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Satina
29 critiques
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0,5
Publiée le 4 juin 2021
Un film inepte avec tous les clichés du genre, un psychopathe, une proie, une course effrénée dans les bois et des incohérences en veux tu ! en voilà ! De plus c'est très mal joué, le méchant mal grimé l (l'impression que son nez et ses moustaches sont accrochés aux lunettes), la fugitive idem, à part être trempée jusqu'aux os et recouverte de glaise, son effroi passe par des expressions bien fades. À l'Ouest, rien de nouveau donc, à voir ou à revoir La traque de Serge Leroy (1975) ou plus récemment Territories, deux chef d'œuvres terrifiants que vous n'oublierez pas.
Une route de nuit, une forêt, une rivière, une femme seule, un psychopathe....ce genre de décor a été planté déjà de nombreuses fois. Donc pour nous surprendre il va falloir y aller et malgré son interprétation et une réelle efficacité ce film n'y arrive pas vraiment. Il a trop un air de déjà vu, je ne le conseille pas.
"Alone" est le remake du film suédois "Försvunnen" également connu sous le nom de "Gone". Mattias Olsson s'occupe une fois de plus de l'écriture du scénario, mais il n'y a quasiment aucune différence avec le film original, ce qui n'est pas une surprise même si certains remakes prennent quelques libertés. Ce film nous donne ce qu'il nous promet. Il s'agit d'un survival qui commence comme bon nombre de films avec un automobiliste qui est pris pour cible par un autre qui n'a pas apprécié une manœuvre sauf qu'ici l'antagoniste ne reste pas sagement dans sa voiture et décide de kidnapper sa victime. On se retrouve alors face à une autre situation vue des centaines de fois avec une femme qui doit survivre et échapper à son ravisseur, le tout dans un lieu isolé de tout. Sans être d'une grande originalité, ce survival sait être efficace. La tension est omniprésente et le réalisateur ne s'attarde pas sur une seule situation puisque la situation évolue sans cesse. Ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas qu'un thriller sur route ou un simple huis clos dans une cabane isolée. L'action change souvent de cadre et les décors naturels sont superbes. Il y a bien évidemment des facilités au niveau du scénario du genre que le mec est absolument partout. Soit il a un sens de l'orientation hors du commun soit il a une chance incroyable. Cela fait partie de ce style de film, donc rien de bien méchant. On se laisse prendre par cette histoire qui est haletante même si prévisible. Bref, un film qui fait passer un agréable moment.
Alone n'est finalement qu'un énième film au scénario archi déjà vu. Courte, l'histoire se concentre sur cette jeune femme séduisante dont on ne connait que très peu le passé, elle rencontrera sur la route un chauffard débile qui ne lui voudra pas que du bien...on s'en doute. Scénario bien connu, sans réelle surprise, aux rouages classiques mais à la photographies et aux plans caméra de qualité. Il règnera de la tension tout de même au fil de l'histoire, tension qui monte malgré une fin prévisible. Deux étoiles car malgré de bons acteurs et une réalisation de qualité, le scénario reste sans surprise...
Pour une surprise, c'est une surprise ! Film trouvé au hasard sur un site de streaming quelconque, je me disais n'en avoir jamais entendu parler, je tombe sur la bande annonce, qui donne extrêmement envie, puis je tombe sur des critiques extrêmement basses sur ce site, j'en lis quelques unes et remarque que les trois quarts des critiques qui plombent la moyenne du film ont pour seul argument que ce soit un film de genre et qu'ils en connaissent les codes. Après avoir fait mon avis par moi même, je peux vous dire que ce film est bien réalisé, avec une mise en scène centrée sur le son, des plans inventifs, plusieurs plans séquence longs et une tension constante. Le film peut aussi se targuer d'avoir des personnages loin d'être stupides, ce qui est rafraichissant. spoiler: C'est un film en plusieurs actes, chacun avec un type de mise en scène différent. Le premier a une grande vibe ''Duel'' de Spielberg avec son suspens autoroutier, puis on enchaîne sur une course poursuite à pied dans les bois qui est principalement muette, le personnage se laissant guider grâce au son comme un anti-''Sans un bruit'' de Mike Flanagan et une scène de combat grandiose et qui se tient jusqu'au bout. Mais quid de la demi-étoile en moins ? Et bien le personnage du tueur, même si je comprends qu'il n'y aurait pas de film sans ce procédé ; retrouve beaucoup trop facilement et beaucoup trop de fois la victime sans qu'une explication claire soit donnée sur son 6ème sens apparent. J'espère néanmoins que ce pavé ne vous aura pas rebuté et pour ceux qui ont lu j'espère que vous vous déciderez a passer outre les avis négatifs et à aller le voir par vous même.
Dès le début de ce film, on se retrouve avec une histoire déjà vu. On espère pendant toute la durée de ce film un effet de surprise au niveau du scanario mais cette espoir n'arrive jamais malheureusement.
Le type de film qui arrive facilement à nous angoisser car se faire kidnapper, c'est une des plus grosse peur qu'on puisse avoir. Une actrice sortie de nul part qui se débrouille, le méchant est parfaitement bien choisi pour ce rôle, il fait vraiment flipper ! Des situations réalistes mais dommage que l'aboutissement du film soit assez prévisible, rien de flagrant, rien de surprenant. C'est bien filmé, les bandes sons sont sympas même si il y'en a peu. Les séquences où on nous présente les chapitres : "la route, le fleuve, la pluie, l'aiclercissement" sont clairement dispensables. À découvrir à l'occasion.
Ce n'est pas le thriller de l'année mais il a un rythme qui vous tient et une histoire bien ficelée. Des rebondissements qui vous donne envie de voir la fin. J'ai aimé le découpage du film, en parties nommées, petite note d'originalité. Les acteurs sont plutôt convaincants, ça se tient, le plaisir de l'intrigue y est. Je le recommande
Alone de John Hyams, fils de Peter, à surtout ne pas confondre avec Alone, le navrant remake américain de #Alive, film de zombie coréen. Ici, le synopsis tient en une ligne, comment échapper (ou pas) à son prédateur. On l’aura compris, tout est dans la façon de s’y prendre. Or ce ne sont pas les exemples qui manquent, on pense bien sûr à Duel (Spielberg), au récent Enragé avec Crowe, ou même à Territoires (Olivier Abbou), sans qu’à aucun moment le film n’ait à en rougir, bien au contraire. Film de rapt totalement immersif, Alone s’avère donc, sur la longueur un excellent et captivant thriller. Et l’intrépide Jules Wilcox, une révélation.
Encore un énième thriller de survival vu et revu au cinéma ? Pas forcément... Je vois bon nombre d'avis mitigés et négatifs qui nous répètent toujours les sempiternelles formules du genre "ce n'est pas original" ou même les fameux "on sait comment cela va se finir". Je pars souvent du principe que dans un film de genre tel que "Alone", l'important n'est pas la finalité mais la façon de faire, le processus utilisé par le tueur et les rebondissements. Alors il est vrai que beaucoup de questions restent en suspens à la fin vis-à-vis des réelles motivations du psychopathe : souhaite-t-il simplement faire souffrir sa victime et libérer des pulsions ou bien cherche-t-il quelque chose de plus profond, de plus ancré dans sa victime qui a récemment connu un drame conjugal avec le suicide de son conjoint. Attend-il d'elle une sorte d'aveu ? de confession ou même de repentance ? Assumer sa responsabilité dans le suicide de son mari... On n'en saura pas plus et c'est peut-être ce qui manque au film pour aller plus loin dans son propos. Côté horreur et suspens, le film est maitrisé et j'ai apprécié son évolution ; rien ne dénote vraiment et les choix des personnages sont en adéquation avec le contexte. On remarque même dans le comportement du tueur un certain discernement assez rare dans les rôles de "méchant", une certaine intelligence face à la situation présente (si on omet la scène où il laisse la clé sur la serrure de l'autre côté de la porte... l'erreur est humaine après tout et ce n'est pas un professionnel du kidnapping).
Quoi qu'il en soit, "Alone" est un thriller haletant qui contrairement aux dires de chacun présente de nombreux aspects qui le démarquent des autres survival movies : un psychopathe qui a une famille et qui malgré ses approximations reste lucide dans de nombreuses situations, une musique favorisant l'angoisse et des lieux parfaitement choisis pour accentuer cette atmosphère pesante (forêt, rivière, clairière, route déserte, etc.).
Le seul regret que l'on peut avoir est un manque de développement des personnages qui permettrait notamment de savoir les réelles intentions du psychopathe. C'est également le genre de film qui ne se regarde qu'une seule fois, l'intérêt étant avant tout dans le suspens avec une suite d'actions et de retournements. Pour le reste belle découverte !
Médiocre....ce film à 30 ans de retard....le chasseur retrouve sa proie dans la forêt sans arrêt comme si c'était si facile...en bref un gros bof et de l'ennui.
Quelle nullité. Scénario poussif avec situation grotesque à l'encontre de se que ferait une victime poursuivit par un taré. On n'y croit pas une seconde. Que d'invraisemblances. A oublié. Autant ne pas faire de film pour sortir ça. C'était bon il y a 30 ans mais maintenant les spectateurs deviennent de plus en plus critique. Et là, c'est zéro.
Alors qu'une majorité de cinéastes cherchent sans cesse à renouveler les codes de survival pour en offrir des variantes inédites, John Hyams (fils de Peter) prend la direction inverse en préférant revenir aux bases de ce sous-genre de l'horreur. Partant du pitch le plus rudimentaire qu'il soit (une mauvaise rencontre sur une route isolée), "Alone" ne va fondamentalement rien proposer de nouveau sur la lutte entre son prédateur et sa proie mais l'approche du long-métrage, que l'on pourrait presque qualifier de didacticiel chapitré du survival, a sans doute amené son réalisateur à en étudier savamment chaque phase incontournable, à en décortiquer ce qui y génère le plus de tension, pour ensuite tenter de se réapproprier sa dimension la plus viscérale dans une œuvre qui fait figure de véritable retour aux sources. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce choix a payé ! De la rencontre routière où la paranoïa de la menace dans l'esprit de l'héroïne oblige le spectateur à scruter l'arrière-plan de chaque scène avec elle, en passant par une conversation téléphonique anodine qui révèle toute la teneur d'un monstre, jusqu'à une chasse en pleine forêt où l'affrontement se voudra autant psychologique que physique, "Alone" joue en permanence avec nos nerfs en puisant à chaque fois dans l'essence même de ce qui définit la montée en puissance de chaque virage d'un bon survival. Pour cela, il préfère d'ailleurs privilégier l'économie de mots, donnant ainsi autant d'importance à la signification de ceux prononcés qu'aux silences lourds de sens, et nous prendre aux tripes le plus souvent par l'image où John Hyams fait preuve d'une impressionnante maîtrise en amplifiant le stress de chaque situation que sa caméra aborde. De bout en bout, "Alone" est d'une intensité imparable, brillamment incarnée à l'écran par le face-à-face de son duo d'interprètes, Jules Wilcox et Marc Menchaca ("The Outsider"), où l'acharnement sadique du monstre caché dans l'ombre ne trouve d'égal que le combativité de sa victime au sens le plus brut. Évidemment, la finalité de l'entreprise n'est sans doute pas de révolutionner son registre mais, en tout cas, elle démontre qu'il suffit juste parfois de revenir avec talent aux racines du survival pour en livrer un petit modèle d'efficacité.