durable") ne sont que du vent. Label ou pas, la forêt vierge part systématiquement en fumée afin de ne laisser place qu'à la monoculture nécessaire à cette huile, la plus rentable au monde. Plus loin, on découvre que la voiture électrique n'est pas si écolo que ça, vu les tonnes de lithium qu'il faut extraire des mines pour les fabriquer, avec un impact majeur et durable sur l'environnement.
    Un autre passage marquant du documentaire insiste sur le désastre de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, dans le Golfe du Mexique, qui a explosé en 2010. La sécurité a été contournée afin de forer toujours plus profond avant la fin de l'autorisation d'exploitation. La compagnie pétrolière concernée a juré qu'elle avait retiré tout le pétrole échappé. En réalité, on a utilisé en masse des glycols afin de faire couler le pétrole au fond de l'océan, où il tue les animaux marins, et les boulettes de pétrole – hautement toxiques – s'accumulent sur les plages où se promènent riverains et touristes ; les bateaux de pêche, quant à eux, rentrent au port vides ou chargés de crevettes dont les branchies sont pleines de pétrole.
    Bref, ce documentaire est édifiant mais aussi désespérant. En effet, aujourd'hui un consommateur soucieux de l'environnement mais assez naïf pour croire au bien-fondé de ces labels qui ornent les emballages croira faire bien et acheter "durable", alors qu'il ne fait qu'alimenter un système corrompu et mensonger ; avide de bénéfices aussi.
    En résumé, on retient que rien ne change dans le bon sens, mais qu'on fait tout pour nous persuader du contraire, joyeux moutons / consommateurs que nous sommes, à coup de promesses mensongères et de jolis logos bien verts qui nous rassurent.
    J'ai volontairement détaillé mon avis pour renseigner les personnes qui ne peuvent aller voir ce film, faute de séances près de chez elles. Pour les autres, vous découvrirez encore bien d'autres choses, dont les noms des multinationales en cause.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    407 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2019
    Sensibilisés et informés, nous découvrons comment nous pouvons devenir de véritables acteurs de cet engagement pour la protection de la planète et contribuer – efficacement cette fois – à faire avancer les choses. Un documentaire passionnant et inspirant, à voir et à partager de toute urgence !
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